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MERCREDI

6 SEPTEMBRE 2017

© Devaux

Bon départ pour Tuzolana et Villers

P. 34

Meilleure joueuse en 2016, trois

titres de championne de Belgique

et deux Coupes : le palmarès de

Julie Allemand sur le sol belge

était impressionnant. Et forcé-

ment, la compétition nationale

était devenue trop petite pour

une meneuse bourrée de talent.

Difficile, dans ses conditions, de

résister aux sirènes de Lyon AS-

VEL féminin, le club de Tony Par-

ker.

«

Après trois saisons passées à

Braine, j’avais besoin de partir

»,

glissait-elle ce week-end sur le site

internet lyonnais.

«

D’autant que c’est une nouvelle

aventure où tout va changer pour

moi. Le plus court déplacement en

France c’était… le plus long en Bel-

gique ! J’aime également le fait que

ce soit un nouveau chapitre pour le

club, emmené par Parker. C’est

chouette de pouvoir vivre cette his-

toire et de tout mettre en œuvre

pour réaliser une belle saison

. »

« LA FRANCE, UN AUTRE NIVEAU »

Finaliste de l’Eurocup en 2015

avec Braine – «

un événement qui

restera à jamais gravé dans ma mé-

moire

» – la Liégeoise a jeté ses

ambitions européennes aux ou-

bliettes. Tout du moins pour une

saison.

«

Ce n’est sans doute pas plus mal

de ne pas disputer de compétition

européenne pour ma première sai-

son. Le niveau ici est totalement

différent. Ici, toutes les rencontres

seront relevées et proches du ni-

veau continental. C’est un style de

jeu différent auquel je vais devoir

m’adapter. Et, je le redis, c’est l’un

des meilleurs championnats d’Eu-

rope

. »

En terres lyonnaises, elle dé-

couvre en tout cas un tout autre

environnement, très profession-

nel. Une nouvelle étape dans son

ascension vers les sommets.

«

Je travaille auprès d’un staff hu-

main, expérimenté et qui est

concentré sur les détails. Je sens

que je vais apprendre énormément.

Je suis ici depuis deux semaines et

j’ai déjà beaucoup appris. De plus,

je me sens bien et motivée. C’est

dès lors un excellent environne-

ment pour mon évolution. Et puis,

il y a cette ville. Je sens que je vais

tomber amoureuse de Lyon !

»

« LOGIQUE POUR MON

ÉVOLUTION »

Une évolution qui passera par

une saison réussie en LFB, le

championnat de France de basket

féminin. Ce mercredi soir, elle

portera d’ailleurs la vareuse de

Lyon ASVEL pour la première fois

en match amical face à Charnay-

lès-Mâcon.

«

J’ai hâte de débuter. Cela va faire

du bien d’avoir un match dans les

jambes. Tout simplement pour se

comprendre et

se

trouver. Le

groupe a été remanié et on a besoin

de trouver nos marques. Et je

compte tout mettre en œuvre pour

réussir cette première saison. Indi-

viduellement, je suis quelqu’un qui

joue pour les autres. J’aime bien

leur rendre la tâche facile. Au fil

des matches, j’espère engranger de

la confiance afin d’atteindre nos

objectifs collectifs

. »

Draftée en WNBA par Indiana Fe-

ver en 2016, l’ex meneuse des

Castors aspire en tout cas à vivre

la même évolution que sa parte-

naire en équipe nationale, Kim

Mestdagh. Également passée par

les Castors, l’ailière belge a explo-

sé à Charleville-Mézières avant de

décrocher un contrat lucratif en

Turquie cet été…

-

S.HE

.

Elle a retrouvé le chemin des entraînements.

© ASVEL

A

près un été où elle a

préféré récupérer et se

préparer pour sa nou-

velle saison, Julie

llemand a effectué ses pre-

miers pas à Lyon ASVEL. Ce

mercredi, elle disputera son

premier match amical sous ses

nouvelles couleurs. Et elle est

très ambitieuse à l’aube de la

nouvelle saison.

