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24

HW

OMNISPORTS

MARDI 21 FÉVRIER 2017

STEVER

A

voir l’opportunité, à 34ans,

d’être le coach principal

d’une équipe de ligue A de­

puis deux ans, faire l’unanimité

au sein de son club au point de se

voir proposer une prolongation

de contrat, et pourtant renoncer à

cette opportunité, ça doit être

pour de bonnes raisons. Celles de

Pierre Honnay, l’entraîneur de

Waremme, qui a décidé de ne

plus être le coach la saison pro­

chaine, le sont

évidemment.Il

explique :

« Depuis deuxans, je con­

sacre vraiment beaucoup de temps

au volley. Et j’en consacrais déjà pas

mal avant puisque j’étais dans le

staff. Cela empiétait quand même

pas mal sur ma vie privée, et j’ai dé­

cidé d’arrêter. »

Comme ça ! Alors qu’il était

coach de ligue A…

« Oui, je sais, c’est étonnant, mais,

après avoir mis sur une feuille les

points positifs et les points négatifs de

la décision que je devais prendre, j’ai

choisi. Il faut savoir que je n’habite

plus à Waremme mais à Thimister,

ce qui n’est pas super loin, mais qui

change aussi quandmême un peu la

donne. Vous savez, entraîner Wa­

remme, ce n’est pas que quatre en­

traînements semaines, c’est aussi pas

mal de choses à l’extérieur, et notam­

ment les préparations à lamaison. »

Ce qui est sûr, c’est que Pierre

Honnay n’est pas poussé dehors

par le club.

« Alors là non, pas du

tout, sa décision, c’est 100%une vo­

lonté de sa part,

confie Alessandro

Venica, le manager waremmien.

Je lui ai d’ailleurs encore demandé,

puisqu’il nous avait annoncé ça il y a

un petit temps, s’il était sûr de son

choix. Pour nous, ça se passait bien et

nous n’imaginions pas chan­

ger. Mais si je regrette sa décision, je

la comprends.Entraîner, c’est beau­

coup d’investissement en temps, et

c’est vrai que c’est en partie sacrifier

sa vie privée et familiale. »

Et le manager d’ajouter :

« Mais

je suis content quand même parce

que Pierre va rester dans le club.

Pour occuper un ou des postes que

nous n’avons pas encore tout à fait

défini mais où il pourra rendre de

grands services. »

Ah oui, il faut aussi préciser que

Pierre Honnay, en dehors du vol­

ley, a un

boulot.Il

n’est pas pro

comme le sont une petite moitié

des coachs de ligueA.

« Oui, rester

à Waremme me plaît,

approuve­

til,

car je me vois mal pour l’instant

retourner dans un club moins struc­

turé.Entraîner plus bas ne me pose­

rait aucun problème, mais être dans

un club peu structuré, si ! À Wa­

remme, il y a une employée à temps

plein, ça dit tout. Intégrer le staff

d’une équipe flamande du top, ça, ça

pourrait me faire quitterWaremme,

mais je n’ai jamais eu de proposi­

tion. »

Et le remplaçant du futur ex­

coach ?Qui seratil ?

« Je suis déjà

en discussion avec plusieurs person­

nes, de tous horizons,

enchaîne

Alessandro Venica.

De ligue A et

d’ailleurs. Il n’y a pas de critères par­

ticuliers, si ce n’est qu’il faudra quel­

qu’un qui nous fasse encore franchir

unpalier, qui aun cadre dans sa tête,

un certain caractère et ose prendre

des décisions tranchées pour tirer le

meilleur du

groupe.Ah

oui, et qui sa­

che comment on fonctionne. Le co­

mité ici étant déjà pas mal occupé, il

faudra qu’il soit autonome. »

Quant au futur immédiat et les

playdowns…

« Au moins les choses

sont claires,

conclut Pierre Hon­

nay.

Je suis plus motivé que jamais,

car je ne veux pas être celui qui ferait

descendre Waremme. »

Quant aux joueurs, ils savent dé­

sormais qu’ils doivent convain­

cre les coachs potentiels…

VOLLEY-BALL

Ligue A

Pierre Honnay ne coachera

plus Waremme

L’entraîneur du

VBCWaremme,

Pierre

Honnay, a décidé de

ne pas prolonger. Pour

des raisons de temps

et de vie privée.

Et maintenant,

place

aux playdowns.

Masson

C

ertes, Huy a perdu ce di­

manche à Mechelen. Cer­

tes, Huy peut définitive­

ment oublier son objectif de

top 6, mais pourtant, Pierre

Havard, coach de l’équipe,

nuançait ce mauvais résultat

comptable.

« Je n’avais plus vu l’équipe

aussi soudée depuis longtemps.

On a fait un de nos meilleurs

matchs de la saison. Avec un

bon bloc et des consignes respec­

tées. La frustration vient du fait

qu’on offre les deux buts à notre

adversaire. On a aussi joué à

neuf contre onze pendant cinq

minutes, sur des décisions arbi­

trales sévères. On n’a pas su,

dès lors, presser autant que

voulu. »

« Ne pas devoir regarder

derrière nous »

Et de continuer en faisant le

point sur la fin de saison à ve­

nir.

