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Le Soir
Samedi 5 et dimanche 6 novembre 2016
LES
SPORTS
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LA
NÉCROLOGIE
L
es rallymen cultivent leur
âme d’enfant en patau-
geant avec leurs bolides
dans les flaques de boue. Et
quand ils se retrouvent en civil à
parler de la course du lendemain,
ils adoptent le côté hâbleur des
ados dans la cour de récré.
Au Condroz plus qu’ailleurs
puisque l’ultime manche du
championnat de Belgique a le
chic de rameuter de gros calibres
du mondial. A ce sujet, il faudra
d’ailleurs que les autorités hu-
toises pensent à offrir à Yves Mat-
ton, le directeur de Citroën Ra-
cing, les clés de la cité mosane.
C’est l’enfant du pays monté à Pa-
ris qui assure par ses contacts et
son autorité la présence de
quelques vedettes double-che-
vronnées.
Ce week-end, on est gâté. Ci-
troën nous livre trois jeunes
loups qui n’ont qu’une ambition :
montrer leur valeur aux yeux du
patron.
«
La stratégie ? Mais c’est par-
tir à fond, pardi
», clamait Sté-
phane Lefèbvre vendredi après-
midi. Il est vrai que le Nordiste,
2
e
l’an passé, commence à
connaître le parcours. Un souci
quand même pour le Ch’ti : ven-
dredi, sa DS3 est restée sur ses
chandelles pendant le shake-
down par la faute d’une pompe
de direction en berne. «
Pas
grave
, clamait-il.
L’essentiel, c’est
que ma voiture soit en forme ce
matin.
»
Et Craig Breen, le rival de Le-
fèbvre chez Citroën en mondial,
d’assener : «
Les rallymen belges
sont motivés à l’idée de me
battre ? Dites-leur que je n’ai pas
l’intention de leur offrir ce petit
plaisir.
»
Patinoires géantes
Cédric Cherain, l’une des réfé-
rences belges sur ce terrain,
avouait : «
Quand on coiffe le
casque au départ de la première
spéciale, il est difficile de rester
calme. Il serait pourtant judi-
cieux de conserver une petite
marge de sécurité tant ce par-
cours est délicat. Surtout que la
météo des dernières heures l’a
rendu plus compliqué encore.
Quand nous avons repéré le par-
cours, les routes étaient désespé-
rément sèches. La pluie des der-
nières heures a transformé cer-
taines portions en patinoires
géantes.
»
Dans le langage de François
Duval, qui sait de quoi il parle à
propos de bévues matinales, cela
donnait : «
Il ne faudra pas faire
le con dans les premières spé-
ciales. Mais pas question de rou-
ler peinard pour autant. Je de-
vrai être particulièrement bien
éveillé pour ne pas céder d’emblée
de gros paquets de secondes à mes
rivaux.
»
Et le garagiste de Cul-des-
Sarts de poursuivre son analyse :
«
Par rapport aux gars qui
roulent en compétition tous les
quinze jours, je vais sans doute
manquer de rythme au début. Il
faudra aussi affiner les réglages
de ma Hyundai. C’est une nou-
velle monture dont je n’ai pas eu
l’occasion de tester les limites sur
les chemins détrempés.
»
Même Kris Princen, un nou-
nours auquel on ne prêterait pas
la moindre intention belli-
queuse, y allait aussi d’une re-
marque musclée : «
En principe,
il n’est pas possible que je puisse
remporter le Condroz 2016.
Pourtant, je vais jeter toutes mes
forces dans la bataille pour y
parvenir.
»
Ce samedi matin, ils sont donc
une dizaine, au moins, à pré-
tendre grimper sur le podium. Ils
seront nettement moins nom-
breux, ce samedi soir au terme
des 16 premières spéciales.
■
DOMINIQUE DRICOT
A dix pour un podium
au rallye du Condroz
AUTO
L’épreuve hutoise est plus ouverte que jamais
De jeunes loups
du mondial (Breen,
Lefèbvre, Bergkvist)
face aux ténors belges.
Le cocktail de la
dernière manche du
championnat de Belgique
s’annonce explosif.
Au point
qu’il est impossible
de désigner un favori.
François Duval figure parmi les favoris de cette édition du Condroz.
© PHOTO NEWS.
