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SAMEDI

21 JANVIER 2017

Chez nous depuis le début de la

saison et son arrivée à l’Estu,

Merlin Rosier nous livre son

avis sur le championnat du

Monde de handball qui se dé-

roule actuellement sur ses

terres, en France. S’il n’a jamais

été sélectionné chez les fameux

« Experts » Merlin en a côtoyé

certains en sélection nationale

chez les jeunes et en a affronté

d’autres. Dès lors, il est logique

que ce dernier suive de près les

prestations de la France dans ce

tournoi. «

Ce n’est pas toujours

évident de suivre les matches, ici,

en Belgique mais j’essaie de re-

garder la France dès que possible

et certains autres matches. La

France fait office de grand favori

dans cette compétition mais ils

ne sont pas les seuls. Je pointerai

aussi l’Allemagne et le Danemark

qui sont au top.

» Quand on lui

demande si le Qatar est capable

de rééditer son dernier exploit,

il n’y croit pas trop. «

Je pense

qu’ils ont perdu certains très

bons éléments et qu’ils seront dès

lors un peu moins forts cette an-

née.

» Lors de ses années de

hand en France, il a côtoyé cer-

tains experts parmi lesquels le

fameux Nico Karabatic. «

C’est

sans doute le meilleur joueur au

Monde actuellement car il a déjà

un physique très puissant auquel

on peut ajouter toute sa maîtrise

du jeu. Mais si ces éléments font

la différence entre le bon niveau

et le top, chez lui, on peut encore

ajouter un mental extraordi-

naire, il s’arrache sur tous les bal-

lons, il ne lâche jamais rien.

Quand j’ai évolué en D1, je crois

même l’avoir rencontré à trois re-

prises lors de son passage à Mont-

pellier avec l’affaire qui a secoué

Paris. J’ai aussi connu Dipanda

qui était de ma génération, 88, en

sélection jeune ou encore Remili

qui a évolué à Créteil.

»

Et pourtant, malgré tout cela,

Merlin n’a pas cherché à se pro-

curer de billet pour aller sur

place. «

L’avantage d’être chez soi

dans son fauteuil, c’est qu’on

peut revoir les ralentis et d’un

point de vue handballistique,

c’est toujours très intéressant.

Ainsi, ce qui m’a marqué le plus

depuis le début de ce champion-

nat du Monde, c’est la nouvelle

règle permettant de jouer sans

gardien et à 7 dans le jeu.

Quelques équipes le tentent de

plus en plus comme j’avais pu le

voir lors de la prestation belge à

Tournai contre Nancy début jan-

vier. Avec ça, je retiens les beaux

gestes évidemment et les dé-

monstrations de puissance de cer-

tains joueurs. Mais c’est vrai

qu’on n’a alors pas la même am-

biance que sur place. En 2001, en

France aussi, j’avais bien suivi la

compétition avec mon club,

c’était très sympa.

»

Et la Belgique nous direz-vous,

a-t-elle un jour une chance de

participer au grand rendez-vous

mondial ? Même si les progrès

de l’équipe nationale sont évi-

dents et encourageants, il fau-

dra sans doute encore un peu

patienter. «

Oui, les Belges conti-

nuent de bien progresser mais le

plus dur, c’est d’appartenir au

continent européen. Car pour

sortir des qualifications, il faut

être sacrément costaud quand on

voit par exemple l’Espagne, une

des meilleures nations de ce

championnat duMonde qui n’est

pas parvenue à participer aux

derniers JO, c’est interpellant.

» Si

son cœur bat naturellement

pour l’équipe de France, Merlin

Rosier annonce clairement les

Experts comme les favoris. «

Ils

ne peuvent viser que la victoire si

on regarde leur palmarès, les

forces

qui

composent

cette

équipe et bien évidemment le fait

qu’ils se produisent chez eux.

Rien n’est joué d’avance mais

l’objectif ne peut être autre que la

victoire finale. Après, c’est un

tournoi exigeant qui demande de

jouer à un rythme soutenu d’une

rencontre tous les deux jours.

