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MERCREDI
22 FÉVRIER 2017
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Vous luttez cette année
pour ne pas descendre, alors
que l’an passé vous étiez en
playoffs.
La saison est différente de celle
de l’an passé. Ici, tout le
monde peut absolument battre
tout le monde. Ce qui était
moins le cas lors du précédent
exercice où la série me sem-
blait plus forte. Mais nous
avons mal commencé la sai-
son. Le coach qui a débuté
avec nous ne nous a peut-être
pas mis dans les conditions
idéales pour que l’équipe
marche au mieux. Ici, on est
sur un bilan de quatre vic-
toires sur six rencontres. On a
un bon rythme depuis le
match contre Ensival. Je pense
d’ailleurs qui si l’on avait
gagné à Spa le week-end der-
nier, on serait revenu à hau-
teur de Waremme et donc aux
portes des playoffs.
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Il faut avouer que cette
année, vous n’avez pas été
épargné par les ennuis.
Non, c’est totalement vrai. On
a eu les ennuis de santé de
Mémé (NDLR : c’est le surnom
de Raymond Méan). Du coup,
on a alterné le coaching entre
David Schreck et Philippe
Hervé. Ce n’est pas évident de
switcher entre les différents
systèmes des différents
coaches. Néanmoins, on ne les
remerciera jamais assez pour
ce qu’ils ont fait. Aussi, on a
le plus petit effectif du cham-
pionnat. Ça ne nous a pas
toujours aidés sur certaines
rencontres. C’est un point qui
devra être amélioré pour l’an-
née prochaine.
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Justement, on a
l’impression que vous avez
besoin de Raymond Méan
pour bien jouer ?
Il y a un peu de ça. Personnel-
lement, Mémé est comme un
père pour moi. Ça fait plus de
15 ans que j’évolue à Ougrée.
Il nous connaît par cœur. Il est
là pour nous amener la
confiance et le réconfort dont
on avait besoin tout en restant
autoritaire. Certains joueurs de
l’équipe ont besoin de lui pour
se libérer et bien prester. De-
puis qu’il est revenu sur le
banc, on aligne des victoires.
La preuve contre Spa, il n’était
pas là. En résumé, Mémé est
notre mentor.
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Certains coaches vous
associent souvent à l’arme
redoutable du Haut-Pré ?
Je n’aime pas trop ça. Je ne
voudrais pas qu’on stigmatise
le Haut-Pré à Stéphane Gran-
dry. Il y a des joueurs plus
forts que moi dans l’équipe
cette saison. Je sais que je suis
surveillé, car l’an passé j’avais
fini dans les meilleurs mar-
queurs. J’ai un jeu qui me
permet de jouer à l’intérieur
comme de pouvoir shooter au
périmètre. Je suis un poste
quatre moderne. Mais je le
rappelle, je ne suis pas le seul
danger.
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Comment voyez-vous
l’avenir ?
En ce qui concerne la fin de
saison, il faudra faire les
comptes lors de la dernière
journée. Je pense qu’on peut
finir fort. En ce qui concerne
cette période de transfert, j’ai
reçu des belles propositions,
mais mon cœur est au Haut-
Pré. Je n’ai aucune envie. De
plus, j’ai mon boulot de den-
tiste qui me prend beaucoup
de temps.
-
PROPOS RECUEILLIS
PAR MICHAEL SCHOLZE
Stéphane Grandry, ici en défense face à Neuville.
© Sophie Kip
P
ierre d’achoppement de
son équipe à maintes
reprises cette saison,
Stéphane Grandry, 25
ans, revient sur son amour pour
le Haut-Pré Ougrée et la saison
actuelle avec des résultats en
dents de scie de son équipe.
Stéphane Grandry est plus que l’un des fils du Haut-Pré Ougrée
BASKET - PROVINCIALE 1
« Ougrée n’est pas à sa place »
Stéphane Grandry
Joueur d’Ougrée
Alors que l’affaire Hendricks a
fait beaucoup parler d’elle dans
le microcosme du basket provin-
cial, les sanctions sont tombées il
y a une semaine. Deux faits ma-
jeurs, avec une suspension de 4
mois pour ÉricHendricks, qui ar-
rête sa carrière, et un forfait pour
le club de St-Louis qui a d’ores et
déjà fait appel de la suspension.
