33
33
JEUDI
13 AVRIL 2017
> Profondeville-Mariembourg
(ce soir, 20h)
Même si les « Sharks » de Profon-
deville évoluent à domicile,
l’avantage du terrain n’est plus si
prépondérant lorsqu’on participe
à une belle de demi-finale des
play-offs. «
De par mon expérience
de joueurs, cet avantage disparaît
rapidement à cause de la pression
de l’enjeu »
, explique le coach mo-
san Michel Bechoux.
Battu à Mariembourg lors de la se-
conde manche, Profondeville se
doit de réagir et sait sur quels
points il doit progresser. «
On a fait
un mauvais match samedi dernier
mais malgré cela, on n’est battu
que de huit points. Les huit points
du premier quart. Mariembourg a
empêché que l’on s’exprime. On a
laissé également trop de rebonds à
l’adversaire, on a loupé quatre pa-
niers faciles et nos stats aux lancers
francs (14/28) laissent à désirer. Ce
match va se jouer sur des détails, on
le sait. Les joueurs se sont exprimés
sur les causes de notre défaite et je
pense qu’ils ont pris conscience de
certaines choses. Le mental et la dé-
fense seront les points clés de cette
belle
. »
En face, Mariembourg est assis
entre deux chaises. Il a une
chance de se retrouver en finale
des play-offs mais disputera aussi
la finale de la Coupe face à Faulx
samedi soir. «
Le calendrier est bi-
zarre mais on doit faire avec. Les
Falsitombiens auront davantage de
repos
», commente le coach Mi-
chaël Marques. «
Physiquement,
mes joueurs sont capables de dispu-
ter deux matches en trois jours. Il y
a de la jeunesse et de l’expérience.
On ne calculera pas. Les deux
matches seront importants et on
veut les gagner tous les deux. On
pourrait se retrouver sans rien au
terme duweek-endmais on ne veut
pas penser à cela. Il faudra être fort
mentalement en cas de défaite jeu-
di pour rebondir en Coupe. Par
contre, si l’on gagne contre Profon-
deville, je ne pourrai pas empêcher
mes joueurs de faire la fête à la bu-
vette suite à une qualification pour
la finale des play-offs… Mariem-
bourg avance un peu vite mais
comme mon président me le disait,
on ne refusera pas une montée en
R2
. »
Pour ce match, les deux noyaux
seront au complet. «
Je vais pou-
voir amener 11 joueurs. Tout le
monde est disponible
», conclut le
coach fagnard.
Faulx attend le nom de son adver-
saire pour la finale des play-
offs.
-
J.N.
Mariembourg ne veut pas choisir
BASKET – DEMI-FINALE DES PLAY-OFFS DE P1 HOMMES – BELLE
Michaël Marques espère une fin de semaine de rêve.
© Dl
Notre consultant Thomas Depou-
hon se mouille et évoque une
victoire des Mosans ce soir.
«
L’avantage du terrain et leur
régularité de la saison feront pen-
cher la balance en leur faveur,
selon moi. Ce n’est pas parce qu’ils
ont perdu samedi que je les vois
perdre une nouvelle fois. La pres-
sion est sur eux, mais Mariembourg
pourrait cependant en profiter. Ils
sont fixés sur la Coupe, leur objec-
tif, mais lorsque tu pousses ton
adversaire à une belle en play-offs,
c’est que tu veux aller le plus loin
possible en championnat égale-
ment. Dans leur tête, ils ont déjà
battu Profondeville cette saison et
sont capables de le refaire
. »
-
L’avis du consultant
« Profondeville
est favori »
La Ligue francophone de hand-
ball (LFH) se veut dynamique
pour développer son sport dans
le sud du pays. S’il est encore
méconnu et peu pratiqué dans
nos régions, c’est particulière-
ment le cas dans les provinces de
Namur et de Luxembourg. Rai-
son pour laquelle la LFH est par-
ticulièrement attentive à l’éclo-
sion de son sport dans notre pro-
vince depuis quelques années.
«
Dans nos fonctions, il y a le déve-
loppement d’un projet Namur-
Luxembourg, lancé depuis quatre-
cinq ans
», explique le Liégeois
Benoit Neuville, animateur à la
LFH. «
On est parti d’une constata-
tion : il n’y avait pas de club dans
le Namurois. Alors qu’à la base, ce
sport est apparu chez nous en pro-
vince de Liège, il n’y a jamais eu de
culture du handball dans le Na-
murois. Il fallait donc lancer une
activité
. »
Pour promouvoir le handball, la
LFH agit de manière métho-
dique, en visant en priorité les
jeunes, et en collaborant avec
l’ADEPS et les centres sportifs lo-
caux. «
Tout d’abord, nous propo-
sons du handball dans les écoles.
