Thomas Cauwenberghs, l’ailier droit d’Ivry, défend les couleurs de la Belgique depuis plus de 10 ans. Le match
contre la France, dimanche à Liège dans le cadre des qualifications de l’Euro 2018, il le voit comme un
immense honneur, aussi bien sur le plan personnel que pour le handball de son pays.
Que représente le handball en Belgique ?
C’est un petit sport. Nous sommes environ 10 000 licenciés. Médiatiquement c’est un sport très peu relayé.
Mais les résultats que nous avons obtenu récemment, avec notamment cette qualification pour ce groupe
de qualifications à l’Euro 2018, nous permettent d’émerger un petit peu. On fait ce qu’on peut avec les
moyens que l’on a. Nous ne sommes que trois joueurs professionnels dans l’effectif. Mais si on en est là
aujourd’hui c’est qu’on l’a mérité. Disons que ça va dans le bon sens même si ça va prendre du temps.
Comment vous-êtes vous qualifiés justement ?
Nous sommes passés par un tournoi pré-qualificatif, avec la Grèce et Chypre, puis nous avons remporté
notre barrage contre la Turquie, en aller-retour. Depuis que ce nouveau système a été mis en place, afin
d’éviter des rencontres complètement déséquilibrées lors des qualifications, c’est la première fois que la
Belgique s’en sort.
Que représente pour vous d’affronter l’équipe de France dans cette campagne de qualifications ?
Il y a beaucoup de tapage autour de ce match contre la France. C’est une chance pour nous. Pour la première
fois en dix ans de carrière internationale, un match de la Belgique va passer en direct sur la première chaîne
! C’est exceptionnel. La salle à Liège compte 4 200 places, elle sera remplie puisque plus de 3 500 ont été
écoulées en prévente. Je ne me souviens pas avoir joué devant plus de 1 500 personnes en sélection.
« On ne va pas regarder jouer les Français »