Physiquement, il faut donc tenir

tout le groupe en alerte, éviter

que la frustration ne s’installe

chez ceux qui ont moins de

temps de jeu car un champion-

nat du Monde se joue aussi sur

ces détails.

»

-

DA.D.

HANDBALL

Le joueur de l’Estu suit Karabatic et les experts français.

© AFP

M

erlin Rosier, joueur

de l’Estu, nous parle

de la coupe du

monde de handball

et du grand favori français, mais

aussi de l’évolution du hand en

Belgique.

L’Estudiantin Merlin Rosier connaît ces Français qui visent un nouveau sacre mondial

Proche des

Experts

Si au championnat du Monde,

la France tentera de se qualifier

pour les quarts de finale, l’Estu

jouera aussi un match peut-être

décisif contre Houthalen pour la

reprise du championnat. Une

victoire permettrait aux Tour-

naisiens de reprendre la

deuxième place qualificative

pour les playoffs au détriment

de son adversaire du jour. «

On

s’est bien préparé pour cette ren-

contre après la trêve entre autres

au travers quelques matches ami-

caux qui ont permis de donner du

temps de jeu à certains qui n’en

avaient pas eu beaucoup jus-

qu’ici. On les sent tous concernés

et ils montrent qu’on peut comp-

ter sur eux. On se doit de ramener

quelque chose et on ira pour la

victoire chez cette équipe qui me

laisse un peu dans le flou car elle

avait vite lâché chez nous mais

elle a aussi battu Nelo, le leader. Je

ne sais pas trop à quoi m’at-

tendre

» expliquait Merlin Rosier

D’autant plus qu’en ce mois de

janvier, il faut tenir compte des

absences éventuelles des étu-

diants dans les deux camps. «

On

reprend par du très lourd et avec

des conditions qui ne sont pas op-

timales

» ajoute Arnaud Baudru.

«

On a pu s’entraîner lundi et mar-

di avant un amical à Haezebrouck

et un dernier entraînement à

Leuze, une salle qu’on découvrira

puisque nos installations ont été

occupées en cette fin de semaine.

On devra composer sans Perez en

examens et sans Cuervo et Vo-

glaire tous deux blessés alors que

Luisi manque de rythme. Bref à

l’aile gauche, on a une petite fai-

blesse.

» Pas l’idéal donc pour ce

match à ne pas perdre.

-

DA.D.

À Houthalen pour la deuxième place

L’Estu reprend et ne peut pas se louper

« La nouvelle

règle, permettant

de jouer sans

gardien, m’a

marqué »

Après une remise générale la se-

maine dernière, les poloïstes de-

vraient cette fois retrouver les

bassins avec des rencontres dia-

métralement opposées. Ce same-

di, leCNTne peut rien laisser lors

de la venuede La Louvièrequi est

largement àsaportéeàcondition

bien sûr que les Tournaisiens

évoluent à leur vrai niveau après

un mois d’arrêt en compétition.

Chez eux, les Tournaisiens se

doivent de l’emporter pour res-

ter dans le Top 4 et profiter du

sommet entre Mouscron et An-

vers, dont un des concurrents di-

rects perdra d’office des points,

puisque ce n’est ni plus ni moins

que le leader (22 pts) qui reçoit

son dauphin (19 pts) samedi.

«

Nous aurons l’avantage de la pis-

cine face à cette équipe d’Anvers

très coriace. Il faudra parvenir à ré-

éditer la prestation réalisée en fin

de match à Malines pour l’empor-

ter et nous comptons sur un nom-

breuxpublicpournous pousser au

maximum

», annonçait Julien

Donche, le joueur hurlu.

MOUSCRONSANS THUES

LesMouscronnoisdevront sepas-

ser d’Anthony Thues, retenu

pour des raisons profession-

nelles sur un autre terrain, celui

de l’Excel. Qui tirera les marrons

du feu dans la course aux

playoffs ? Réponse ce samedi

soir.

-

DA.D.

Qui profitera du

choc au sommet ?

WATER-POLO

Match important pour les Mouscronnois.

