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Hoofdzetel KBHB – Secrétariat Général URBH : rue des Français, 373/13 – 4430 Ans 

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La Belgique affronte les champions du monde français

Ce prochain dimanche, la Belgique va disputer son deuxième manche de qualification en vue 

du Championnat d’Europe de hand‐ball 2018 en affrontant l’équipe de France, championne 

du monde en titre. Les Bleus ont disputé hier leur première rencontre de qualification, 

écrasant la Lituanie 37 – 20.  

Yérime Sylla, coach fédéral

 : “

Ça va être une belle fête ! C’est intéressant de se dire que nous 

sommes embarqués ensemble dans un parcours qui nous conduit à affronter la meilleure 

nation du hand‐ball mondial, en tout cas lors de ces dix dernières années. C’est l’équipe la 

plus forte qu’on va rencontrer, qui est encore vice‐championne olympique. Alors oui, on a un 

enchaînement compliqué, mais ça veut dire qu’on a mérité cela. On a joué les vice‐champions 

d’Europe, la Norvège, maintenant les vice‐champions olympique et champions du monde, ce 

qui veut dire qu’on a devant nous un vrai gros challenge, mais surtout une vraie possibilité de 

s’étalonner. Cette équipe‐là est aussi en chantier, avec un nouveau coach, un nouveau staff, 

des jeunes qui sont testés. Mais pour autant, elle conserve cette qualité, cette dynamique de 

jeu qui en font une des meilleures nations du monde aujourd’hui. Pour nous, c’est une façon 

aussi de s’évaluer. Le résultat de la France hier contre la Lituanie est logique. Ce pays est bien 

plus faible dans le ranking. Elle avait en outre des joueurs absents. On ne pouvait dès lors pas 

imaginer qu’elle puisse rivaliser avec l’équipe de France. Il est donc normal que les Français 

aient écrasé la Lituanie. En ce qui nous concerne, le pronostic est à peu près identique. On est 

plutôt du même niveau que la Lituanie. L’idée est dès lors de présenter une prestation qui ne 

soit pas uniquement basée sur l’écart au score, mais aussi sur ce que nous avons envie de 

faire et produire, ce qui nous permettra de tirer des leçons aussi bien positives que négatives. 

Avoir quelque chose qui puisse réellement nous faire avancer. C’est le parcours que nous 

avons eu jusqu’à maintenant. Au début, Israël nous écrasait, et après, on a fini par les battre. 

C’est le cheminement logique et normal, il faut d’abord tomber avant de savoir marcher. 

Pour moi qui suis Français, ce match sera forcément assez particulier. C’est quelque chose 

d’assez drôle. Quand j’ai pris en charge l’équipe de Belgique, je n’avais pas idée que je 

croiserais un jour l’équipe de France. J’étais plutôt dans le travail au jour le jour, en train de 

peaufiner et faire progresser cette nation. C’était mon objectif, ça l’est toujours, et je n’avais