

© S.A. IPM 2017. Toute représentation ou reproduction, même partielle, de la présente publication, sous quelque forme que ce soit, est interdite sans autorisation préalable et écrite de l'éditeur ou de ses ayants droit.
19
SPORT RÉGIONAL
LA DERNIÈRE HEURE - LES SPORTS
I
MARDI 26 SEPTEMBRE 2017
I
www.
dh
P
be
HANDBALL > D1
VISÉ
PREMIER SUCCÈS
pour les jeunes Visétois
8
Ils ont battu Eynatten-Raeren sur le long
chemin qui doit les mener au maintien
A
Alors que l’équipe de
BeNeLea-
gue
a battu Aalsmeer, la forma-
tion mosane de D1 a pris le
meilleur sur Eynatten-Raeren
ce week-end. Une victoire à la
saveur particulière pour les
troupes de Davor Peric parce
que c’était la première de la sai-
son mais aussi parce qu’elle a
été acquise face à cinq anciens
Visétois, dont certains avaient
quitté le navire parce que le
club voulait rajeunir les cadres.
“Pour moi, ils étaient toujours
les bienvenus chez nous mais je
peux comprendre qu’ils voulaient
plus de temps de jeu”
, dit Peric.
“Cependant, nous nous inscri-
vons dans un projet. L’an dernier,
il n’y avait pratiquement pas de
passerelles entre l’équipe I et
l’équipe II. Désormais, la commu-
nication est permanente. Tous les
mardis, j’envoie trois jeunes plus
les gardiens à l’entraînement de
BeNeLeague
. Tous les vendredis,
Flajs, Volpi et Hadzic s’entraînent
avec nous. Et quand c’est possi-
ble, nous utilisons la possibilité
de faire redescendre deux jeunes
en championnat.”
Ce fut le cas ce week-end
avec Marchal et Hadzic.
“Louis a
longtemps joué avec les jeunes et
leur apporte déjà beaucoup.
Dans le cas de Hamza, ça fait par-
tie de son processus d’intégra-
tion.”
Si ce premier succès fait du
bien au moral, Davor Peric ne
s’emballe pas.
“Nous savons que
nous ne gagnerons pas souvent
et je ne veux pas entrer dans un
système de comptabilité qui con-
siste à dire qu’il faut autant de
points pour se sauver”
, dit-il.
“Nous aimerions nous maintenir,
évidemment, mais c’est une sai-
son de transition pour tout le
monde et l’essentiel, c’est la for-
mation.”
DANS SON GROUPE,
il peut ce-
pendant encore compter sur
l’un ou l’autre ancien comme
Emmanuel Beckers pour assu-
rer le leadership.
“Il n’a que 26
ans mais il prend ses responsabi-
lités et montre la voie à suivre.
C’est quelqu’un qui n’abandonne
jamais. Nicolas Wauters est plus
discret mais on peut toujours
compter sur lui aussi.”
Il est encore difficile, actuel-
lement, de dire quel jeune
pourrait rejoindre, à terme, le
noyau de BeNeLeague.
“Des
joueurs sont appelés régulière-
ment pour être sur la feuille mais
c’est plus en fonction des besoins
par poste que des qualités intrin-
sèques”
, dit Peric.
Patrice Sintzen
FOOTBALL > P1
OUGRÉE
Barrientos savoure
SON RETOUR
8
Sur les trois derniers
matchs, Barrientos, le
remplaçant, s’est montré décisif
A
Fin mars 2016, Maxime Barrientos an-
nonçait son départ d’Ougrée et rejoi-
gnait Banneux. Cependant, une année
plus tard, le joueur de 27 ans revenait
déjà au bercail.
“J’avais signé à Banneux
car je voulais voir autre chose et prouver
que je pouvais être aussi performant
ailleurs. Mais lors d’un entraînement en
tout début de saison, je me suis brisé les li-
gaments croisés du genou. Je n’ai quasi-
ment pas joué.”
Pour Maxime, un retour à l’Avenue
du Centenaire semblait être la
meilleure option.
“C’était dans l’intérêt
des deux parties. J’habite tout près, à Se-
raing. Puis, le coach me connaît et sait
comment me mettre en confiance. J’estime
que c’est le meilleur club pour que je
puisse retrouver mon niveau. C’est bien
que je sois revenu.”