© Bernard Libert

La piscine olympique de

Charleroi accueille ce week-

end l’un des événements

majeurs de la saison : les

championnats francophones

jeunes (11-14 ans). Les Espa-

dons de Leuze s’y rendront

avec une délégation de 13

nageurs, emmenée par Lau-

ranne Vallée (2003), qui,

pour sa dernière année chez

les jeunes, compte bien ra-

fler un maximum de titres

et médailles au rendez-vous

rassemblant la crème fran-

cophone. «

Elle revient d’un

stage avec la fédération natio-

nale et est en forme

», assure

son coach Fabrice Ladavid.

«

Pour la première fois, elle a

d’ailleurs l’occasion de tenter

sa chance pour atteindre les

minimas qualificatifs pour la

COMEN Cup.

»

Rappelons que lorsque les

plus jeunes (11-14 ans)

entrent en compétition sur

les courtes distances, les

grands concourent eux sur

les longues distances. Ce se-

ra l’inverse les 18 et 19 fé-

vrier prochains à l’occasion

des championnats franco-

phones Open (+ de 15 ans).

LE RDM VEUT ÊTRE N°1

Du côté de l’ogre mouscron-

nois, Horatiu Droc enverra

24 nageurs (18 jeunes et six

grands) au rendez-vous caro-

lo. «

Il y en a deux qui tente-

ront les 5.000 mètres

», pré-

cise l’entraîneur des Dau-

phins. «

Cette distance per-

met de réaliser les minimas

pour pouvoir nager en eaux

libres. Ce qui ouvre parfois les

portes de l’équipe nationale

et des compétitions interna-

tionales en cas de bons résul-

tats.

»

Pour le reste, l’objectif du

RDM sera de figurer au som-

met de la hiérarchie franco-

phone : à la première place

donc !

Le CN de Tournai et les Es-

padons de Comines seront

eux aussi présents à Charle-

roi afin d’entamer 2017 de

la meilleure manière pos-

sible.

-

T.M.

NATATION

Les meilleurs jeunes

francophones à Charleroi

Ce week-end !

© TM

La Cross Cup entre en Wallonie

ce dimanche à l’occasion du

cross international de Hannut,

5e des huit manches du chal-

lenge national de cross 2016-

2017. Si les conditions clima-

tiques de l’an dernier à Hannut

avaient

été

extrêmement

boueuses, on doit s’attendre à

trouver ce dimanche au Stade

Lucien Gustin, un terrain durci

par le gel, ce qui rendra l’évolu-

tion des cross(wo)men délicate.

Même si le cross hannutois n’est

plus, cette année, le théâtre des

championnats LBFA de cross,

plusieurs athlètes régionaux ef-

fectueront le voyage en Hesbaye

pour se mesurer au top-niveau

national. On suivra ainsi parti-

culièrement la juniore montoise

Elise Vanderelst (MOHA) qui vi-

sera la 2e place derrière l’intou-

chable Justine Tinck. Côté WA-

PI, l’attention se portera notam-

ment sur nos « crossmen

courts » avec François Clais et

Pierre Denays. Pour le premier,

qui évolue sous le maillot du

White Star, il s’agira de confor-

ter un statut acquis en première

partie de saison. «

Je serai à Han-

nut pour me battre pour ma 5e

place actuelle au classement géné-

ral

», explique Clais qui, il l’a an-

noncé en novembre, préparera

un marathon en 2017. Clais

s’était classé 11e et 4e Belge du

cross de Bruxelles à la mi-dé-

cembre. Pierre Denays en sera,

pour sa part, à sa 2e sortie en

Cross Cup de la campagne. Il

était sorti à moitié satisfait de

son cross de Bruxelles où il

s’était classé 40e et 33e Belge.

«

Bruxelles ne m’avait pas laissé

un tout bon souvenir car je

n’avais pas tout l’entraînement

voulu pour bien prester

», ex-

plique Pierre Denays. «

Cette fois,

j’ai pu faire d’excellentes séances

de préparation dont une très

bonne

séquence

de

5x1.000

mètres mercredi qui devrait être

payante à Hannut. Je pense sincè-

rement que je pourrai viser le top

10 en cross court.

»

-

ERIC CORNU

Pierre Denays

visera le top-10

COURSE À PIED - CROSS CUP À HANNUT

Pierre Denays confiant.

© E.C.