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VENDREDI
7 AVRIL 2017
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SAEZ
MERCREDI 18 AVRIL -
FOREST NATIONAL
Même si la D1 de basket de Pe-
pinster a officialisé son retrait
définitif, le Hall du Paire conti-
nue à fonctionner sans elle.
C’était déjà le cas cette saison et
ce le sera pour les années à ve-
nir, nous assure-t-on. Il faut dire
que le volley, le basket et le mi-
ni-foot prennent déjà énormé-
ment d’heures au sein du hall
sportif sans compter les écoles
de l’entité pepine qui profitent
du complexe pour les leçons
d’éducation physique.
Désireuse de découvrir de nou-
velles activités, la commune de
Pepinster a accepté d’accueillir
lors de la semaine du 24 avril
des formateurs de la Fédération
Belge de handball afin de don-
ner des initiations aux jeunes
des écoles de la commune. «
La
Fédération
cherche des
com-
munes pour donner ces initia-
tions car elle manque de clubs
dans certaines régions de la pro-
vince de Liège »
, souligne-t-on du
côté de la Régie Communale
Autonome, gestionnaire du
hall. «
Nous avons répondu favo-
rablement à leur appel car toute
activité est bonne à prendre. Il y
aura d’abord des initiations au
handball une fois par semaine
jusqu’à la fin septembre. Dans un
premier temps, elle concernera
les enfants âgés entre 8 et 14 ans.
L’objectif est, si le concept prend,
de créer un club dans les trois ou
quatre prochaines années.
»
Il faut bien avouer que par rap-
port au football, au tennis ou
encore au hockey sur gazon, le
handball reste un sport moins
pratiqué et avec moins de
moyens même si l’équipe natio-
nale masculine commence tout
doucement à montrer les crocs
sur le plan international. Dans
notre région, il existe quatre
clubs (Verviers, Malmedy, Eu-
pen, Eynatten-Raeren) qui
jouent à un bon niveau.
Vincent Pironnet, l’échevin des
sports de Pepinster, voit d’un
bon œil ces nouvelles activités
et la possible création d’un club
de handball à Pepinster. Pour
lui, il est impératif que le Hall
du Paire reste également un
complexe sportif à part entière.
«
La création possible d’un club
permettrait de développer une
nouvelle activité à Pepinster. Je
suis
partisan
d’organiser
quelques concerts ou spectacles
par an mais le sport doit rester
prioritaire dans ce lieu. »
-
CHARLES BOURY
Bientôt du handball
à Pepinster
PEPINSTER – NOUVEAUTÉ
Le sport cherche à plaire.
© AH
Le feu vert vient d’être donné ce
mardi pour le ballet des pelle-
teuses avant l’entrée en lice des
maçons à l’arrière du collège royal
Marie-Thérèse, à Herve, à deux pas
de la ligne 38. Il s’agit du troisième
gros chantier pour le trio d’établis-
sements secondaires herviens,
après les ateliers de l’IPH et les
classes et ateliers du CPH.
Le chantier a pris du retard (on au-
rait dû commencer en principe dé-
but 2016) et le permis a même dû
être renouvelé. Mais maintenant,
c’est parti. Et sans contretemps, on
devrait en avoir terminé d’ici un
an environ. Ce chantier permettra
aux collégiens de disposer enfin
d’un hall sportif, non prévu dans
les premières constructions, opé-
rationnelles depuis 2004. Du
coup, les élèves devaient se ra-
battre sur la piscine, d’autres
halls…, en s’y rendant avec une
armada d’une trentaine de vélos.
Des bicyclettes que l’école n’aban-
donnera pas pour autant, le hall
terminé. En effet, on a ajouté des
caves aux plans initiaux, ce qui
permettra de les garer bien à
l’abri.
Il y aura aussi des sanitaires, avec
douches, que pourront aussi utili-
ser les personnes se rendant à
l’école à vélo.
Le plateau principal devrait me-
sure 32 mètres sur 19. Un plateau
secondaire, dévolu aux sports de
tapis aurait une dimension de 168
m
2
.
AUSSI POUR LES CLUBS
«
Le hall ne devrait pas servir qu’aux
élèves : on compte aussi l’ouvrir à
des clubs extérieurs
», explique Di-
dier Bolly, le président du pouvoir
organisateur, l’ASBL Enseigne-
ment secondaire diocésain du Pla-
teau de Herve.
