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SPORT RÉGIONAL

LA DERNIÈRE HEURE - LES SPORTS

I

MARDI 26 SEPTEMBRE 2017

I

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P

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HANDBALL > D1

VISÉ

PREMIER SUCCÈS

pour les jeunes Visétois

8

Ils ont battu Eynatten-Raeren sur le long

chemin qui doit les mener au maintien

A

Alors que l’équipe de

BeNeLea-

gue

a battu Aalsmeer, la forma-

tion mosane de D1 a pris le

meilleur sur Eynatten-Raeren

ce week-end. Une victoire à la

saveur particulière pour les

troupes de Davor Peric parce

que c’était la première de la sai-

son mais aussi parce qu’elle a

été acquise face à cinq anciens

Visétois, dont certains avaient

quitté le navire parce que le

club voulait rajeunir les cadres.

“Pour moi, ils étaient toujours

les bienvenus chez nous mais je

peux comprendre qu’ils voulaient

plus de temps de jeu”

, dit Peric.

“Cependant, nous nous inscri-

vons dans un projet. L’an dernier,

il n’y avait pratiquement pas de

passerelles entre l’équipe I et

l’équipe II. Désormais, la commu-

nication est permanente. Tous les

mardis, j’envoie trois jeunes plus

les gardiens à l’entraînement de

BeNeLeague

. Tous les vendredis,

Flajs, Volpi et Hadzic s’entraînent

avec nous. Et quand c’est possi-

ble, nous utilisons la possibilité

de faire redescendre deux jeunes

en championnat.”

Ce fut le cas ce week-end

avec Marchal et Hadzic.

“Louis a

longtemps joué avec les jeunes et

leur apporte déjà beaucoup.

Dans le cas de Hamza, ça fait par-

tie de son processus d’intégra-

tion.”

Si ce premier succès fait du

bien au moral, Davor Peric ne

s’emballe pas.

“Nous savons que

nous ne gagnerons pas souvent

et je ne veux pas entrer dans un

système de comptabilité qui con-

siste à dire qu’il faut autant de

points pour se sauver”

, dit-il.

“Nous aimerions nous maintenir,

évidemment, mais c’est une sai-

son de transition pour tout le

monde et l’essentiel, c’est la for-

mation.”

DANS SON GROUPE,

il peut ce-

pendant encore compter sur

l’un ou l’autre ancien comme

Emmanuel Beckers pour assu-

rer le leadership.

“Il n’a que 26

ans mais il prend ses responsabi-

lités et montre la voie à suivre.

C’est quelqu’un qui n’abandonne

jamais. Nicolas Wauters est plus

discret mais on peut toujours

compter sur lui aussi.”

Il est encore difficile, actuel-

lement, de dire quel jeune

pourrait rejoindre, à terme, le

noyau de BeNeLeague.

“Des

joueurs sont appelés régulière-

ment pour être sur la feuille mais

c’est plus en fonction des besoins

par poste que des qualités intrin-

sèques”

, dit Peric.

Patrice Sintzen

FOOTBALL > P1

OUGRÉE

Barrientos savoure

SON RETOUR

8

Sur les trois derniers

matchs, Barrientos, le

remplaçant, s’est montré décisif

A

Fin mars 2016, Maxime Barrientos an-

nonçait son départ d’Ougrée et rejoi-

gnait Banneux. Cependant, une année

plus tard, le joueur de 27 ans revenait

déjà au bercail.

“J’avais signé à Banneux

car je voulais voir autre chose et prouver

que je pouvais être aussi performant

ailleurs. Mais lors d’un entraînement en

tout début de saison, je me suis brisé les li-

gaments croisés du genou. Je n’ai quasi-

ment pas joué.”

Pour Maxime, un retour à l’Avenue

du Centenaire semblait être la

meilleure option.

“C’était dans l’intérêt

des deux parties. J’habite tout près, à Se-

raing. Puis, le coach me connaît et sait

comment me mettre en confiance. J’estime

que c’est le meilleur club pour que je

puisse retrouver mon niveau. C’est bien

que je sois revenu.”