La décision du jury dans cette af-
faire est une application stricto
sensu du règlement pour un
match arrêté. Plusieurs parties
ont été entendues par les trois
membres du jury, non-juristes
de formation, avant de rendre
leurs verdicts. Malheureuse-
ment, ces derniers ont, semble-t-
il, éludé quelques questions
comme la genèse des faits. Com-
ment en est-on arrivé à l’arrêt de
la rencontre ? Qu’est-ce qui a
poussé Éric Hendricks jusque-
là ? «
Je peux paraître arrogant,
mais je n’ai rien fait pour en arri-
ver là
», justifiait l’arbitre incri-
miné (voir notre édition du 7 fé-
vrier). Chaque partie a sa respon-
sabilité dans cette affaire. Il est
clair que discuter les décisions
arbitrales dans le chef de Domi-
nique Jacobs après une minute
de jeu n’a pas aidé à garder un
climat serein. Les arbitres ont les
armes pour sévir dans le sens du
bon déroulement du jeu.
Mais ces outils, règles du jeu, ne
doivent pas donner le pouvoir à
l’arbitre, maître du jeu, de
perdre tout sens critique. Ce der-
nier est làpour aider, fluidifier le
jeu. Il n’est pas là pour prendre
la partie à son compte. Certains
joueurs et entraîneurs peuvent
passer à côté de leur rencontre,
l’arbitre aussi. Celui-ci peut se
tromper tout comme un joueur
peut rater un shoot. Ce n’est pas
un robot. Il peut dès lors expli-
quer ses choix sans devoir les
motiver. C’est aussi ça qui fait la
beauté du jeu. Pourtant, certains
arbitres oublient qu’ils ont face à
eux des êtres humains avec des
émotions, des ressentis et des in-
terrogations.
Aujourd’hui, même si l’arbi-
trage liégeois est l’un des
meilleurs du pays, un sentiment
protectionnisme se reflète dans
les décisions des instances. On
aurait tendance à penser que ces
derniers oublient de balayer de-
vant leur porte. Or, il en va du
succès de notre passion com-
mune.
-
MICHAEL SCHOLZE
L’arbitrage au cœur du débat ces derniers temps
Arbitre de basket, hobby surprotégé ?
Forfait pour St-Louis.
© Kip
Le monde sous-marin interpelle
toujours. Soit il fascine, soit il
angoisse. Et, pour Julien Linotte,
c’est la première possibilité. «
Je
me suis affilié au club du RCAE
(Université) et je suis en train de
passer mon brevet d’une étoile. Je
devrais
réussir ma
dernière
épreuve en carrière ce week-end
et ainsi avoir le sésame pour aller
plonger dans les océans comme,
prochainement,
en
Zélande
»,
nous confiait le jeune homme
de presque 24 ans.
Et s’il brave actuellement les
eaux de la carrière sprimontoise
de La Gombe à 4 degrés seule-
ment, c’est aussi pour prolonger
ses études. «
Dans la spécialisa-
tion que je veux faire, je dis pou-
voir aller observer la faune et la
flore sous-marine. J’ai toujours
passé mes vacances sous l’eau à
faire du snorkeling et tout ce
qu’on peut voir sous l’eaume pas-
sionne
. »
Et si ses « dimensions » sont aty-
piques en plongée sous-marine,
elles cadrent parfaitement avec
sa première passion : le basket-
ball. Joueur en R2 à la Vaillante
Jupille, le pivot a déjà pas mal
bourlingué. «
J’ai fait mes classes
de jeunes à l’Athénée Jupille au ni-
veau AWBB avant d’aller au Stan-
dard. Pour mes études, j’ai alors
rejoint Belleflamme.
» Mais, doté
d’un physique hors norme,
l’homme a voulu retrouver du
challenge sportif. «
Via mon an-
cien coach en jeune, Jean-Louis
Henrotin, j’ai eu ce contact à la
Vaillante Jupille pour reconstruire
quelque chose et je ne regrette
vraiment pas mon choix. Le
gouffre entre la P3 et la R2 est
énorme mais j’ai tout de suite été
mis en confiance par le coach Le-
grand qui me donne toujours ma
chance. Malheureusement, je ne
suis pas toujours très régulier
mais je sais que je vais continuer à
progresser en évoluant à ce ni-
veau. D’ailleurs, j’espère bien y
rester l’an prochain.
»
-
D.W.
Linotte, basketteur et futur
explorateur sous-marin
BASKET - RÉGIONALE 2
Julien Linotte plongera bientôt en Zélande.
© D.R.
