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OMNISPORTS
LA DERNIÈRE HEURE - LES SPORTS
I
LUNDI 19 JUIN 2017
I
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P
be
EN BREF
L
GOLF
>
ERIN HILLS
US Open : la vie en rose pour Justin Thomas
On l’avait annoncé monstrueux, jusqu’à affirmer qu’aucun
joueur ne finirait la compétition sous le par. Or, en finalité, le
parcours de l’US Open s’est surtout fait chahuter par ceux qui
l’ont défié. Sans connaître le nom du vainqueur (les parties se
terminaient la nuit dernière pour nous), on peut déjà affirmer
que celui de Justin Thomas est entré dans la postérité puisque
l’Américain, flanqué d’un pantalon rose du plus bel effet, grâce
à son impressionnante carte de 63 (-9), a établi un nouveau
record sur un tour dans l’histoire de l’US Open. Celui qui, cette
saison, a déjà inscrit trois titres PGA à son palmarès, a signé
une carte d’enfer avec un eagle, après neuf birdies et un seul
bogey. Un exploit qui ne lui avait pourtant pas offert le lea-
dership à l’entame du dernier tour, ce privilège étant la proprité
de son compatriote Brian Harman avec un score de – 12.
Ph. L.
L
HANDBALL > FRANCE-BELGIQUE 32-28
>
MONTBELIARD
“On sort plus grand de cette rencontre”
Clap de fin pour les Red Wolves dans la dernière phase de
qualifications de l’
Euro
2018 avec un match de gala en France
face aux Experts qui ont évolué sans Karabatic et d’autres stars
et qui ont quand même fait la différence (32-28).
“Mais ce n’était
pas vraiment l’équipe B”
, souligne Yérime Sylla.
“On avait quand
même Acambray, Rimili… des joueurs qui ont joué la finale de la
Ligue des Champions ou encore Fabregas qui a signé à Barcelone.
De plus, je rappelle qu’on a perdu d’un seul but contre leur
équipe A.”
Déjà éliminée, la Belgique a toutefois utilisé cette
rencontre pour préparer encore mieux l’avenir.
“On sort plus
grand de cette rencontre que contre la Norvège. On a rivalisé
grâce à une défense intéressante cette fois. Cela s’est joué sur des
deux minutes, à l’expérience. Et j’ai aussi vu que l’on avait un
deuxième gardien. Il faut maintenant rester sur cette dynamique.”
N. Dum.
L
RUGBY > WGPS
>
MALEMORT
Les BelSevens avaient leur place en demi…
Vraiment pas de chance pour notre équipe nationale de rugby à
VII lors de la première manche du
Women Grand Prix Series
, ce
week-end à Malemort, en France. Avec les
Bleues
et les Russes
en matches de poule et en
quart
, les nôtres ont hérité des deux
finalistes de la compétition, soit le top niveau européen. Samedi,
Cécile Blondiau (cinq essais) et consorts avaient assuré la
qualif
pour les quarts de finale de la
Cup
en battant les Suédoises
après des revers contre les Françaises et les Galloises. Diman-
che, le défi face aux Russes était pratiquement injouable pour
les filles de Guillaume Mundele qui s’inclinaient logiquement
46-0. Il restait cependant un beau coup à jouer pour les places à
5 et 6 en cas de succès lors des retrouvailles avec les Galloises.
Las, après avoir fait jeu égal à la pause (7-7), les Belges se sont
inclinées sur le fil (7-12) avant de baisser pavillon face aux
Italiennes (0-27) et décrochent la 8
e
place finale.
T. W.
VOLLEY-BALL > WORLD LEAGUE
ANVERS
“Ce qu’il se fait
DE MIEUX”
BELGIQUE
0 3
FRANCE
8
Les
Red Dragons
sont passés à côté
de leur match face aux Français
A
La Belgique partait avec pas
mal d’ambitions à l’heure de re-
trouver sur sa route les
champions d’Europe
en titre, solides lea-
ders de la
World
League
. Ils ont
vite déchanté.
Même s’ils ont ri-
valisé avec la
France au début
du premier set, les
Bleus
ont vite re-
trouvé de leur superbe
pour ne donner plus aucune
chance à leurs petits voisins.
Pourtant, Laurent Tillie avait
de nouveau fait tourner son ef-
fectif mais même une équipe
française remaniée ne craint
pas les flammes de Dragons
vite refroidis.
“La France était beaucoup trop
forte”,
concède Vytal Heynen
alors que Sam Deroo, son capi-
taine, devait aussi recon-
naître la supériorité
adverse.