Allemand tombe

amoureuse

de Lyon

L’ex-meneuse des Castors disputera son premier match amical à l’ASVEL ce mercredi soir

BASKET

Habituée à endosser la va-

reuse nationale depuis son

plus jeune âge, Julie Alle-

mand a pourtant dû faire

l’impasse sur l’Euro de cet été.

Une compétition où les Bel-

gian Cats ont décroché le

bronze.

«

Je suis vraiment heureuse

pour mes équipières

», expli-

quait-elle.

«

On montre de plus en plus

que la Belgique compte au

niveau du basket féminin euro-

péen. Mais j’avais besoin de

repos et j’ai travaillé dans mon

coin. C’est la période que je

préfère le plus ; j’estime que le

travail individuel est très im-

portant. Comme Lyon allait être

ma première expérience à

l’étranger, je trouvais cela inté-

ressant de bosser sur les détails

afin de me sentir prête. Mais je

sais que j’ai encore énormé-

ment de pain sur la

planche

! »

-

Elle a manqué l’Euro 2017 et le bronze des Belgian Cats

« J’aime travailler individuellement l’été »

Samedi, les choses sérieuses dé-

buteront en handball pour le

WASH et Tubize. Mais avant

leur entrée en matière en cham-

pionnat, les deux clubs braban-

çons s’affrontaient en 32

es

de fi-

nale de la Coupe de Belgique. Et

les Waterlootois n’ont pas fait

dans la dentelle, ne laissant ja-

mais leurs voisins tubiziens res-

pirer (23-45).

«

Le principal était de passer au

tour suivant avec une équipe qui

n’était pas au complet

», précisait

Bruno Adam, le président de

Waterloo.

«

En face, Tubize était sans doute

affaibli suite à sa relégation à

l’étage inférieur. Nous n’avons

donc pas eu droit à une rencontre

disputée

. »

Toujours est-il que ce premier

match officiel de la saison a per-

mis à Waterloo de poursuivre sa

préparation.

«

Après deux matches amicaux,

cette rencontre de Coupe de Bel-

gique arrivait au meilleur mo-

ment. Cela a permis au groupe de

régler quelques détails et de par-

faire les automatismes

. »

Mais le WASH ne compte pas

s’arrêter en si bon chemin et as-

pire, secrètement, à se hisser jus-

qu’en quarts de finale, comme

en 2013.

«

C’était une excellente expé-

rience ! La Coupe, cela doit per-

mettre au groupe de se libérer et

de profiter d’un match avec

moins de pression

. »

-

S.HE

.

Le WASH rêve de se hisser en quarts de finale

HANDBALL – COUPE DE BELGIQUE

C’est reparti pour un tour.

© Toulet

De son côté, Tubize est loin

d’être prêt à quelques jours

seulement de la reprise du

championnat.

«

Il est clair que le travail sera im-

portant dans les prochaines se-

maines

»,

précisait

Fabrice

D’Hulster, le président du club.

«

Notre équipe se repose sur une

bonne base,

c’est

sûr, mais

manque en ce moment, d’auto-

matismes, de précision, d’audace,

et de caractère. À noter aussi la

particularité de ce derby, où nos

troupes auront évolué seules, sans

leur coach, face à une équipe déjà

bien en jambes et prête plus que

probablement à la lutte pour la

montée en N2

. »

Les prochains jours, et pro-

chaines semaines, seront dès

lors primordiaux pour des Tubi-

ziens qui cherchent encore leurs

marques.

«

Ce ne sera pas un match de réfé-

rence, mais plutôt l’objectif de Tu-

bize à suivre, au vu de la belle pro-

gression du WASH ces deux der-

nières années ! Ce n’est que le dé-

but d’une belle aventure !

»

-

Tubize a encore du travail

Les Sang et Or ont besoin de rythme