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JEUDI

1

er

JUIN 2017

À défaut d’être une star, et en-

core, un joueur n’est pas entiè-

rement maître de sa carrière. La

loi de l’offre et de la demande

joue et le parcours d’un basket-

teur est conditionné par le mar-

ché des transferts. Ignoré par le

nouveau coach Mc Collum à

Limburg, Brieuc Lemaire (1m93)

explique : «

Le coach Brian Lynch

voulait me conserver dans son ef-

fectif car après un début de saison

difficile j’ai bien répondu en ter-

minant

très

fort

lors

des

playoffs.

» Exact, le Verviétois a

laissé une très bonne impres-

sion en fin de championnat.

«

Avec mon coach mental, Geof-

frey Mahieu, nous avons trouvé

ce qui n’allait pas et depuis je me

sens en confiance.

» Des Etats-

Unis, où il habite entre deux

voyages, son mentor nous ex-

plique «

Il y avait chez Brieuc Le-

maire un petit grain de sable qui

faisait gripper la machine, on l’a

trouvé et enlevé et le joueur s’est

libéré…

»

Voilà ce combo guard capable

d’évoluer sur les postes 1-2-3,

orphelin de club «

Tout est pos-

sible et j’ai confiance en mon

agent, Marek Krala, mais je n’ai

encore rien de concret pour le

moment.

On me

considère

comme un très bon défenseur car

je peux jouer à ce niveau sur des

postes 1 à 4, mais je veux prouver

que je sais aussi mettre des points

comme fin de saison avec Lim-

burg United et pour cela j’ai be-

soin de jouer.

» C’est à Pepinster

que Lemaire fit ses premiers pas

dans le basket arrivant sur le

banc de la D1 à l’âge de 19 ans.

Ses 20 ans accomplis, Julien

Marnegrave lui donnait sa

chance avec quelques minutes

de jeu. L’année suivant Thibaut

Petit le révélait pleinement. Le-

maire prenait alors la direction

de Louvain puis de Limburg. Et

Liège ? «

C’est évident que j’aime-

rais y jouer un jour. C’est un club

bien structuré mais qui reste fa-

milial, le type d’environnement

qui me convient parfaitement

comme j’ai connu cette saison à

Hasselt. Pour le moment je n’ai

aucun contact.

» Comme Chris-

tian Lemaire, le père de Brieuc,

la plupart des talents de notre

province passèrent un jour –

équipes jeunes ou séniors- par

les clubs de D1 de la Cité Ar-

dente (Standard, Spirale Liège,

St-Louis, Liège Basket). Deux ex-

ceptions majeures à cela,

Jacques Stas et Dimitri Lauwers,

ce dernier toujours en activité.

Lionel Bosco arriva tardivement

au Country hall mais y laissa de

bons souvenirs.

À 25 ans Lemaire, backup de

luxe qui possède une belle lec-

ture du jeu, devrait rebondir.

On l’espère en Belgique (Lou-

vain ? Willebroek ?) et pourquoi

pas à l’étranger.

-

JEAN-MARIE KREUSCH

Brieuc Lemaire

sur le marché

des transferts

BASKET

Brieuc Lemaire a encore connu une saison compliquée.

© Photonews

Innovation au Centre sportif de

Grivengnée ! Pour la première

fois, il s’y tiendra une journée

sportive pour les seniors. Voilà

l’idée qu’ont eu le Conseil

consultatif communal des Aî-

nés, Liège Sport et l’ASBL

Sports et Loisirs, en étroite col-

laboration avec la Ville de

Liège.

Le sport est en effet praticable

par tous et ce à n’importe quel

âge. Le panel de disciplines est

tellement large que chacun

peut y trouver son bonheur.

Encore faut-il pouvoir les dé-

couvrir et c’est exactement ce

qu’il sera possible de faire, ce

jeudi à Grivegnée. Billard,

marche nordique, danse orien-

tale, aïkido, fitness, tennis, yo-

ga, gym, karaté, golf, natation,

claquettes, net volley… il y en

aura pour tous les goûts

puisque de nombreuses initia-

tions et démonstrations figure-

ront au programme.

La journée entière sera consa-

crée à la pratique et à la pro-

motion du sport par les Aînés.

