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VENDREDI

15 SEPTEMBRE 2017

Ce n’est pas le sport le plus

médiatisé et, pourtant, il ga-

gnerait à être connu. C’est que

le water-polo est spectaculaire,

intense et, souvent même, as-

sez violent. Amateurs de sensa-

tions fortes, préparez le maillot

pour une plongée dans les bas-

sins.

Commençons par planter le

décor. Le water-polo se joue à 7

contre 7 (dont un gardien) sur

un terrain de 30X20 mètres où

les poloïstes, comme on les ap-

pelle, n’ont jamais pied. La du-

rée d’un match ? 4 quart

temps de 8 minutes.

«

C’est un sport qui ressemble

un peu au handball

», vulgarise

Cédric Conrad, responsable de

l’équipe de Seraing, pour per-

mettre de se représenter plus

facilement le jeu.

Le sport est intense et n’a que

peu d’arrêts de jeu. Les change-

ments sont volants et peuvent

se faire durant le jeu. Par

ailleurs, les règles même du

jeu font que les mouvements

sont

nombreux

puisque

chaque phase d’attaque a 30

secondes pour se dérouler.

Le water-polo demande, de fac-

to, une condition physique

énorme car, si un joueur peut

parcourir jusqu’à 4 km dans

l’eau, même rester statique de-

mande une débauche d’éner-

gie puisqu’il faut rester en sur-

face. Quand un joueur a le bal-

lon, il est tout à fait permis de

le couler pour lui chiper. Et il

faut résister. «

Le nez,

les

doigts… J’ai déjà eu tout cassé

»,

sourit Max Dallemagne, du

même club. De plus, les

joueurs ne s’appuyant que sur

l’eau lorsqu’ils passent ou

tirent, le corps est mis à rude

épreuve pour sortir de l’eau.

«

Certains

sortent

jusqu’au

maillot

», indique Cédric. Es-

sayez la prochaine fois que

vous irez à la piscine pour

vous rendre compte…

Tactique, cette discipline l’est

également. «

On joue en fonc-

tion des forces et faiblesses de

l’adversaire mais il y a aussi l’as-

pect exclusion qui est à prendre

en compte. On peut travailler

jusqu’à 4 ou 5 tactiques diffé-

rentes pour cela

», avance-t-il

encore.

Hélas, trouver de nouveaux

joueurs est parfois compliqué.

«

D’une part parce que le sport

est peu médiatisé et, d’autre

part, parce qu’il faut des jeunes

avec déjà un bon niveau de na-

tation

», note Cédric. Pas éton-

nant qu’on ait souvent des na-

geurs qui se recyclent dans le

water-polo une fois leur car-

rière « en ligne » terminée.

Seraing peut malgré tout

compter sur un noyau d’une

vingtaine de joueurs (et 50 en

comptant les jeunes). Du côté

d’Eupen, ce sont une quaran-

taine de joueurs qu’on compte

(première, réserve, U15) alors

qu’Ensival possède en ses rangs

une trentaine de poloïstes.

INFOS PRATIQUES

Le club de Seraing organisera

le 17 septembre un essai gra-

tuit. Infos et renseignements

sur la page facebook du club :

facebook.com/esnseraingwater-

polo

et

conradcedric@gmail.com

.

Eupen organisera également

un entraînements ouvert le 16

septembre prochain, de 17 à

18h30 pour les jeunes de 10 à

15 ans dans le cadre de la 3

e

semaine européenne du sport.

Renseignements : Frédéric Ma-

renne au 0474/453.933

Le club d’Ensival organise, lui,

tous les samedis, de 14h à 15h,

à la piscine de Verviers, une

séance d’initiation pour les dé-

butants. Renseignements : Ju-

lien

Willems

au

0499/

198.857

-

JULIEN DENOËL

Le water-polo se joue à 7 contre 7 (dont un gardien) sur un terrain de 30X20 mètres.

© Kip

M

i-septembre, la

saison de water-polo

reprendra en Bel-

gique. Trois clubs

dans notre province sont concer-

nés : Seraing, Eupen et Ensival.

L’occasion de partir à la décou-

verte de ce sport aquatique

spectaculaire.

Eupen et Ensival vont entamer une nouvelle saison d’un sport qui reste à découvrir

WATER-POLO

Intense et surtout très spectaculaire

« Le nez, les

doigts… J’ai déjà

eu tout cassé »

Max Dallemagne

Gym artistique

Maxime Gentges aux

Internationaux de France

Avant de s’envoler pour les

championnats du monde à

Montréal, le Malmédien

Maxime Gentges sera ce

week-end aux Internatio-

naux de France à Paris, une

manche comptant pour la

Coupe du Monde.