Ensuite, nous tentons de fidéliser
en proposant des entraînements
dans les centres sportifs avec les
enfants. Troisièmement, on pro-
pose des rencontres, avec des mi-
ni-championnats officieux mis
sur pied. »
« ON SE LAISSE LE TEMPS »
Les clubs se forment alors petit à
petit. Actuellement, la province
de Namur compte une dizaine
de clubs, alors qu’elle partait de
zéro il y a quelques années. La
LFH peut donc être satisfaite de
la progression. Les dix clubs na-
murois sont répartis sous trois
différents statuts, en fonction de
leur état d’avancement. Les
clubs naissants sont sous le sta-
tut « en formation ». «
Dans le Na-
murois, on
retrouve Floreffe,
Ohey, ainsi que Godinne, qui est
tout jeune. »
Ensuite, les clubs
passent sous statut « stagiaire ».
«
Là, on leur demande d’avoir un
comité de trois personnes : un pré-
sident, un secrétaire et un tréso-
rier. Il faut aussi que les joueurs
disposent d’une licence.
» On re-
trouve dans cette catégorie la
plupart des clubs namurois :
Mettet, Namur, Philippeville, As-
sesse, Miavoye et Beauraing. En-
fin, le dernier stade, comme
club officiel, est donné quand
celui-ci est entièrement opéra-
tionnel. Dans la province, seul
Ciney est pour l’instant dans le
cas, le club jouant d’ailleurs en
championnat dans le Hainaut.
«
Les clubs en formation peuvent
le rester trois ans, puis les clubs
stagiaires, cela peut être deux ans
avant de passer comme club offi-
ciel.
»
Hormis Ciney, nos clubs se
contentent pour l’instant de dis-
puter des amicaux, des tournois
et des mini-championnats offi-
cieux. La quatrième étape du
plan de la LFH est de mettre sur
pied des championnats officiels,
pour les seniors et pour les
jeunes, dans la zone Namur-
Luxembourg. «
À la base, cela de-
vait être en septembre de cette an-
née mais finalement, il y a beau-
coup de chances que cela soit lan-
cé en septembre 2018. Ce n’est pas
une déception. On ne peut pas
faire cela avec quatre ou cinq
équipes. On se laisse le temps
pour être sûr que tout soit prêt
dans les clubs, que les bases soient
solides. Il faut former des arbitres,
des officiels, des entraîneurs. Il
faut du monde pour jouer un
match
. » Les clubs se structurent
peut-être lentement, maisla LFH
veut que les choses se fassent sû-
rement.
-
GAETAN ISTAT
Le handball namurois se développe à son rythme.
© V.L.
L
a mise sur pied de cham-
pionnats de handball
dans la zone Namur-
Luxembourg, prévue en
septembre de cette année, sera
sans doute reportée d’un an, le
temps que tout se mette en
place. Si la région namuroise
est historiquement à la traîne
dans ce sport, le nombre de
clubs augmente depuis quelques
années, sous l’impulsion de la
Ligue francophone.
L’éclosion du handball namurois se poursuit, 10 clubs existent à l’heure actuelle
HANDBALL
Les championnats Luxembourg-
Namur sans doute reportés à 2018
JOGGING
2
«Petit Jules deviendra grand»
En soutien à la famille du petit Jules,
atteint d’une grave maladie rare, et
afin de récolter des fonds pour finan-
cer son traitement, le Gembloux Tri-
athlon Club organise lundi un jog-
ging au départ du complexe sportif
de Corroy-Le-Château. Deux dis-
tances, 5 et 10 km avec un départ à
10h30 (7 euros). Tous les bénéfices
seront versés à l’ASBL « Petit Jules de-
viendra grand ».
2
Corrida de Dinant
Le 10 km le plus rapide est organisé
vendredi soir par le club cinacien de
l’Arch. Le coup d’envoi sera donné à
20h et les courses pour enfants de
moins de 14 ans auront lieu à 19h10,
19h20 et 19h30. Le rendez-vous se fe-
ra devant la salle la Balnéaire.
2
Jogging de Vedrin
Le jogging la Sebastian, intégrant le
challenge de Namur et le challenge
Vals et Châteaux, aura lieu di-
manche, avec un départ à 10h30
pour le 5 km et à 10h45 pour le 11,5
km, rue Parmentier à Vedrin.
2
Trail des carrières
La corrida-trail des carrières aura lieu
dimanche à Gesves, avec au pro-
gramme une boucle de 7 km à en-
chaîner une, deux ou trois fois. Le dé-
part du 21 km sera donné à 9h et ce-
lui pour le 7 km et le 14 km à 10h, rue
de la Pichelotte.