Le film « Les Optimistes » sera

projeté dans le courant de

l’après-midi. La journée débu-

tera par un petit-déjeuner of-

fert aux 150 premiers partici-

pants, dès 9h. Elle se clôturera

par le verre de l’amitié à

16h15.

-

J.V.

Clap première pour

le salon des seniors

OMNISPORTS

Michel Faway.

© TVA

Lors du prochain exercice, Jean-

François Scarpinati entamera sa

septième saison à la tête d’En-

gis, qui deviendra Flémalle l’an

prochain suite au rachat du ma-

tricule. Un record dans ce

monde du foot où les entraî-

neurs sont plus souvent de pas-

sage qu’autre chose. Pourtant, à

ses débuts, tout ne fut pas si

évident pour celui qu’on sur-

nomme « Boubou ». «

Beaucoup

de gens, et pas forcément des

coaches, faisaient des commen-

taires en affirmant qu’ils feraient

mieux que moi avec mon équipe.

Dans le monde du foot, il y a

beaucoup de jaloux et de mau-

vaises langues, mais, je l’avoue,

les critiques m’ont fait mal

»,

lance celui qui n’avait pourtant

jamais imaginé se lancer dans

une carrière de coach. «

J’évo-

luais à Fraiture Sports et je me

suis blessé

gravement

à

la

hanche. Comme j’avais envie de

rester dans le monde du foot, j’ai

accepté

de

devenir

l’adjoint

d’Alain Coenen et, ensuite, de

Christian Tombal, du côté d’En-

gis. C’était il y a 8 ans, mais je

n’avais pas l’ambition de devenir

T1. Ce n’est que lorsque Ray-

mond Atzeni, le président, m’a

proposé le poste que j’ai accepté

de me lancer dans l’aventure.

»

« J’APPRENDS TOUS LES JOURS »

Et ça n’a pas été facile, car Jean-

François a dû apprendre sur le

tas. «

C’était compliqué, car je

coachais des gars avec qui j’avais

joué par le passé. Mais je n’ai ja-

mais cessé de me renseigner pour

continuer à apprendre. Et c’est

toujours

le cas.

J’en profite

d’ailleurs pour remercier Marc Se-

gatto, qui m’a beaucoup aidé,

ainsi que mon staff et mon pré-

sident. Mais je sais que je dois en-

core m’améliorer dans plusieurs

domaines. Notamment en ce qui

concerne la gestion du groupe où

je dois apprendre à communi-

quer avec les joueurs. Surtout

avec ceux qui jouent moins

»,

lance « Boubou », qui au fil des

saisons a pris goût à ce nouveau

rôle. «

Les émotions sont diffé-

rentes que quand on est joueur. Je

suis heureux quand mon équipe

gagne, mais, quand elle s’incline,

j’en prends toute la responsabili-

té.

»

« FAIRE MES PREUVES EN P1 »

Même s’il tient à rester humble,

cette montée en P1 est en tout

cas une belle revanche. Mais il

ne s’enflamme pas. «

Ça ne sert à

rien de brûler les étapes. Je vais

devoir faire mes preuves dans

l’élite provinciale. Il y a quand

même un petit fossé avec la P2.

Mais je suis prêt à relever le défi

»,

termine-t-il

avec

engoue-

ment.

-

OLIVIER JOIE

Jean-François Scarpinati va faire ses premiers pas dans l’élite du football provincial.

© F.L

C

ritiqué à ses débuts,

Jean-François Scarpi-

nati a réussi à amener

Engis, qui deviendra

Flémalle suite au rachat du

matricule, en P1. Une jolie

ascension pour un coach qui

garde toutefois les pieds sur

terre tout en faisant preuve de

beaucoup d’humilité.

Le T1 a mené Engis, le futur Flémalle, au sein de l’élite provinciale

FOOTBALL - PROVINCIALE 2

La revanche de J.-F. Scarpinati

Dimanche passé, on ne courait

pas qu’à Bruxelles sous la cani-

cule (40.000 participants). A

Liège aussi, on avait le choix

des parcours et des distances

sous un soleil aoûtien.

Première édition d’un jogging

plat et sympa à Tilff au départ

de l’école St Marie. Sthepen Ra-

delet

s’impose

devant…

Florent Caelen, notre mara-

thonnien venu par amitié en

pleine rééducation après son

opération au tendon d’Achille.