-

O.D.

Omnisports

Le Mâm’dî sport day 2017,

c’est ce dimanche

Le ‘Mâm’dî Sport Day’, c’est

une porte ouverte dans les

clubs sportifs malmédiens

et c’est ce dimanche de 11h

à 17h au hall omnisports

de Malmedy. Tennis de

table, basket, volley, bad-

minton, football, handball,

gymnastique, danse, GRS,

tir à l’arc, karaté, athlé-

tisme, rugby, arts mar-

tiaux, etc. seront au pro-

gramme. C’est l’occasion

de pouvoir rencontrer les

responsables des clubs, de

poser des questions et, qui

sait, de s’inscrire. Plusieurs

initiations seront possibles.

C’est aussi une journée ré-

créative avec un mur d’es-

calade, des châteaux gon-

flables, du maquillage

pour les enfants, des ba-

lades à poneys, etc.

-

BRÈVES

Après une saison 2016-2017

décevante avec le Team

April Motors Events, le

Stembertois Grégory Fastré

démarre ce week-end la sai-

son 2017-2018 du cham-

pionnat du monde d’endu-

rance. Cap dès lors sur le

mythique Bol d’Or.

Absent des essais privés pré-

Bol d’Or à la fin du mois

d’août, notre pilote régional

a pris ses marques dès le dé-

but de la semaine sur le cir-

cuit Paul Ricard, au Castel-

let.

Au guidon de la Honda

CBR1000RR #50, le Stember-

tois a pour équipiers Mat-

thieu Lagrive et un nouveau

venu, Baptiste Guittet.

«

Transfuge du Team Junior

Team LMS 72, il avait œuvré

au

titre de vice-champion

stocksport de la 50 et viendra

compléter l’équipage de cette

saison

2017-2018

», avait

communiqué le team à la

fin du mois d’août. «

Après

une

saison

2016-2017

quelque peu difficile, tout le

monde aura à cœur de termi-

ner au plus haut du classe-

ment

», ajoutait le Team

April Motors Events, qui

avait fait l’impasse sur la

dernière manche de la sai-

son 2016-2017 à Suzuka en

juin, afin de mettre le pa-

quet pour être compétitif

cette saison.

Au Bol d’Or, des essais offi-

ciels figuraient déjà au pro-

gramme ce jeudi, avec des

essais libres en matinée puis

la première séance d’essais

qualificatifs dans le courant

de l’après-midi et enfin des

essais de nuit entre 20h30

et 21h30. La deuxième

séance d’essais qualificatifs

se déroulera ce vendredi

matin.

Le départ de la course,

longue de 24 heures, sera

donné ce samedi à 15

heures.

-

O.D.

MOTO – MONDIAL D’ENDURANCE

Grégory Fastré est au Bol

d’Or, 1

re

manche de la saison

Grégory Fastré.

© J. Godin

Évoluant à nouveau en Divi-

sion 3 cette année (avec Se-

raing, La Louvière, Gand, Wa-

regem, Roulers, Charleroi,

Merksem et Hasselt), Eupen

tient à vivre une meilleure sai-

son que la précédente.

«

Nous avions remporté les play-

down pour nous sauver

», rap-

pelle Frédéric Marenne, le pré-

sident. «

Notre maître à jouer

avait été absent pour les trois

quarts des matchs. Cette année,

on veut terminer dans la pre-

mière moitié de tableau

», in-

dique-t-il.

Un objectif qui sera couplé au

challenge d’intégrer de nom-

breux jeunes en équipe pre-

mière.

«

Il y en aura beaucoup. Sur les

7 titulaires de base, la moitié n’a

pas 20 ans cette année

», précise

le président. «

Mais nous avions

déjà commencé à nous préparer

l’an

dernier

en

donnant

quelques minutes par-ci par-là à

certains jeunes lors de matchs

plus faciles. D’ailleurs, notre

gardien actuel, qui a 17 ans, en

a ainsi profité la saison passée.

»

C’est d’ailleurs dans le même

ordre d’idée qu’Eupen a créé

cette année une équipe ré-

serve. «

Comme nous n’avions

pas de U20, nos U17 monteront

directement dans cette catégo-

rie.

»

Eupen débutera sa saison le 15

septembre avec une rencontre

de Coupe à Hasselt. Suivra un

premier match de champion-

nat le 23 à Seraing.

ENSIVAL : PLAYOFFS !

