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VENDREDI

16 DÉCEMBRE 2016

© FB

Fact Limal vise les playoffs

P. 34

Si Kraainem, United Brussels ou

le WASH sont déjà en vacances,

Tubize, lui, doit encore livrer

une dernière bataille en 2016.

Déjà vainqueurs de Mouscron

le week-end dernier, les Braban-

çons wallons accueillent à nou-

veau la lanterne rouge avec la

ferme intention de repartir avec

les deux points et un avantage

psychologique avant les play-

downs.

«

Cette double confrontation avec

Mouscron est très

importante

pour nous car c’est notre princi-

pal concurrent dans la lutte pour

le maintien. La semaine dernière,

nous avons rempli la première

moitié du boulot en nous impo-

sant 21-27. Il s’agira de réitérer

cette performance à domicile

afin de creuser davantage l’écart

avec notre adversaire

», souligne

Quentin Harivel, le dernier

rempart du HSC Tubize.

À l’aller, les hommes d’Eric

Mulder ont pu profiter du

manque de vitesse au sein de la

défense mouscronnoise pour

s’imposer. Un avantage qu’ils

aimeraient garder ce week-end.

«

Notre attaque s’est montrée per-

formante, nous imposions notre

rythme et profitions de leur len-

teur dans le secteur défensif. Si

nous voulons à nouveau prendre

les deux points, il faudra être aus-

si concentré et sérieux.

»

En cas de victoire, les Tubiziens

compteraient 6 unités, soit 4 de

retard sur le groupuscule formé

par United Brussels, Tournai et

Eupen qui compte chacun 10

points.

«

Nous avons eu de bons résultats

face aux formations du haut de

tableau. Certes nous avons perdu

mais nous n’étions pas ridicules.

C’est pourquoi je pense qu’il est

possible d’engranger encore l’une

ou l’autre victoire d’ici la fin de

la saison régulière. Nous devrons

justement

profiter

de

cette

double confrontation pour ins-

taurer une bonne dynamique

»,

confie-t-il. «

Maintenant, les play-

downs restent importants. Il ne

faut pas laisser Mouscron croire

qu’il peut s’imposer contre nous.

Cette rencontre peut nous per-

mettre de prendre un ascendant

psychologique sur notre adver-

saire.

»

-

CH.ST

.

HSC Tubize veut creuser l’écart

HANDBALL

Quentin Harivel (n°16) a confiance en son équipe.

© DR

Deux coachs, deux personnalités,

deux

tempéraments.

Régis

Brouard, coach de Tubize, et Marc

Grosjean, son homologue de

l’Union Saint-Gilloise, se recroise-

ront ce samedi au stade Leburton

pour un nouvel acte, le 2

e

déjà

entre les deux hommes cette sai-

son puisque c’était Thierry Gou-

det qui était aux commandes du

navire tubizien pour l’ouverture

de la saison face aux Bruxellois. Et

le moins que l’on puisse écrire,

c’est que cette première rencontre

avait valu quelques joutes ver-

bales pour le moins pimentées.

Derrière ces deux hommes se

cachent pourtant une approche et

une méthode bien précises,

construites au fil des années et des

expériences passées.

> Un coaching presque hyper-

actif.

Le tempérament particulièrement

bien trempé de Régis Brouard

saute d’ailleurs très rapidement

aux yeux lorsque l’on s’attarde sur

l’attitude du mentor tubizien lors

des rencontres de Tubize. La plu-

part du temps debout, parfois à

gauche, parfois à droite de sa zone

devant son banc, mais toujours

alerte, il ne lâche jamais ses

joueurs. Le long du terrain, les

photographes n’en perdent géné-

ralement pas une miette. Régis

Brouard, c’est un cocktail d’im-

pulsion et de passion qui se tra-

duisent dans une gestuelle pour le

moins expressive, voire même

théâtrale.

> Régis Brouard, un orateur et

un motivateur.

L’un des principaux atouts de Ré-

gis Brouard est sans aucun doute

le sens de la formule. Le coach

« en impose » et lorsqu’il parle, il y

ajoute le ton et la posture qui tra-

duisent presque obligatoirement

l’écoute active de son groupe. Son

discours est franc, sans détour.

Son objectif est de toucher son

groupe et d’attendre de lui à tout

le moins une débauche d’énergie

suffisante pour aller forger un ré-

sultat à la sueur du front.

«

À chaque fois, il arrive à nous su-

blimer dans ses causeries

», confiait

Anthony Laup à nos confrères de

Football365, faisant référence à la

préparation avant la demi-finale

de Quevilly face à Rennes. «

Il a

toujours le petit truc qui nous fait

prendre conscience du caractère ex-

traordinaire du match que nous al-

lons jouer. Il arrive toujours à nous

mettre dans les meilleures disposi-

tions et arrive à aller chercher le

meilleur de nous-mêmes.