FOOTBALL-P3B NAMUR
2
Sambreville va l'emporter contre
Ligny B sur tapis vert
Sambreville va récupérer deux unités
sur tapis vert contre Ligny B. «Ligny B
s'est aligné le 26 mars avec Michele
Mineo, récupéré d'Onoz suite au for-
fait général de cette équipe», ex-
plique Jean-Jacques Baleau, le coach
sambrevillois. «Après vérification, ce
joueur était affilié dans son nouveau
club depuis le 17 janvier, alors que ce
match devait initialement se dérouler
le... 15 janvier. Il ne pouvait donc
jouer cette rencontre.» A Ligny on ne
conteste pas cette version. Actuelle-
ment, le score de forfait en faveur de
Sambreville reste en proposition de
transaction pour la séance du C.P. du
20 avril. Mais Sambreville devrait
ainsi conforter sa 3e place avec
quatre points d'avance sur Wépion B.
Le tour final se rapproche ainsi pour
les Sambrevillois. Quant aux Lignards
qui perdent un point dans l'aventure,
ils demeurent barragistes avec deux
unités de retard sur le 12e classé.
2
Falisolle A- Petigny/Frasnes 5-1 :
Delco’ comme futur coach
Falisolle/Aisemont a assuré son
maintien hier soir et c'est Frédéric
Delcommène, déjà présent comme
joueur, qui reprendra l'équipe la sai-
son prochaine. «On espère qu'il
continuera aussi un peu à jouer»,
plaisante Didier Hahusseau, qui pour
rappel cédera sa place de président à
Pol Heyvart. «Quant à son fils Boris,
que l'on cite à Profondeville en P1, il
devrait du coup finalement rempiler.
Christophe Vanhauwaert demeurera
T2.» C'était 3-0 au repos. Wallon a
manqué un penalty à 3-1. Les buteurs
sont B. Delcommène (2), Granville
(2) et Fabris. Meunier a sauvé l'hon-
neur à 3-1. A noter que Dorian Fiche-
roulle (Malonne A) évoluera la saison
prochaine à Falisolle.
BRÈVES-OMNI
Cette semaine, l’animateur à la
LFH Benoit Neuville ainsi que Jo-
nathan Vandeberg, coordinateur
technique à la Ligue et qui est aus-
si joueur à Visé (Beneleague), sont
à pied d’œuvre à l’Henallux à Ma-
lonne. Ils s’occupent d’une forma-
tion en handball prodiguée à 26
étudiants en seconde année
d’études d’éducation physique de
l’école. «
Il y a 6 heures de forma-
tion par jour pendant 5 jours
», pré-
cise Benoît Neuville. Le but est de
leur décerner un diplôme de mo-
niteur sportif initiateur en spécifi-
cité handball. Concrètement, la se-
maine se divise en 10 modules, un
par demi-journée. Chacun met
l’accent sur un thème précis. «
Ce
mercredi matin, on travaille le jeu
sur grand espace, ainsi que les tech-
niques et tactiques qui en dé-
coulent. Nous finissons la matinée
par une situation de match. L’après-
midi, on se concentre sur la motrici-
té du jeune handballeur, sur ce que
celui-ci doit maîtriser, avec un côté
ludique
. » Pour valider leur di-
plôme, les étudiants devront en
plus répondre à des question-
naires et effectuer des heures de
stage. «
Cette formation, c’est du ga-
gnant-gagnant pour les deux par-
ties. On peut former là des entraî-
neurs qui dont déjà des pédagogues,
ce qui est un avantage. Pour les étu-
diants, cela fait une corde de plus à
leur arc. Et il y a une demande des
clubs, pour lesquels ils peuvent aller
travailler
. » C’est tout bénéfice
quant à la volonté de la LFH de
structurer les clubs.
Quant aux étudiants de l’Henal-
lux, ils ont eu le choix de partici-
per à cette formation et visible-
ment, ils en sont satisfaits. «
A
l’école, en deuxième année, nous
avons déjà 15 heures consacrées au
handball
», explique François Pi-
hard, 24 ans. «
On y voit les bases,
comme les passes, les shoots, les
dribbles et de l’arbitrage. »
Avec des
spécialistes comme Benoît Neu-
ville et Jonathan Vandeberg, la for-
mation est poussée. «
On débute
une séance avec une heure de théo-
rie avec des vidéos, ainsi on visualise
bien. On a aussi la possibilité de
créer nous-mêmes des exercices.
C’est un juste milieu entre la théorie
et la pratique. On a des formateurs
avec de l’expérience
. » Malonnois,
François Pihard n’est pas un no-
vice dans le handball, car il pra-
tique ce sport depuis deux ans et il
entraîne les jeunes depuis une
grosse année au club de Mettet.
«
Un ami m’en a parlé et dès le pre-
mier entraînement, cela m’a plu. Il
y a toujours du mouvement et on
est obligé de travailler en équipe. Je
cherchais un sport percutant. Je pré-
fère cela au football, en matière de
respect et de fair-play. Le club de
Mettet compte 55 membres.
»
-
G.I.
26 étudiants de l’Henallux formés
Un diplôme de moniteur sportif initiateur en spécificité handball à la clé
Une vingtaine d’étudiants en éducation physique sont formés à l’initiation au handball.
© V.L.