À Ensival, évoluant lui en D4,

on affiche ses ambitions sans

détour : «

L’an dernier, le top 6

permettait de participer aux

play-offs pour monter en D3.

C’est l’objectif que nous nous

sommes fixés au début du mois

de

juillet

», révèle Julien

Willems, responsable de

l’équipe verviétoise. À ceci

près que cette année, seul le

champion montera alors que

le deuxième jouera un bar-

rage. «

C’est donc plus pour la

symbolique

», précise Julien.

«

Ce top 2 sera compliqué pour

nous-même si on a les armes

pour embêter tout le monde,

sauf Ixelles. C’est difficile pour

nous de nourrir de grandes am-

bitions car il y a un manque de

dynamique pour le water-polo à

Verviers. Il faut des bons na-

geurs impliqués et l’entente

sportive avec Verviers Natation

n’est pas optimale. Ils ont les

meilleurs nageurs mais ils ne les

autorisent pas à venir jouer à

Ensival

», regrette-t-il encore.

Ensival débutera sa saison le

30 septembre avec la récep-

tion de Genk. Les autres adver-

saires de sa série sont : Ciney,

Dendermonde,

Soignies,

Ixelles, Malines, Hasselt B et

Blankenberge.

Présent avec Eupen en D3, Se-

raing visera lui une place dans

le haut de la colonne de

gauche, sans spécialement

ambitionner la montée. «

On

va viser le top 4. On perd plu-

sieurs joueurs et on doit intégrer

des jeunes. J’ai 27 ans et je fais

partie des 4 plus âgés de

l’équipe

», explique-t-il. «

Mais,

sur le long terme, on vise la re-

montée en D2. Pas en 2 ans,

mais assez rapidement quand

même.

»

-

J.D.

Jeunesse eupenoise et ambitions ensivaloises

Eupen joue en coupe ce week-end, Ensival commencera le championnat le 30 septembre

Tout en restant l’assistant-coach

de Steve Jovenau, Lionel Bosco en-

filera à nouveau la vareuse de

joueur et aidera l’Union Huy Bas-

ket lors des prochains matches du

championnat de R2. L’ex-distribu-

teur de Mons et Liège, notam-

ment, apportera une expérience

capitale à ses jeunes coéquipiers.

«

Aucune place de joueur profes-

sionnel n’est actuellement libre sur

le marché

» explique le joueur. «

Je

reste à disposition des clubs profes-

sionnels qui auraient besoin de mes

services. Mais l’envie de jouer et de

garder le rythme de la compétition

me ronge depuis le mois de mai der-

nier. La blessure de Romain Machi-

roux a précipité ma décision : je vais

aider Huy en R2.

»

Ce besoin de renouer avec la com-

pétition sera entièrement profi-

table aux jeunes joueurs hutois.

«

J’ai envie d’apporter mon expé-

rience et de guider les plus jeunes

»

confirme Lionel Bosco. «

Mais je

n’arrive pas comme un magicien. Je

suis

pour

aider

l’équipe,

conseiller les jeunes et décrocher des

résultats. Je ne perds pas mon rôle

d’assistant-coach. Mais ce sera sym-

pa de porter à nouveau la vareuse de

Huy après 12 années éloignées du

club.

»

Sur proposition du coach et du

joueur, la décision a été validée

mercredi soir par le comité de

l’Union Huy Basket. L’intégration

de Lionel Bosco est destinée à faire

progresser les jeunes, insiste le

coach.

«

L’an dernier, nous avions Barry

Mitchell qui imposait un charisme à

l’équipe

» analyse Steve Jovenau.

«

Cette année, Lionel Bosco va ap-

porter son expérience, sa vitesse et

sa créativité à nos jeunes. Il propose-

ra aussi sa lecture tactique excep-

tionnelle à nos jeunes distributeurs.

Enfin, si Lionel est avant tout un dis-

tributeur, il fera un ailier parfait en

R2 en remplacement de RomainMa-

chiroux. Les résultats seront impor-

tants. Mais je vais veiller à trouver le

bon équilibre pour que cette inté-

gration soit profitable à l’équipe.

»

Les premiers pas de Lionel Bosco

avec la vareuse de l’Union Huy

Basket devraient se dérouler same-

di soir lors du match de cham-

pionnat à Andenne.

-

NICOLAS GIMENNE

Déjà assistant-coach, Lionel

Bosco va jouer avec Huy

BASKET - RÉGIONALE 2

Douze ans après, Bosco va rejouer avec le maillot noir et jaune.

© PN