C
’est un véritable choc entre
David et Goliath qui se dis-
putera au Country Hall de Liège
ce dimanche (15h30). La France,
neuf médailles sur les huit der-
nières années, y défiera la Bel-
gique, qui attend toujours sa
première qualification pour un
grand tournoi. Mais les diffé-
rences de niveau de ces deux
pays réunis dans les élimina-
toires pour l’Euro 2018 ne se si-
tuent pas qu’en équipe natio-
nale. En France, par exemple, la
D1 est professionnelle là où tout
est amateur au Plat Pays. Zoom
sur ce handball belge qui a néan-
moins pas mal évolué depuis son
apparition au début des années
1920 et le lancement de la D1 en
1957…
Budgets limités
Cela fait désormais huit ans
que les Fédérations belge et
néerlandaise ont décidé de créer
une compétition commune.
« La
BeNe League est parfaite pour les
clubs qui y sont : on vit enfin des
matchs pleins pendant 60 mi-
nutes alors qu’en Belgique, on
sait parfois qu’un match est ga-
gné avant de le jouer »,
assure
Jean-Luc Grandjean, ancien in-
ternational belge de handball
pendant une quinzaine d’années.
Le problème, c’est qu’un fossé
se creuse entre les équipes qui
sont en BeNe League et les
autres : les joueurs sont bien en-
tendu plus attiré par la compéti-
tion belgo-néerlandaise. Pour-
tant, la BeNe League n’est pas
non plus le paradis du hand-
ball…
« Au niveau économique,
ce n’est pas intéressant,
affirme
ainsi René Roufosse, membre du
comité du HC Visé BM, qui vit
sa première saison à ce niveau.
Les déplacements en car à plus
de 250 kilomètres où seuls trois
parents
viennent
supporter
l’équipe s’élèvent parfois à 1000
euros. Et les fans néerlandais ne
rappliquent pas non plus chez
nous... »
Parlons-en des finances des
clubs.
« Les clubs sont à 100%
amateurs,
informe Patrick Gar-
cia, le secrétaire général de
l’URBH.
Le budget des plus gros
calibres belges s’élève maximum
à 400 000 euros, il est donc très
rare qu’ils enrôlent des joueurs
professionnels étrangers. »
Vu le
peu de médiatisation du hand-
ball, les spectateurs ne viennent
pas en masse au stade, les en-
trées ne sont donc pas la princi-
pale source de rentrées finan-
cières…
« L’ADEPS et la Wallo-
nie nous aident un peu, mais il
faut surtout trouver des spon-
sors »,
précise René Roufosse.
Dans les années qui viennent,
l’URBH aimerait tendre vers un
statut semi-professionnel et le
prochain objectif est d’amener
chaque club de D1 à posséder un
manager professionnel qui s’oc-
cupe du marketing, des billets,
etc.
« La Communauté fla-
mande aide ses clubs pour qu’ils
arrivent à atteindre le statut
professionnel,
nuance néan-
moins Jean-Luc Grandjean.
Mais s’ils commencent à at-
teindre les 16 heures d’entraîne-
ment par semaine par rapport
aux huit habituelles en Wallo-
nie, la différence va être encore
plus forte entre le nord et le sud.
»
Il faut dire que sur les trois
premières divisions impliquant
les clubs belges (BeNe League,
D1 et D2), il n’y a que sept for-
mations francophones sur 20
possibles.
HC Visé meilleur wallon
Dans l’histoire du handball
belge, si l’Initia Handball Club
Hasselt (13), le Royal Olympic
Club Flémalle (11) et le Sporting
Neerpelt (10) sont les clubs les
plus titrés, il n’y en a pas vrai-
ment un qui a une plus grosse
renommée que les autres.
D’ailleurs, les résultats belges en
Europe n’ont jamais été flam-
boyants avec un 1/16
e
de finale
de Champions League comme
meilleure performance. L’Union
Beynoise, qui est le plus vieux
club du royaume encore en acti-
vité, a néanmoins laissé depuis
quelque temps le titre de
meilleure équipe francophone
au HC Visé BM. Le secret de la
réussite ?
« Nous avons décidé
d’attirer également les meilleurs
liégeois chez nous,
glisse René
Roufosse.
