Table of Contents Table of Contents
Previous Page  335 / 424 Next Page
Show Menu
Previous Page 335 / 424 Next Page
Page Background

38

38

SAMEDI

23 SEPTEMBRE 2017

Ce dimanche, les trois meilleures

formations du pays se disputeront

la Supercoupe 2017. La compéti-

tion était planifiée depuis plus de

dix ans en début de saison mais la

fédération a décidé de la repro-

grammer en septembre. Comme

de coutume, Kerksken, champion

de Belgique, Thieulain, son dau-

phin, et Baasrode, le troisième à

l’issue de la phase classique du

championnat, sont à l’affiche.

C’est la quatrième édition consé-

cutive où ces trois formations se

disputent le trophée.

Les Leuzois auront à coeur de finir

en apothéose leur saison remar-

quable. Kerksken est le favori mais

les Canaris restent toutefois sur

une solide victoire face à leurs ri-

vaux dans une lutte à sept jeux.

Thieulain avait dominé les Alos-

tois au Maurice de Sirault (7-2),

même si la finale des playoffs a

tourné en faveur de Kerksken.

Tanguy Métayer et ses équipiers

ont encore faim. Les deux ténors

devront tout de même se méfier

de Baasrode et de Geoffrey Fre-

butte. Le petit milieu sera motivé à

l’idée de terminer sur une bonne

note son aventure avec le club

flandrien avant de porter la va-

reuse de Maubeuge.

-

G.L.

Thieulain : la

Supercoupe pour

finir en beauté?

JEU DE BALLE

Le clou du spectacle !

© B.L.

Le coup d’envoi de la nouvelle

saison de water-polo sera donné

ce samedi pour nos équipes ré-

gionales qui devraient à nou-

veau bien figurer au sein de

l’élite belge de Superleague.

Quelques modifications ont été

apportées pour cette nouvelle

campagne sportive. Si aucun

des pensionnaires de l’an der-

nier n’est descendu en D2, une

nouvelle formation a rejoint la

Superleague. Le Brussels évo-

luant maintenant dans un bas-

sin aux bonnes dimensions, la

division

comptera

neuf

équipes. Et l’une d’entre elles

sera « bye » chaque week-end.

La phase classique se compose-

ra de deux affrontements entre

chaque équipe, une fois à do-

micile et une fois en déplace-

ment.

Au terme des 16 journées de

phase classique, les 4 premiers

se disputeront le titre à l’occa-

sion de playoffs.

C’est là qu’interviennent les

principaux changements ! Il y

aura trois journées de playoffs,

la première se déroulera pour

les 4 équipes chez le troisième

de la phase classique avec un

affrontement entre les équipes

classées 1-4 et 2-3. La journée

suivante verra s’opposer les

équipes 1-3 et 2-4 chez le

deuxième de la phase classique

tandis que la dernière journée

chez le vainqueur de la phase

classique opposera les forma-

tions 1-2 et 3-4. L’équipe comp-

tabilisant le plus de points à

l’issue de ces trois journées sera

sacrée championne.

La phase classique vaudra

quand même le détour puisque

les points engrangés seront divi-

sés par deux et arrondis à l’uni-

té inférieure. Du coup, celle-ci

aura un réel intérêt. Cela pour-

rait donner un léger avantage

aux équipes régulières durant

cette phase classique tandis que

la division des points maintien-

dra un suspense qui aurait pu

être quasi nul si une équipe ve-

nait à remporter toutes ses ren-

contres de phase classique.

Les cinq derniers classés se dis-

puteront quant à eux des play-

downs sur lesquels on ne

s’étendra pas puisqu’il ne de-

vrait à nouveau pas y avoir de

descendant cette saison. Si

Mouscron et Tournai ambi-

tionnent les playoffs, nul doute

que Malines et Anvers auront le

même objectif, comme l’an der-

nier tandis que Courtrai et La

Louvière peuvent espérer en

faire partie.

Mons, le Brussels et Bruges de-

vraient quant à eux être plus

en retrait et tenter de créer

quelques surprises.

-

DA.D.

Tournai et Mouscron visent bien sûr les playoffs.

© Bernard Libert

L

e CNT et les Dauphins

entament la phase clas-

sique du championnat de

D1 ce week-end. Une

phase classique à l’issue de

laquelle les points seront divi-

sés en deux…

Début du championnat qui se clôturera par des playoffs en trois journées

WATER-POLO

Nouvelle formule en water-polo

Pour cette troisième journée de

championnat, l’Estu ira défier

la formation de Merksem, celle-

là même qui a empêché les

Tournaisiens d’accéder à la Be-

neleague la saison dernière.

Mais bien des choses ont chan-

gé depuis lors puisque le coach

adverse de l’époque n’était

autre que Luc Vercauteren, ce-

lui-là même qui fait actuelle-

ment les beaux jours de l’Estu.

Si le coach aura sans doute à

cœur que ses hommes s’im-

posent, il faudra se méfier de ce

match.

0/2 POUR MERKSEM

En effet, Merksem vient de su-

bir deux revers consécutifs et se

doit de prendre des points s’il

ne veut pas déjà être distancé de

manière trop importante dans

la lutte aux deux premières

places, tandis que certains An-

versois voudront sans doute

prouver à leur ancien coach de

quoi ils sont capables. Luc Ver-

cauteren trouvera-t-il dès lors la

parade face à son ancien club ?