On y pratiquera entre autres le
tennis de table, le volley, le basket,
le handball, le badminton, le judo,
l’expression corporelle, la danse…
La genèse du chantier du hall spor-
tif remonte au début de l’année
2010, avec une étude de faisabili-
té. Les contraintes étaient mul-
tiples : il fallait conserver unmaxi-
mum d’espaces verts, tout en te-
nant compte du RAVeL, de la
conduite de gaz voisine, d’une
ligne électrique aérienne à
moyenne tension.
-
YVES BASTIN
Un hall sportif pour les étudiants
HERVE – AU COLLÈGE ROYAL MARIE-THÉRÈSE
Le hall sportif sera construit à cet emplacement
© N. Lambert
L’affaire du C4 infligé à Gabrielle
Sonnet, la permanente CSC Ser-
vices publics, n’a pas fini de faire
des vagues. Cette semaine, La
Meuse révélait que les sept délé-
gués du syndicat chrétien qui
avaient osé la soutenir contre la
tête de l’organisation avaient eux-
même été exclus de la CSC. Hier,
ils se sont rencontrés pour analy-
ser la suite à donner à leur com-
bat. Ils devraient s’exprimer à ce
sujet lors d’une conférence de
presse lundi. Mais dès à présent, il
nous est revenu qu’une partie si-
gnificative d’entre eux, voire la to-
talité selon une source, allait pas-
ser dans les rangs du syndicat so-
cialiste, soit sous la bannière de la
CGSP, la centrale qui prend en
charge les services publics côté
rouge.
Mais pour la CSC services publics,
l’hémorragie est bien plus impor-
tante encore. En effet, les trans-
ferts s’annoncent aussi nombreux
du côté de la base. Ainsi, Bernard
Mercenier, secrétaire régional de
la CGSP Admi pour Verviers,
confie avoir déposé une cinquan-
taine de bulletins d’affiliation
rien qu’au CHR Peltzer La Tou-
relle. «
On y est submergé par les de-
mandes de transfert. Cette cinquan-
taine de bulletins ne suffira pas...
»,
explique Bernard Mercenier.
Et il pense que des mêmes mouve-
ments de même ampleur pour-
raient intervenir au sein d’admi-
nistrations communales, notam-
ment. «
Il y a des gens qui ont déjà
signé des attestations chez nous et
qui ont pris contact avec moi
»,
ajoute-t-il. Bref, il s’agirait d’un
mouvement de grande ampleur,
dont la CSC risque de pâtir lourde-
ment à l’échelon verviétois.
PROCÉDÉS TRÈS À LA LIMITE
Lors de la conférence de presse de
lundi, les délégués devraient dé-
noncer les pressions et certaines
manières de procéder très limite,
voire contraires aux règlements et
à la loi, qui ont été utilisées par la
direction de leur syndicat. Ces
sept virés ont gardé en travers de
la gorge l’attitude du vice-pré-
sident national, Alphonse Vande-
rhaerghe, qui s’était posé en pa-
tron plutôt qu’en défenseur de
travailleurs, quand il était venu à
la rencontre des rebelles à Ver-
viers, devant l’immeuble de la
CSC dont ils bloquaient l’accès
avec un piquet, puis lors de leur
expulsion. Ces sept bannis sont
Céline Meyers, Michel Soiron et
Bernadette Braham (tous les trois
du CHR), Fabien Joris et Joseph
Blanjean (Onem, ce dernier à trois
mois de sa pension après plus de
40 années à la CSC) et Adrien Nuij-
ten (Forem).
Reste que pour ces sept, quoi qu’il
advienne désormais, le combat
qu’ils continuent à mener se sol-
dera quand même par une dé-
faite. L’objectif premier était en ef-
fet que Gabrielle Sonnet conserve
son mandat, explique Adrien Nui-
jten.
-
YVES BASTIN
Les syndicalistes avaient bloqué l’entrée de la CSC : ils ont été exclus du syndicat.
© archives NL
L
a saga de l’éviction de
Gabrielle Sonnet, la
permanente CSC ser-
vices publics, n’a pas
encore livré son dernier épi-
sode. Les sept délégués virés
qui l’avaient soutenue se sont
vus hier soir et ont envisagé la
question d’un passage au syndi-
cat socialiste. Selon nos infor-
mations, ils seraient nombreux
à vouloir franchir le pas. Mais le
mouvement touche aussi la
base. Avec une vague de trans-
ferts de simples affiliés. Un
véritable séisme pour les verts.
Déjà plus de 50 demandes de transfert à la FGTB rien qu’au CHR
RÉGION VERVIÉTOISE - SUITES DU C4 DE GABY SONNET
Vague de CSC s’affiliant à la CGSP