»

> Un tacticien qui ne laisse rien

au hasard.

Ancien milieu de terrain,

l’homme a toujours endossé le

rôle de leader. Il a constamment

travaillé un regard tactique qui le

prédestinait presque inévitable-

ment au coaching. Séances vidéos

et petites fiches sur l’adversaires

sont des classiques. Du bord du

terrain, il guide et protège aussi

ses joueurs, n’hésitant à porter

tout le poids de l’attention pour

protéger l’unité de son vestiaire.

Même lorsqu’il s’agit de faire part

de son mécontentement d’un ar-

bitrage parfois douteux.

-

M.FA

.

Régis Brouard-Marc Grosjean :

deux caractères

bien trempés

Les coachs bouillonnants de Tubize et de l’Union Saint-Gilloise vont se retrouver ce samedi soir

FOOTBALL – DIVISION 1B (AFC TUBIZE – UNION SAINT-GILLOISE, CE SAMEDI À 20H)

D

epuis sa prise de fonc-

tion officielle à la fin

du mois d’août dernier,

Régis Brouard a impo-

sé sa griffe à l’effectif tubizien.

Impulsif et souvent très éner-

gique devant son banc, il a

réalisé un bilan de 21 points sur

48 agrémenté d’un joli parcours

jusqu’en huitièmes de finale de

la Coupe de Belgique.

La gestuelle explicite de Régis Brouard.

© Belga

En poste depuis un an et demi à

l’Union Saint-Gilloise, Marc Gros-

jean a eu l’occasion de vivres des

émotions très contrastées entre la

joie d’avoir maintenu le matricule

10 au sein de l’antichambre de

l’élite et celle d’amertume de voir

son équipe piétiner sans parvenir

à enrailler la spirale négative, à

l’image du début du second tour

l’an dernier ou de la mauvaise

passe actuelle.

Malgré ça, le coach reste fidèle à

ses principes et à sa méthode.

> Une communication sans dé-

tour.

Que ce soit avec son groupe ou vis-

à-vis de l’extérieur, Marc Grosjean

accorde un soin tout particulier à

communiquer. Le coach saint-gil-

lois voit très régulièrement ses

joueurs entre quatre murs, dans le

blanc des yeux. Lors de ses

séances, tout est décortiqué, tout

est abordé. Il souhaite comprendre

l’état d’esprit de ses joueurs et les

conséquences que cela peut avoir

sur leurs prestations. Un moment

important qui permet d’avoir une

conversation aussi honnête que

possible. En retour, il expose et

analyse, parfois vidéo à l’appui, ce

qu’il attend de ses joueurs.

Lors des différents matches, le

mentor saint-gillois a générale-

ment deux attitudes. «

Soit il va

énormément parler, recadrer et ex-

pliquer les choses aux joueurs, soit,

quand cela ne tourne pas, il va pous-

ser un coup de gueule dans le ves-

tiaire, comme la semaine dernière à

la mi-temps du match face à Lom-

mel

», explique Erick Rios, le T2 de

Marc Grosjean.

> Un coaching centré sur l’expli-

cation et la pratique.

Un geste ou une démonstration

valent parfois mieux qu’un long

discours. C’est l’un des credos du

coach liégeois. Si la communica-

tion occupe une place centrale

dans sa méthodologie, Marc Gros-

jean affectionne également la

mise en pratique concrète et les

exercices tactiques, moment indis-

pensable pour comprendre et

même convaincre son groupe. En

démontrant, exercices à l’appui,

l’intérêt de corriger les détails, il

parvient à faire adhérer son

groupe à sa méthode. Cela ne

l’empêche pas, bien sûr, de se faire

entendre et de recadrer, parfois

même de manière plus virulente,

ses joueurs.

> Comme Régis Brouard, il pro-

tège son groupe.

Même si les choses tournent mal,

Marc Grosjean protège coûte que

coûte son groupe. Il tendra parfois

à nuancer une contre-perfor-

mance et surtout à la relativiser.

Cela ne veut pas dire qu’il va se

voiler la face mais à tout le moins

atténuer les effets secondaires qui

pourraient venir d’une déconve-

nue.

> Un regard aiguisé.

Il ne rate rien ou presque dans la

vie de son «équipe. Il analyse et

reste attentif au développement

de son groupe. Sur le terrain mais

aussi en dehors. Il cerne rapide-

ment les éléments moteurs, les

suiveurs et les bosseurs. Cela lui

permet de veiller à l’unité de son

groupe et de s’assurer que per-

sonne ne soit laissé de côté en

cours de route.

-

M.FA

.

M

arc Grosjean, c’est

l’un des coachs les

plus expérimentés

de la Division 1B.

Une expérience forgée depuis

plus de 20 ans sur les pelouses

belges, luxembourgeoises mais

aussi d’Arabie Saoudite.

Marc Grosjean vit aussi intensément ses rencontres.

© Belga