AVEC UNE TELLE BLESSURE

, son entraî-

neur Alain Colomberotto, tout comme

lui, ne voulaient pas prendre de risques

superflus. Mais le Sérésien dit être de

nouveau en bonne forme.

“Dans ma tête,

j’étais prêt à débuter un match. Après, on

savait que ça restait risqué après avoir eu

une blessure de ce type. J’avais d’ailleurs

eu quelques contractures pendant la pré-

paration. Je ne pense pas être déjà capa-

ble de tenir 90 minutes mais là, je me sens

vraiment bien.”

Malgré trois petites sélections et le

fait qu’il n’ait pas encore été titularisé,

Maxime Barrientos a été décisif à deux

reprises. Des prestations qui, il l’espère,

le feront réintégrer le

onze

de base.

“J’ai

à chaque fois tiré mon épingle du jeu

quand je suis rentré en cours de match.

Contre l’UCE Liège, je marque sur ma pre-

mière touche de balle et face à Xhoffraix,

j’ouvre le score sur pénalty. Donc, oui, je fi-

nirais par être frustré si je n’étais pas ali-

gné d’entrée par la suite.”

Joachim Gilles

FOOTBALL > P1

DISON

PAS DE SOUCI

avec l’étiquette de favori

8

Le Stade Disonais vient d’aligner trois victoires

de rang. L’équipe verviétoise se met doucement

sur les bons rails

A

“Mauvaise préparation, mauvais dé-

but de championnat !”

C’est ainsi que

Philippe Derwa résumait, de façon

très directe, la situation de son

équipe au soir de la défaite surprise

face à Warsage, il y a un peu plus de

trois semaines. Expérimenté et pa-

tient, le coach hesbignon s’est attelé

à la tâche. Si le Stade Disonais reste

largement perfectible dans le jeu, il

vient d’enfiler trois succès qui le po-

sitionnent aujourd’hui dans le trio

de tête.

“Je commence un peu à m’attarder

au classement

, dit le grand Phil.

Il y a

pas mal de surprises et je pense que

Raeren-Eynatten sera un de nos rivaux

les plus dangereux. J’ai le sentiment

que ce long championnat sera difficile

pour toutes les équipes.”

Dans l’ombre du leader germano-

phone, les Disonais n’échapperaient

donc pas au constat de leur entraî-

neur, eux qui sont un peu mieux en

jambes que d’autres favoris présu-

més ou déclarés, comme Warnant

ou Fize.

“À part trois joueurs (Mosca, Van

Hove et Marinacci), tous mes gars sont

désormais prêts pour partir à la guerre

(sic)”

, prévient celui qui affiche la

particularité d’être le seul des dix-

huit entraîneurs de l’élite à être

monté de P1 à l’échelon national, et

à deux reprises avec Aywaille et Huy

plus récemment.

“J’ai toujours dit que

Dison doit faire partie du Top 3. Porter

l’étiquette de favori ne m’embête pas

du tout,

assure-t-il.

Même si j’entends

bien que la plupart de mes collègues

pensent que Warnant aura le dernier

mot dans la course au titre.”

UNE COURSE

lancée puisque les gros

bras vont, petit à petit, trouver leur

rythme de croisière. Raeren-Eynat-

ten et le Stade Disonais ont embrayé

les premiers, bien que Derwa n’ait

pas encore toutes les réponses à ses

interrogations. Le Momallois sait

qu’il dispose en Benoît Closset d’un

buteur patenté, capable de lui sortir

une épine hors du pied comme ce

fut le cas avant-hier à Beaufays.

Mais il cherche encore l’équilibre

dans son triangle en milieu de ter-

rain, où Duthoo, Mosca et Kaluanga

se relaient dans un rôle de senti-

nelle. Ce Dison-là gagne, mais il lui

reste encore du pain sur la planche.

Yves Hardy

:

Dison favori! Philippe Derwa n’a aucune difficulté à évoluer avec cette étiquette.

©

MARQUET

“À part trois, tous mes

gars sont désormais

prêts pour partir à la

guerre”