Au même moment se dispu-

tait la Troosbirgeoise et là, c’est

Christophe Scholzen qui se

montrait le plus fort.

Enfin avait lieu également un

classique : le Chaudfontrail qui

voyait son 26 km (imaginé par

JF Charlier dans la vallée de la

Vesdre au départ de chaudfon-

taine) dominé par deux belles

pointures de la spécialité : Ol-

vier Pierron chez les messieurs

et l’impressionnante Sarah Ba-

lancier en dames.

Au menu de ce dimanche aura

lieu, la deuxième édition du

Beer Lovers Marathon au cœur

de Liège. Une épreuve sportive

pour certains, festive et people

pour d’autres.

Le Beer Lovers’ Marathon

(Liège) est une course à pied de

42,195 km, limitée à un temps

de maximum 6h30. Cette

course se veut avant tout

conviviale, festive, déguisée et

accessible à tout sportif moti-

vé.

Le parcours propose pas moins

de 16 ravitaillements où les

coureurs auront l’occasion de

déguster 16 bières belges. Cha-

cun de ses ravitaillements sera

également accompagné d’une

animation musicale, an-

noncent les organisateurs qui

promettent fanfare, percus-

sionnistes, DJs, afin de garantir

une ambiance de feu et de mo-

tiver les marathoniens tout au

long du parcours !

Une « after » est également pré-

vue en soirée… Lundi c’est

congé !

-

P.H.

La course la mieux

ravitaillée du monde

JOGGING

Vainqueurs du Chaudfontrail.

© PH

La saison des beachs a débuté en

douceur, sans éclat. Après un en-

gouement exceptionnel fin des

années 90, cette discipline olym-

pique a été victime de cahiers des

charges de plus en plus exigeants

et surtout de conditions météos

plusieurs fois épouvantables qui

ont découragé la plupart des orga-

nisateurs. Plus de championnat

provincial, ni même francophone.

Il reste un championnat national,

à deux contre deux, réservé à une

élite. Et des tournois épars, sou-

vent récréatifs. Dans cette perspec-

tive le retour des Beach Days d’Es-

neux, innovateurs en la matière,

est une bonne nouvelle.

Des Beach dont la 25e édition

avait été annulée le 2 juin 2015,

quelques semaines avant l’événe-

ment. Nous ne reviendrons pas

sur les explications de cet arrêt

brutal, mais on se focalisera plutôt

sur leur renaissance. L’équipe or-

ganisatrice a été fortement renou-

velée et mise sur une formule plus

raisonnable. «

On a décidé de ré-

duire le tournoi sur deux jours,

comme à ses débuts en 1990

» ex-

plique Jean-Luc Chuffard qui est le

seul survivant de cette belle aven-

ture de 27 ans et qui va gérer, une

vingt-cinquième fois le beach-vol-

ley avec son équipe. Il n’y aura

plus de Sand Beach (handball), par

contre il y aura du beach Soccer,

du beach Tennis et du beach Rug-

by au programme. Rendez-vous

sur la plage d’Esneux pour le pre-

mier Week-end de juillet.

-

P.H.

Enfin le retour des

beach-days d’Esneux

BEACH-VOLLEY

Rendez-vous sur la plage d’Esneux.

© PH

2

16 et 17 juin :

13es beach days de St Jo Wel-

kenraedt

2

22 juin au 3 juillet :

Verviers plage. Beach 24

et 25 juin organisé par le club de volley de Ver-

viers.

2

24 et 25 juin :

Beach Days de Waremme, au

cœur de la Braderie. 17ème édition. De loin le

plus important beach de Wallonie.

2

30, 1 et 2 juillet :

25es Beach Days d’Esneux

après deux ans d’absence.

2

8, 9 et 10 juillet :

7e édition du Beach d’Han-

nut qui a la particularité de proposer 4 terrains

couverts

2

28, 29 et 30 juillet :

9e beach de Mortroux.

2

6 août :

Beach de Seraing

2

04, 05, et 06 août 2017 :

20e Beach d'Her-

malle. Toujours le même sable blanc, mais de

nouvelles animations et de nouveaux événe-

ments. Les prix restent inchangés et le camping

est toujours gratuit ... tout comme l'accès aux

concerts et aux soirées. Et pour les infos et les

inscriptions, un nouveau site internet.

http://volleyballhermalle.be/beach-volley/

Le programme