Ce dernier semble en tous les

cas satisfait du travail mené par

ses nouvelles ouailles estudian-

tines, même si le niveau de jeu

est encore perfectible.

-

DA.D.

Retrouvailles

pour le coach

Vercauteren

HANDBALL – N1

Revanche à prendre.

© D.R.

La Louvière,

Courtrai et

Malines seront

de solides

concurrents

Pour cette journée inaugurale,

le calendrier a réservé des

matches pièges aux deux

équipes de Wapi. Mouscron re-

cevra Malines, la seule équipe à

être venue chercher des points

dans le bassin des Dauphins l’an

passé… lors de la première jour-

née. De son côté, Tournai rece-

vra une formation de la Lou-

vière qui compte bien lutter

pour une place aux play-offs et

qui a transféré pas moins de

trois anciens joueurs du CNT.

Ainsi, Arnaud Albert, Olivier

Huart ou encore Julien Vreux re-

trouveront leurs anciens équi-

piers et auront sans doute très à

cœur de se montrer et de jouer

un vilain tour aux hommes de

Martin Bomba. Ces premières

rencontres risquent dès lors de

directement donner le ton d’une

saison qui s’annonce relative-

ment ouverte.

-

DA.D.

Des matches pièges pour commencer

Retrouvailles avec trois anciens pour les Tournaisiens

Bon départ souhaité !

© BL

En 2018, Alana Castrique pas-

sera un cap dans sa carrière

sportive en accédant au rang

des élites, sous les couleurs de

l’équipe belge Lotto-Soudal La-

dies.

On sent la Ploegsteertoise mo-

tivée comme jamais à l’idée

d’endosser le maillot rouge et

blanc aux lettres noires.

« PAS À ROUGIR »

Et son expérience mondiale de

cette semaine a décuplé ses en-

vies sportives. «

Je suis sortie un

peu déçue de mon contre-la-

montre du début de semaine

avec une 23e place alors que je

pouvais viser le top-15

», ex-

plique Alana Castrique. «

J’au-

rais dû m’écouter, et pas les

autres, et y aller à fond dès le dé-

part. C’est une chose que j’ai ap-

pris pour le futur. Vendredi,

dans la course en ligne, je ter-

mine 34e, sans déception dans

la mesure où le parcours était

plutôt dessiné pour les grim-

peuses. Mais je n’ai pas à rougir

car j’étais au cœur du niveau

mondial. La championne du

monde italienne Elena Pirrone

était au-dessus du lot.

»

« TOUT FAIRE À FOND »

La péninsulaire a tenu tête,

toute seule, dans toute la fi-

nale au groupe de chasse et au

peloton tout proche. «

J’ai pour

ma part donné le meilleur de

moi-même

», poursuit Alana

Castrique. «

Onm’avait dit qu’il

fallait que je sois dans le top-15,

une place que j’ai réussi à

conserver jusqu’au 3e passage

(sur 4) de la grosse difficulté, qui

était vraiment le passage de trop

pour moi. Je me suis retrouvée

dans un groupe de chasse d’une

vingtaine de coureuses. Dans le

dernier tour, j’ai encore accéléré

pour revenir sur un groupe à

l’avant, dans le dernier une cou-

reuse a essayé de partir et j’ai es-

sayé de prendre sa roue. Au

sprint, les jambes n’étaient hé-

las plus là. Mais je suis contente

de ma prestation. L’essentiel,

pour moi, a été la manière. Ma

condition est bonne et je n’ai

pas ressenti de douleurs au ge-

nou. Ce qui m’avait perturbée

ces derniers temps. La côte prin-

cipale m’a été fatale: elle n’était

pas une des plus dures, certes,

mais ce qui fut difficile, c’est le

rythme de course quand on pas-

sait par là. Cela me montre

l’écart qui me sépare encore du

tout haut niveau.

»

Mais elle peut y parvenir...

-

ERIC CORNU

Belle performance !

© Photonews

A

lana Castrique a dou-

blé à Bergen avec le

championnat du

monde de contre-la-

montre et, hier, le championnat

du monde de course en ligne. La

jeune Ploegstreetoise était

consciente de son potentiel et

sort de son mondial avec deux

courageuses 23e et 34e places

et, surtout, avec une tonne d’ex-

périence en plus.

La coureuse de Ploegsteert a terminé à la 34e place du mondial des juniores

CYCLISME - CHAMPIONNATS DU MONDE

« Le plein d’expérience à Bergen »

Alana Castrique peut être satis-

faite de ses deux prestations

mondiales à Bergen, un mois et

demi après ses deux champion-

nats d’Europe à Herning. Privée

d’une très large partie de la saison

2016 suite à une grosse chute en

début de campagne, la future

coureuse de Lotto-Soudal Ladies

croque la saison 2017 à pleines

dents. «

Je sais ce que je dois faire et

je sais aussi que je vais pouvoir

augmenter mes heures d’entraîne-

ment, ma marge de progression est

grande

», explique Alana Cas-

trique, qui ne veut pas encore

tirer un trait en dessous de sa

campagne 20170. «

J’irai jusqu’à la

mi-octobre pour disputer le Chrono

des Nations aux Herbiers en Vendée

(15/10). Je n’avais pas pu y courir en

2016, suite à mes problèmes phy-

siques.

» Une belle prestation, ce

dont elle est capable, pourrait

ponctuer une très belle fin de la

campagne chez les juniores pour

la Ploegsteertoise.

-

La suite…

Rendez-vous au Chrono des Nations