Persoverzicht februari 2017

MERCREDI

FÉVRIER 2017

La colère des coaches de P2

P.36

Balayé à l’aller (33-15), Mont-sur-

Marchienne avait à cœur de ne

pas être ridicule pour son derby

retour face au HBC Charleroi-Ran-

sart, leader incontestable en Pro-

motion. Mais la mission se voulait

compliquée, au vu des nombreux

forfaits au Sporting. «

Nous avions

plusieurs

absents

de marque,

l’équipe étant affaiblie par une épi-

démie de grippes

», nous expli-

quait le buteur local Arnaud Fus-

tin (40 ans). «

Claudio Mastromat-

teo

(NDLR : également président

du club, 48 ans)

et moi avons

même dû jouer malades.

Cela n’augurait donc pas grand-

chose de bon pour les Mont-sur-

Marchiennois, dont l’entame de

match se voulait pourtant encou-

rageante. «

Nos débuts n’étaient pas

ridicules puisqu’après onze mi-

nutes, le marquoir affichait encore

4-5. Puis Ransart a quelque peu ac-

céléré les choses et notre jeune

équipe a été débordée dans tous les

sens

», analysait encore Fustin.

En face, le jeune Ryan Dugauquier

(18 ans), encore à MSM la saison

dernière sous les ordres de… Fus-

tin, tenait un discours semblable :

Au début, c’était un bon match,

équilibré, puis MSM a peut-être

manqué de lucidité. J’avoue qu’on

s’attendait à plus de résistance,

mais nos adversaires ont vite aban-

donné.

FUSTIN: «ÊTRE MEILLEUR BUTEUR»

Et si l’écart final était plus grand

encore qu’à l’aller, Arnaud Fustin

tenait à souligner d’importants

progrès. «

Le score de 12-35 ne re-

flète pas la physionomie du match.

Car bien qu’en dessous physique-

ment et quantitativement, nous

avons d’abord bien tenu tête à cette

équipe. Mais Ransart a un groupe

bien plus complet, plus rapide, plus

fort, plus technique, avec un ex-

cellent gardien

. » Le quadragénaire

espère en tout cas une mentalité

tout autre pour clôturer la saison :

On a montré qu’on était capable

de bonnes choses mais quand après

dix minutes, on n’envoie plus que

des tirs sur le gardien, on ne peut

pas gagner un match. Certains

pensent qu’on aura match gagné

d’office

semaine prochaine

contre le HC Mouloudia mais si on

rejoue de cette manière, c’est notre

adversaire qui repartira avec deux

points.

» Et celui qui a déjà évolué

dans les divisions supérieures

avec Ransart (voir ci-contre) d’évo-

quer un objectif personnel qui lui

tient à cœur, lui qui est actuelle-

ment le meilleur buteur de la Pro-

motion Brabant/Hainaut : «

Pour

être honnête, depuis que j’ai vu en

décembre que j’étais à cette posi-

tion, je me suis dit que j’allais en

faire un objectif, sans pour autant

jouer ma carte personnelle et faire

valser l’équipe au fond du classe-

ment. Mais par exemple, alors que

je ne suis pas le tireur désigné, j’ai

pris le ballon pour transformer un

penalty face à Ransart, samedi. À 41

ans

(NDLR : il les fêtera fin février),

c’est peut-être le moment car je

n’en aurai plus l’occasion dans le

futur et évidemment, cela me ferait

fortement plaisir.

Ryan Dugauquier ne peut, lui, pas

prétendre à cet objectif… dans

l’immédiat. «

Je suis bien loin de lui

cette saison, mais j’espère bien le

dépasser… un jour. Moi aussi j’ai

l’ambition d’évoluer dans des éche-

lons supérieurs, avec le HBCCR de

préférence

», concluait le Ransar-

tois.

CÉDRIC MARTIN

HANDBALL – PROMOTION BRABANT/HAINAUT

Ryan Dugauquier (à dr.) retrouvait son ex-coach Arnaud Fustin.

n s’attendait à une

opposition déséquili-

brée, samedi soir au

hall polyvalent de

Mont-sur-Marchienne, opposant

le Sporting local au leader du

championnat, Ransart. Si les

hommes de Michel Collard ont

tenu bon une dizaine de mi-

nutes, la rencontre a ensuite

basculé, sans surprise, à l’avan-

tage du HBCCR.