La qualité de l’équipe
a du même coup augmenté ce qui
est bénéfique pour fidéliser des
joueurs ou les attirer. Actuelle-
ment, il n’y en a plus que deux
qui sont issus de notre centre de
formation, mais c’est impossible
de faire autrement. »
■
EMOLIEN HOFFMAN
Le handball belge doit écrire son histoire
HANDBALL
Ce dimanche à Liège, l’équipe nationale belge accueille le mastodonte français
La Norvège a battu la Belgique
35-26, mercredi.
© REUTERS.
MODE D’EMPLOI
RALLYE DU CONDROZ
Prix.
25 € pour le week-end. 8 € pour une spéciale.
6 € le programme.
Samedi.
08h00 :
départ. Deux boucles de 4 spé-
ciales. 122,86 km chronométrés.
20h44 :
parc fer-
mé.
Dimanche.
08h04 :
départ. Deux boucles de 2 spé-
ciales. 97,20 km chronométrés.
15h37 :
arrivée.
Premiers numéros.
1. Princen-Kaspers (Peugeot 208 T16).
2. Dilley-Prévot (Hyundai i20)
3. Demaerschalk-Eelbode (Citroën DS3R3)
4. Lefèbvre-Portier (Citroën DS3)
5. Cherain-Herman (Skoda Fabia)
6. Duval-Leyh (Hyundai i20)
7. Breen-Scott (Citroën DS3)
LES
AVIS
DE
CÉRÉMONIE
Mireille VANOVERSCHELDE,
son épouse;
Christian et Mireille ORBAN - POISSINGER,
Geoffrey et Caroline BUELENS - ORBAN, Raphaël,
Laurent et Virginie VEYS - ORBAN,
Laurent ORBAN,
Pierre et Chao-Yun POISSINGER - WANG,
Isaac POISSINGER,
ses enfants, petits-enfants et arrière-petit-fils;
Les familles POISSINGER, VANOVERSCHELDE
et apparentées
ont la tristesse de vous faire part du décès de
MONSIEUR
Pierre POISSINGER
Colonel d’avi B.A.M. e.r.
époux de Madame Mireille VANOVERSCHELDE
né à Herstal (Liège) le 20 août 1940
et décédé à Ostende le 30 octobre 2016.
Selon la volonté du défunt,
les funérailles ont eu lieu dans la plus stricte intimité.
Le présent avis tient lieu de faire-part.
Avenue des Pagodes, 355 - 1020 Bruxelles.
Condoléances en ligne:
www.uitvaart-oostende.be.
PF CASTELEYN - DE GRIM, Ostende. 059/44.80.84
Madame Robert BOEDTS,
son épouse;
Monsieur et Madame Eric BOEDTS,
Martin, Perrine,
Madame Catherine BOEDTS,
Arnaud et Alicia, Caroline et Peter, Adrien PHILIPPART,
Monsieur et Madame Herman BOEDTS,
Victor, Charles, Léopold,
Monsieur et Madame Etienne LOUMAYE,
Thibault, François, Edouard,
ses enfants et petits-enfants;
Et les familles apparentées
ont la tristesse de vous faire part du décès de
MONSIEUR
Robert Albert BOEDTS
Officier(R) au 1Cy-Probus Val Duchesse
époux de Madame Marie-Thérèse BELOT
né à Poperinge le 23 août 1934
et décédé à Forest le 30 octobre 2016.
Selon le vœu du défunt, les funérailles ont eu lieu dans la
stricte intimité familiale.
1150 Bruxelles - Résidence Epsom - rue au Bois, 370 / 41.
Funérailles Legrand-Jacob, Bruxelles. Tél: 02/779.99.05.
On nous prie d’annoncer le décès de
MONSIEUR
Frans TRICOT
Les funérailles religieuses, suivies de l’incinération au crématorium
de Charleroi Gilly, auront lieu
le lundi 7 novembre 2016
en l’église
Saint-Martin à Montigny-le-Tilleul centre
à 8 h 30
.
On nous prie d’annoncer le décès de
MONSIEUR
Camille SCHOLTS
veuf de Madame Marguerite STERCKX
Le service religieux, suivi de l’inhumation au cimetière de
Watermael-Boitsfort, sera célébré en l’église Saint-Clément
le lundi 7 novembre 2016 à 10 h 30
.
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à la société de pompes funèbres
de votre choix.
Rubrique nécrologique
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