“Au niveau de
la qualité, ils ont été
bien meilleurs. Ac-
tuellement, c’est sans
doute la meilleure
équipe du monde.
Même si ça tourne, à
aucun moment elle ne
perd en qualité.”
MALHEUREUSEMENT
, cette dé-
faite diminuait dimanche soir
les chances belges de se quali-
fier pour le
Final Six
de la com-
pétition au Brésil début juillet.
Pourtant, dès la première jour-
née, les
Red Dragons
avaient im-
pressionné contre les USA et la
Serbie mais en
World League
, ce
sont les victoires, plus que les
points, qui déterminent le clas-
sement général. Raison pour la-
quelle le Canada se qualifiait
(avec pourtant 12 points, deux
de moins que la Belgique mais
avec une victoire de plus) alors
que la Belgique était suspendue
aux résultats de la Bulgarie (qui
jouait en Argentine cette nuit)
et de la Pologne face aux USA.
Ces dernières semaines, la
Belgique a en tout cas montré
certaines limites même si des
exploits sont venus relever la
note globale.
“Nous avons manqué de frai-
cheur et nous avons alors commis
d’incroyables erreurs comme con-
tre la France
, explique Heynen.
Nous devons mieux entrer dans
chaque tournoi. Si on fait les
comptes, nous avons perdu trois
fois 3-2 le vendredi. Nous atten-
dons d’être en difficulté pour
prendre des mesures. Nous man-
quons de
fighting spirit
.”
Nathalie Dumont
BELGIQUE :
Van den Dries 13, Deroo
8, Van de Voorde 3, Valkiers, Rousseaux
5, Van de Velde 4. Libéro : Stuer.
Sont
montés au jeu :
Lecat 3, Klinkenberg 1,
Verhees 2, Van Walle 1, Ribbens,
D’Hulst.
LES SETS :
20-25, 16-25, 16-25.
:
Le bloc belge ne fut pas infranchissable face aux
Bleus
.
©
BELGA
“Nous
manquons de
fighting spirit
”
AUTOMOBILISME > DTM
BUDAPEST
MARTIN : TALENT ET STRATÉGIE
8
Dernier sur la grille, troisième à l’arrivée,
Maxime a connu un dimanche de rêve
A
Samedi, à Budapest, théâtre
du troisième week-end DTM de
l’année, notre compatriote en
vit des vertes et des pas mûres.
Une touchette et des problèmes
de freins eurent raison de sa
première journée.
Dimanche matin, il n’en me-
nait toujours pas large, signant
le dix-huitième et dernier
chrono de la séance qualifica-
tive. Il était néanmoins en-
tendu que la précocité de l’ar-
rêt au stand obligatoire per-
mettait aux pilotes de ne pas
être coincés dans un peloton
d’agités. C’est, en grande partie,
grâce à cette stratégie décalée,
que di Resta s’imposa samedi.
Dimanche, c’est Martin qui a
utilisé sa jugeote pour revenir
du diable vauvert et obtenir un
époustouflant podium. À la fin
du premier tour, il effectua son
changement de pneus obliga-
toire, ce qui lui permit de dé-
passer ses camarades, englués
dans le trafic, au rythme d’un
adversaire par tour.
Et ce qui devait arriver arriva.
Martin a réussi une des plus
belles prestations de sa carrière
et il en était ému aux larmes.
“Je suis passé du néant à la lu-
mière en quelques heures. Je me
souviendrai toute ma vie de ce po-
dium hongrois, preuve aussi des
compétences de mon équipe.”
POUR MARTIN, CE FUT
aussi le
podium du talent. Durant les
derniers tours, il eut fort à faire
pour repousser les assauts de
l’Audi de Nico Müller mais il
n’ouvrit pas la moindre petite
porte, convaincu qu’il y avait
déjà assez d’Audi au firma-
ment.
En effet, René Rast s’imposa
devant Mattias Ekström. L’Alle-
mand prit du même coup la
première place du champion-
nat. Ce week-end, l’incroyable
Rast a signé les deux pole posi-
tions et a scalpé sa première
victoire en DTM.
À quelques encablures de la
fin, René Rast prit les devants
au détriment d’Ekström, pour-
tant considéré comme le pilote
que l’on ne dépasse jamais.
Mais qui aurait imaginé le scé-
nario mis en images par
Maxime Martin, par Bart Mam-
paey, le boss de son équipe, et
par une volée de techniciens et
d’ingénieurs, venant principa-
lement de Belgique ? Personne,
sans doute.
Christian Lahaye