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JEUDI

16 FÉVRIER 2017

SP_22836530/ES-B

Cette belle aventure a débuté

chez le voisin, le HC Herstal à

l’âge de 13 ans. «

J’ai toujours rêvé

de devenir gardien de football au

RFC

Liège.

Les

déplacements

étaient difficiles car mes parents

n’avaient pas de voiture. Par

contre, un vélo suffisait pour me

rendre au Collège Saint-Lambert où

étaient dispensés

les entraîne-

ments du jeu à 7.

»

Cependant, il ne regrette en rien

ce choix. «

Depuis cette époque, le

hand fait partie intégrante de ma

vie. Il a rythmé les différentes occu-

pations professionnelles et fami-

liales. Aujourd’hui encore, tout est

construit encore autour de cette

discipline sportive.

»

Au-delà de la pratique, l’aspect

humain est tout aussi important

à ses yeux. « En

effet, elle m’a per-

mis de tisser d’importants liens

d’amitiés avec mes coéquipiers de

l’époque comme Stam Lapierre,

Henri Thonon, Armand Grandjean

(NDLR : le frère d’un certain Jean-

Luc …)

que j’ai connus dès l’âge de

20 ans quand je suis arrivé à la JS

en compagnie de mon père.

»

SECRÉTAIRE DEPUIS 37 ANS

Une formation qui était née dès

1951 suite à une fusion entre les

clubs (à onze) de la Préalle et des

ACEC… et qui n’a jamais souhai-

té vivre depuis au-dessus de ses

moyens. «

Nous avons toujours été

dans

l’incapacité

d’indemniser

n’importe quel membre. Nous

avons ainsi conservé la ligne inspi-

rée de notre ancien président Jean

Roosen et j’en suis personnelle-

ment

très

fier. On ne peut

d’ailleurs pas se plaindre. Les

« rouges et noir » sont toujours bien

vivants (voir à côté) avec des fi-

nances saines alors que d’autres

ont été forcés de raccrocher leurs

baskets.

»

Secrétaire depuis 37 ans et entraî-

neur des équipes séniores (mas-

culine et féminine) et des jeunes,

on pourrait penser qu’Henri

Bleus est seul aux commandes du

navire herstalien. Une idée qu’il

balaie d’un revers de la main.

«

Contrairement à des idées reçues,

je ne me trouve pas seul au gouver-

nail. Un groupe d’une dizaine de

personnes encadre les matches et

les activités extra-sportives. On

peut affirmer que ce club est fami-

lial, l’amitié est notre seule et

unique force. Personne n’est irrem-

plaçable. D’ailleurs, je cimente ac-

tuellement quelques briques pour

son avenir …

»

Infatigable, il apporte aussi sa

contribution au comité provin-

cial. «

Depuis cette saison, je suis le

secrétaire de la commission de mi-

ni-handball. C’est pour moi de la

meilleure source pour susciter l’in-

térêt des jeunes et fidéliser un

grand nombre à la fois d’enfants et

de parents. Ce n’est que du bon-

heur !

»

-

PAUL MONET

HANDBALL - MAGAZINE

Les jeunes puces de la JS Herstal en compagnie d'Henri Bleus, la cheville ouvrière de ce club.

© DR

C

ette lune de miel dure

depuis quarante-sept

ans et ce clubman par

excellence ne regrette

rien de son dévouement envers

les armuriers où il est toujours

entraîneur et secrétaire à l’âge

de 67 ans !

Grâce à une passion intacte, Henri Bleus et le matricule 38 sont toujours unis

Monsieur JS Herstal

Depuis cette saison, le club

bénéficie du tout nouveauhall

omnisports « Michel Daerden »,

rue de l’Abattoir à un jet de

pierres de l’Administration

communale. Une infrastructure

moderne qui n’est pas étrangère

à l’affiliationde nombreux

jeunes dans le club et principale-

ment des « puces » (enfants de 3 à

9 ans). «

Certainement, c’est l’un

des deux facteurs de l’intérêt de

plus enplus important de la jeu-

nesse herstalienne pour notre

discipline. Les nombreuses images

lors des JeuxOlympiques de Rio

ont aussi contribué à cet engoue-

mentmême si le hand à ce niveau

est un autremonde que celui

pratiqué dans notre pays. Ces

images nous ont fait beaucoup de

publicité. Nous n’avons jamais eu

autant de jeunes dans le club

»

avoue Henri Bleus qui conclut :

«

C’est une discipline complète

qui véhicule de nombreuses

valeurs comme la solidarité car on

ne peut pas se cacher. Les contacts

sont francs tout en respectant

l’adversaire. Le hand est une belle

école de vie

».

-

P.M.

Les Jeux Olympiques et la nouvelle salle ont boosté les affiliations

« Le hand, une belle école de vie »

Samedi soir sera très impor-

tant pour le volley principau-

taire, puisque nos deux

équipes de N1 s’affrontent.

Deux équipes et des enjeux

diamétralement opposés. Pour

Esneux, en effet, c’est quasi un

quitte ou double. «

Ce ne peut

être que meilleur qu’à l’aller.