Le leader ransartois n’a fait qu’une bouchée de Mont-sur-Marchienne (12-35), samedi

Derby à sens

unique

et on l’a fait de la meilleure des ma-

nières (72-92). Tout le monde a res-

pecté avec application le plan de

match pendant 40 minutes afin de

construire une victoire collective et

défensive.

CONTRÔLE ET CONSTANCE

Avec la récente arrivée de Rade-

novic et sa prestation cinq étoiles

pour ses débuts, les Spirou pour-

raient avoir trouvé le chaînon

manquant dans l’équilibre visé

par Bastianini et les dirigeants ca-

rolos. Il faudra dès lors confirmer

cette large victoire dans les se-

maines à venir, à commencer par

le déplacement à Willebroek ce

soir (20h30)… avec une soif de re-

vanche.

On ne doit pas oublier la gifle re-

çue au Spiroudôme (62-78) au pre-

mier

tour. Willebroek

fait un

championnat épatant, à nous de re-

produire notre performance face à

Leuven, à savoir 40 minutes de

concentration, d’intensité défen-

sive et surtout de contrôle. Inutile

de vouloir faire l’exploit sur la pre-

mière question, ce qu’on attend dé-

sormais du groupe, c’est d’être dans

une vague de constance en progres-

sant crescendo

», analysait Libert

samedi dernier.

Le 08 février, Charleroi accueille-

ra Nanterre en huitième de finale

d’Europe Cup et a pour ambition

de remplir les moindres recoins

du Dôme afin de revivre les soi-

rées européennes d’antan.

GUILLAUME ZARACAS

Alex Libert mélange honnêteté et

optimisme quand il aborde le dé-

but de saison carolo : «

On sait

qu’on a perdu des plumes en cham-

pionnat, mais on arrive seulement

au terme du second tour sur

quatre. On peut toujours accrocher

une très bonne place avant les

playoffs.

Le capitaine des Spirou sait mon-

trer l’exemple quand il s’agit de

relever la tête, motiver les siens et

faire preuve de persévérance : «

groupe veut aller de l’avant. On a

remporté

la première

victoire

d’une série de trois matches impor-

tants pour retrouver notre place au

classement

. »

De la troisième à la septième posi-

tion, les équipes se tiennent en

une unique victoire. Dans un

championnat ouvert où des sur-

prises ont lieu à chaque journée,

Charleroi a montré des signes de

nette amélioration et devra ba-

tailler ferme pour se maintenir

dans le top du classement : «

Leu-

ven était une équipe en confiance,

tandis qu’on restait sur trois dé-

faites. On se devait de bien rebondir

« Rien de mal fait

en championnat »

BASKET – SPIROU

Alex Libert reste optimiste.

Je suis tombé sur un fonction-

naire efficace. En trois heures,

j’avais le document ad hoc en

main

», se félicite Mike De Key-

ser à propos de son passage

obligé à l’administration wal-

lonne de Namur, avant-hier.

L’Américaine Alex Stelfox ef-

fectuera donc ses débuts sous

le maillot de Monceau, ce soir

(20h30) à Namur, un déplace-

ment délicat en soi. «

C’est vrai

mais derrière un cinq de base de

haut vol, Namur aligne égale-

ment des jeunes qui ne sont pas

nécessairement meilleures que

les nôtres. Avec son Espagnole,

ce ne sera pas la même équipe.

Mais si Namur peut être surpris,

au prix d’une grosse sortie, ce

sera ce mercredi au Hall Octave

Henry.

Par ailleurs, l’infirmerie sam-

brienne continue de se vider.

Julie Lefèvre a repris l’entraî-

nement hier. «

Il ne reste plus,

sur le carreau, que Dossou, qui

reprendra

semaine pro-

chaine, et Bestagno. Mais il y a

d’autres bobos. Cela fait dix

jours que Maxuella Lisowa joue

sans s’entraîner, en raison d’une

inflammation d’un tendon à la

voute plantaire. Elle restera en-

core au repos une petite se-

maine et fera l’impasse sur le

déplacement de samedi à Ware-

gem.