« On a récupéré Sauvage,

blessé, qui a bien aidé à stabili­

ser notre entrejeu dimanche. On

a fait une bonne préparation

physique durant la trêve même

si les conditions hivernales nous

ont obligés à annuler certains

entraînements. On a encore

deux matchs compliqués, où il

faudra essayer d’arracher des

points au risque de devoir re­

garder derrière nous pour la fin

de saison, même si on va affron­

ter après des équipes plus abor­

dables. »

J . B .

HOCKEY

N2

Une défaite

frustrante mais

encourageante

A

may s’est redonné un peu

d’air avec cette victoire

convaincante

face

à

SaintTrond dans la lutte pour

le maintien. Reprenant trois

longueurs à Sasja avant le qua­

trième et dernier tour (NDLR :

quatorze points pour Amay

contre onze aux Anversois),

les Mosans ont retrouvé leur

marque de fabrique : un esprit

d’équipe rageur.

Cette fois, tous ont participé à

la victoire, en apportant dès

leur montée au jeu la hargne

défensive pour couper toutes

les lignes de passe, le geste fort

pour bousculer son homme, la

rapide reconversion offensive

pour mettre le but. Mais aussi

celui de prendre le temps de

construire en jeu placé pour

trouver la faille décisive.

Cette fois aussi, les transferts,

quelques fois décriés à juste ti­

tre, se sont mis en évidence. À

l’image d’un Loïc Pagnoul, en­

fin retrouvé, malgré les cir­

constances pénibles vécues le

matin même avec le décès de

son grandpère.

« C’est évident

que de venir jouer, ce n’était pas

évident. Je suis arrivé à la bourre

(NDLR : la rencontre était com­

mencée depuis dix minutes)

avec l’émotion du dernier au re­

voir. De plus, il devait y avoir

chez moi une grosse remise en

question. Encore cette semaine.

Estce que le décès a eu un effet ?

Je dois prendre cela comme un dé­

clic car j’ai enfin montré mon vrai

visage. Sans vraiment me poser

de question, j’ai fait mon jeu.

Comme sur le penalty. Quand

Alex m’a dit de le mettre, je ne sa­

vais même pas où shooter. Je l’ai

fait et c’était très spécial comme

sentiment. »

Même son de cloche du côté

de Quentin Danse. Peu à son

affaire depuis quelque temps

et souvent confiné sur le banc,

il a joué juste.

« Cette victoire

fait vraiment du bien, on a re­

trouvé l’équipe qui gagne avec ses

tripes. Cela faisait longtemps

qu’on avait plus vu cela. Tout le

monde s’est battu jusqu’au

bout. »

T.P.

HANDBALL

Division 2

Amay retrouve des couleurs

Amay a su se reprendre

de lameilleure de

manière face à Saint-

Trond, pourtant troisième.

La victoire d’une équipe

enfin retrouvée.

Amay s’est donné de l’air avec

cette victoire.

Et ses transferts y

ont grandement participé.

Heymans

A

près l’amertumede ladéfaite

de samedi contre Neuville,

Waremme aborde un mo­

ment charnière de son sprint fi­

nal.

« Perdre de peu contre le possible

champion ne sert à rien si on ne con­

firme pas en prenant le meilleur sur

une équipe classée derrière nous dans

la foulée »,

lance Joël Snakers qui

tente une nouvelle fois de faire

comprendre sa vision du basket à

ses joueurs.

« Je sais que ce n’est pas

facile de se sentir lésé sur le terrain

suite à des coups de sifflet. Mais, je le

répète. Tout l’influxque l’onperdàde­

mander des lancers qui ne viennent

pas serait terriblement plus rentable

si on lemettait à résoudre nos lacunes

sur lesquelles nous avons prise. »

Et de joindre des exemples à la

parole.

« Sur jeuplacé, nous commet­

tons des pertes de balle grossières, en­

voyant la balle directement dans les

mains de l’adversaire qui peut sou­

vent conclure par un panier facile de

contreattaque sans faire le moindre

effort alors que l’on dépense énormé­

ment d’énergie pour mettre des pa­

niers. Notre défense est performante,

n’encaisse finalement pas énormé­

ment de points, mais on laisse de l’es­

pace à des joueurs que nous avions ci­

blé comme prioritaires. Onaprise sur

ces erreurs et on doit les corriger.

Alors, je sais que n ous méritions

d’avoir plus de lancers, mais, en nous

énervant, on perd le fil et on offre des

lancers à l’adversaire… »

Après ce déplacement, les

Wawas recevront Hamoir, der­

nier, samedi avec un deux sur

deux obligatoire pour encore

croire aux playoffs !

D.D.

BASKET-BALL

Provinciale 1

Waremme devra rester

bien concentré à Awans

Joël Snakers, le coach de

Waremme, tente de faire

comprendre à son groupe

le bon comportement à

avoir sur le terrain pour

vaincre Awans.

RBCAwans

Ce soir

Waremme

20h30