Nous avions été fantomatiques

à Mortroux

» reconnaît Kevin

Sante, l’entraîneur des Esneu-

tois qui joue de malchance

cette saison avec sa dream

team. Monté avec ses jeunes

de P3 en N1 en 8 ans, il

connaît sa première année

noire. «

Notre passeur Pierrick

Stassen est out depuis dé-

cembre, main fracturée, et notre

opposite Maxime Rondelle a

joué en tout deux matches, vic-

time d’une hernie discale. Ce

n’est pas le volley mais sa santé

qui est en jeu…

»

Samedi soir Mortroux joue

pour une éventuelle troisième

place tandis qu’Esneux, anté-

pénultième, joue sa survie.

«

Chaque match est important

et il faudra en gagner deux voire

trois pour se sauver. Contre

Mortroux tout dépendra d’Ho-

lis, leur attaquant vedette

» ex-

plique-t-il toujours hyper-mo-

tivé alors qu’il a annoncé son

départ.

«

Je ne sais pas ce que sera mon

avenir, je ne ferme aucune

porte sauf celle de cette équipe

que je dois quitter après 9 ans

avec quasi le même groupe

»

Enfin, rayon bonnes nou-

velles, le président provincial,

Philippe Achten, nous an-

nonce la première, vendredi à

17h30 de 11 émissions spécial

volley sur toutes les Télés lo-

cales. «

Un match, un portrait,

une séquence technique, un ré-

sumé des matches importants…

partout enWallonie, on ne peut

que s’en réjouir.

»

-

PHILIPPE HALLEUX

Esneux joue le maintien

contre Mortroux

VOLLEY – N1

Ce dimanche 12 février se dé-

roulait le Semi-Marathon d’Al-

leur, un 21 km et un 11km au

programme. Amaury Paquet y

a amené la polémique sans le

vouloir. Il explique : «

Cette

course était une bonne prépara-

tion pour mes objectifs à venir.

Voilà

pourquoi mon

coach

m’avait préparé une petite sur-

prise puisqu’il m’a demandé de

m’inscrire sur les deux distances

pour ne pas réaliser le semi-ma-

rathon seul

», explique-t-il alors

qu’il y avait du beau monde au

départ. «

Tout s’est bien passé

puisque je remporte en solitaire

le 11 km, devant Antoine Sénard

et Cédric Van de Putte. Je rejoins

le parcours du semi-marathon où

je réalise une boucle d’un bon ki-

lomètre supplémentaire). et re-

prends mon allure. Je suis 7ème

mais je reprends rapidement Ar-

naud Renard qui n’était visible-

ment pas dans un bon jour…

Dans les longues lignes droites, je

vois les autres participants. Je re-

prends

Christophe Mémurlin

puis Julien Dethier et je m’ins-

talle sur la 3ème marche du po-

dium derrière Fita (qui remporte

le semi) et Oli Remacle. Un petit

défi motivant qui ne présage que

du positif pour les courses à venir

puisque je réalise un chrono infé-

rieur à 1h10 en ayant réalisé une

boucle d’un bon kilomètre sup-

plémentaire.

»

ROBERMONT DIMANCHE

Le dimanche 19 février 2017

aura lieu : « Le Trail de l’École

Libre de Robermont ». Au pro-

gramme, 5 distances : des par-

cours de 20, 15 et de 10 km à

10h00, de 5.0 km à 10h00 et

pour les kids, un parcours de 1.

km à 09h30. Une première qui

s’annonce intéressante car par-

mi les organisateurs se trouvent

des bénévoles qui connaissent

la chanson.

-

PHILIPPE HALLEUX

Paquet a couru les

deux distances à Alleur

ATHLÉTISME

Mardi soir, le comité de disci-

pline traitait des différents dos-

siers liés à l’arrêt du match

entre le Collège St-Louis et Pe-

pinster. Ce match avait été ar-

rêté par le duo arbitral suite au

comportement d’Éric Hen-

dricks, qui a tenté de s’en

prendre à un des deux arbitres,

Sébastien Simon.

Après avoir entendu les témoi-

gnages des deux clubs et des ar-

bitres, différents jugements

ont été rendus. Le plus mar-

quant est celui d’Éric Hen-

dricks, qui écope de quatre

mois de suspension (il avait dé-

jà un sursis). David Kalut, délé-

gué, prend deux mois avec sur-

sis et Dominique Jacobs, en-

traîneur, récolte deux se-

maines avec sursis. Quant à

l’arrêt du match, un forfait au

club visité a été infligé. Un ver-

dict qui réjouit Pepinster, qui

récupère 3 points, mais que

conteste Jean-Luc Ventat, pré-

sident du Collège qui fait appel

de cette seule décision. «

Ce for-

fait n’est pas justifié

», dit-il. «

Le

rapport est plein d’incohérences

et l’on n’a pas pris la peine de

prendre des témoignages. Je suis

déçu de l’attitude de Pepinster qui

nous enfonce dans ce dossier.

»

Du côté pepin, on souligne un

désaccord avec l’accusation. «

Il

y a une divergence de point de

vue entre Sébastien Dethioux et

Dominique Jacobs sur les faits

»,

explique Sébastien Francot, se-

crétaire du matricule 46. «

On a

donc décidé avec le comité de de-

mander un forfait pour St-Louis.

»

Avec ce jugement, le comité de

discipline rend un avis favorable

aux choix des arbitres. Ceux-ci

soutiennent logiquement leurs

hommes. Pourtant, des ques-

tions sur ce dossier restent en

suspens comme la part de res-

ponsabilité des arbitres sur cet

incident.

-

MICHAEL SCHOLZE

BASKET – P1

St-Louis, forfait contre

Pepinster, va en appel