Inutile de risquer de griller

l’intéressée, qui pour rappel

vient de taper 31 points contre

le Gentson ! Dans l’immédiat,

le Spirou va retrouver une sé-

rie d’anciennes de la salle Bal-

lens : Ballau, bien entendu,

mais aussi la volcanique Ro-

zenberga et les jeunes Saucin

et Davreux.

DOM A.

Petite idée en tête,

surtout avec Stelfox

BASKET – N1D – NAMUR - MONCEAU (CE SOIR, 20H30)

L’Americaine est dispo.

Les demi-finales de Coupe, AWBB

et du Hainaut, ont presque toutes

rendu leur verdict. Quatre Carolos

ont réussi le doublé, à savoir Spi-

rou en qualifiant ses juniors et ca-

dets. L’Olympic aussi alignera

deux finalistes, les pupilles en

AWBB et les benjamins en Coupe

du Hainaut. En garçons toujours,

Luttre aura également deux repré-

sentants en finale, du Hainaut

cette fois avec les minimes et pu-

pilles. Enfin, en filles, Monceau

jouera la finale en cadettes AWBB

et la finale hennuyère avec ses

benjamines. Pour le reste, les ben-

jamins fleurusiennes seront fina-

listes AWBB alors que les minimes

filles de Marcinelle gardent un es-

poir de jouer la finale du Hainaut :

il faudra remonter 16 points ce sa-

medi.

A.A.

Doublé pour

Spirou, Olympic,

Luttre et Monceau

BASKET – COUPE

COUPE AWBB (11/12 MARS À LIBRAMONT)

Juniors: Spirou - Brussels

Cadets: Spirou - Woluwé

Pupilles: Olympic MSM - St-Louis

Cadettes: Monceau - Liège

Benjamines: Fleurus - Fratin

COUPE DU HAINAUT (25/26 FÉVRIER À AISEAU)

Minimes: Luttre - Mons-Ht

Pupilles: Luttre - Mons-Ht

Benjamins: Olympic - Mons-Ht

Benjamines: Monceau - Mons

Les Carolos en finale

Samedi, j’avais quasiment la

nausée avant le match tellement

j’étais stressé. C’est toujours spé-

cial d’affronter Ransart, qui reste

mon fief, ma vie handballis-

tique

», admettait Arnaud Fus-

tin, aujourd’hui à Mont-sur-

Marchienne, mais qui a passé

une vingtaine d’années à Ran-

sart jusqu’à la faillite du club,

en 2006. «

C’est là que j’ai tout

appris.

J’ai d’ailleurs évolué

deux ans au plus haut échelon

(NDLR : Division d’Honneur, à

l’époque),

même si le club avait

une autre dénomination.

Mais cela appartient bien au

passé. «

J’aime encore bien y re-

passer et boire un verre le ven-

dredi soir. Le président m’a fait

comprendre à plusieurs reprises

qu’il avait besoin d’un gars plus

expérimenté dans ses rangs, no-

tamment lorsque son équipe se-

ra à l’échelon supérieur. Mais

plus jamais je ne jouerai à Ran-

sart, je n’ai pas peur de le dire.

J’ai eu des différends peu avant

mon départ du club, qui préfé-

rait payer les mercenaires plutôt

que les fidèles. Et si je n’ai aucun

souci avec la direction actuelle,

le courant ne passerait pas avec

la plupart des joueurs qui se

croient

déjà

arrivés

moquent des autres équipes.

Mais ce n’est pas le cas de tous.

Dugauquier, par exemple, a une

excellente mentalité, de grandes

qualités et un bel avenir devant

lui s’il continue à travailler. J’ai

aussi de bons rapports avec

Wauters, Lemaire et Leclercq

. »

Et de conclure : «

Je me sens tou-

jours capable de jouer un éche-

lon plus haut mais aucun club

ne m’attire. Je vois mon avenir à

MSM pour encadrer les jeunes.

J’entraîne des préminimes et mi-

nimes et tiens à souligner le très

bon travail de notre coach, Pas-

cal Vanderstraeten, qui intègre

progressivement des jeunes en

équipe première

. »

CÉ. M.

Arnaud Fustin : « Plus jamais

je ne jouerai à Ransart »

« Bien à MSM. »