AVEC UNE TELLE BLESSURE
, son entraî-
neur Alain Colomberotto, tout comme
lui, ne voulaient pas prendre de risques
superflus. Mais le Sérésien dit être de
nouveau en bonne forme.
“Dans ma tête,
j’étais prêt à débuter un match. Après, on
savait que ça restait risqué après avoir eu
une blessure de ce type. J’avais d’ailleurs
eu quelques contractures pendant la pré-
paration. Je ne pense pas être déjà capa-
ble de tenir 90 minutes mais là, je me sens
vraiment bien.”
Malgré trois petites sélections et le
fait qu’il n’ait pas encore été titularisé,
Maxime Barrientos a été décisif à deux
reprises. Des prestations qui, il l’espère,
le feront réintégrer le
onze
de base.
“J’ai
à chaque fois tiré mon épingle du jeu
quand je suis rentré en cours de match.
Contre l’UCE Liège, je marque sur ma pre-
mière touche de balle et face à Xhoffraix,
j’ouvre le score sur pénalty. Donc, oui, je fi-
nirais par être frustré si je n’étais pas ali-
gné d’entrée par la suite.”
Joachim Gilles
FOOTBALL > P1
DISON
PAS DE SOUCI
avec l’étiquette de favori
8
Le Stade Disonais vient d’aligner trois victoires
de rang. L’équipe verviétoise se met doucement
sur les bons rails
A
“Mauvaise préparation, mauvais dé-
but de championnat !”
C’est ainsi que
Philippe Derwa résumait, de façon
très directe, la situation de son
équipe au soir de la défaite surprise
face à Warsage, il y a un peu plus de
trois semaines. Expérimenté et pa-
tient, le coach hesbignon s’est attelé
à la tâche. Si le Stade Disonais reste
largement perfectible dans le jeu, il
vient d’enfiler trois succès qui le po-
sitionnent aujourd’hui dans le trio
de tête.
“Je commence un peu à m’attarder
au classement
, dit le grand Phil.
Il y a
pas mal de surprises et je pense que
Raeren-Eynatten sera un de nos rivaux
les plus dangereux. J’ai le sentiment
que ce long championnat sera difficile
pour toutes les équipes.”
Dans l’ombre du leader germano-
phone, les Disonais n’échapperaient
donc pas au constat de leur entraî-
neur, eux qui sont un peu mieux en
jambes que d’autres favoris présu-
més ou déclarés, comme Warnant
ou Fize.
“À part trois joueurs (Mosca, Van
Hove et Marinacci), tous mes gars sont
désormais prêts pour partir à la guerre
(sic)”
, prévient celui qui affiche la
particularité d’être le seul des dix-
huit entraîneurs de l’élite à être
monté de P1 à l’échelon national, et
à deux reprises avec Aywaille et Huy
plus récemment.
“J’ai toujours dit que
Dison doit faire partie du Top 3. Porter
l’étiquette de favori ne m’embête pas
du tout,
assure-t-il.
Même si j’entends
bien que la plupart de mes collègues
pensent que Warnant aura le dernier
mot dans la course au titre.”
UNE COURSE
lancée puisque les gros
bras vont, petit à petit, trouver leur
rythme de croisière. Raeren-Eynat-
ten et le Stade Disonais ont embrayé
les premiers, bien que Derwa n’ait
pas encore toutes les réponses à ses
interrogations. Le Momallois sait
qu’il dispose en Benoît Closset d’un
buteur patenté, capable de lui sortir
une épine hors du pied comme ce
fut le cas avant-hier à Beaufays.
Mais il cherche encore l’équilibre
dans son triangle en milieu de ter-
rain, où Duthoo, Mosca et Kaluanga
se relaient dans un rôle de senti-
nelle. Ce Dison-là gagne, mais il lui
reste encore du pain sur la planche.
Yves Hardy
:
Dison favori! Philippe Derwa n’a aucune difficulté à évoluer avec cette étiquette.
©
MARQUET
“À part trois, tous mes
gars sont désormais
prêts pour partir à la
guerre”