En pleine lutte pour leur main-
tien, les joueurs de la Vaillante
surfent sur un bon « momen-
tum ». Ce jeudi, 21h, en match
d’alignement, ils recevront une
équipe de Vieux Campinaire
largement supérieure sur pa-
pier puisque les visiteurs sont
en course pour les playoffs et
viennent d’infliger une défaite
surprise à Visé. «
Contrairement
à nos dernières sorties, nous
n’aurons pas la pression et cela
nous permettra peut-être de
réaliser le même « coup » que face
à Cointe
», souligne le coach
Legrand.
-
D.W.
Prochain match dès ce jeudi
Un exploit pour se sauver ?
Si Julien a eu l’occasionde pro-
gresser cette saison, il y en a un
qui a littéralement explosé,
comme nous vous l’écrivions
dans notre éditiond’hier : Thi-
maty Casamento. Ailier au shoot
de feu, il était la priorité de Jean-
Claude Legrand pour continuer
sa reconstructiondu club. Mais
la réalité sera tout autre puisque
le jeune homme vient de donner
sa parole auBCVisé où il y rem-
placera ChristopheGeurtenqui
part à la retraite. Puis, pour
remplacer unAxel Schoon-
broodt qui restera à la disposi-
tiondu club, les résidents de la
Cité de l’Oie ont recruté un autre
ancienbrasseur en la personne
de Simé Brajkovic dont l’aven-
ture enR1 à Liège n’aura donc
duré qu’une saison.
-
D.W.
Avec les Brajkovic
Visé : Casamento
Basket
Liège sous le choc :
Jean Proc est décédé
Le basket liégeois est sous
le choc. Jean Proc, la nou-
nou des joueurs de Liège
basket depuis cinq ans, est
décédé hier midi au Coun-
try hall après l’entraîne-
ment.
« Le matin, il était en
pleine forme » explique
Laurent Costantiello, le di-
recteur général de Liège
Basket. « Il avait amené du
cramique et des pains au
chocolat pour les joueurs
et le staff. Après l’entraîne-
ment, il est retourné vers
sa voiture et a fait un ma-
laise. »
Un malaise fatal, malgré
l’intervention du SMUR,
plongeant le club dans la
peine. « Tout le monde
pleure » poursuit Laurent
Costantiello. « Il y a cinq
ans qu’il était à Liège et je
n’avais jamais eu un mot
plus haut qu’un autre avec
Jean. Il était impossible de
se disputer avec lui. Et ce
qu’il faisait, il le faisait
bien. »
Avant Liège, Jean Proc (69
ans) avait travaillé comme
intendant à Verviers-Pe-
pinster. Salut Jean !
-
Handball
M17 LFH – Luxembourg
au Sart-Tilman (à 17h30)
La sélection LFH M17 en-
traînée par Thomas Pe-
nelle disputera un match
amical face à la sélection
nationale du Luxembourg
ce mercredi (à 17 h30) au
Blanc Gravier du Sart-Til-
man à Liège. Une ren-
contre qui s’inscrit dans la
détection des futurs élé-
ments qui évolueront chez
les M18 nationaux et qui
disputeront le Champion-
nat d’Europe en juillet
2018. Parmi les joueurs
francophones, 4 sont issus
du club d’Eynatten, 3 de
Sprimont et 2 du Visé
BM.
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Futsal
Libramont – Herstal : les
sanctions de la bagarre
La sanction est tombée
concernant les incidents
lors du match Boca Juniors
Libramont – Herstal, un
match qui avait été stoppé
le 27 janvier dernier suite
à une bagarre générale. Les
deux clubs écopent d’un
forfait tandis que les deux
protagonistes de la ba-
garre, Constantin Zervakis
(BJ Libramont) et Kévin
Couscheir (Herstal) sont
suspendus jusqu’en fin de
saison.
-
F.G.
FOOTBALL
Ciney – La Calamine
ce mercredi
Au niveau amateur, un
match en milieu de se-
maine
est
rarement
quelque chose qu’on ac-
cueille avec plaisir. « Ici, ce
n’est pas l’aspect physique
qui me fait peur mais plu-
tôt les difficultés des
joueurs à se libérer de
leurs obligations profes-
sionnelles ou scolaires.
Weber, Debra et Adib sont
dans ce cas de figure », sou-
ligne le coach de La Cala-
mine.
Le noyau : Crahay, Lalle-
mand ; Adib, Servais, De-
bra (?), Stoffels, Andalous-
si, Scopel, Tshimanga, La-
vet, Temou, Napoleone,
Weber, Lanckohr, Scopel,
Datou, Diallo
Arbitre : M. Germain
Match :
mercredi,
20h30.
-
BRÈVES