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NR

NAMUR

MERCREDI 26 AVRIL 2017

Manuel DOLHET

A

mis lecteurs noninitiés,

au terme de cet article

vous ne connaîtrez tou­

jours pas les règles du kid­

ditch moldu. La déclinaison

terrestre du sport pratiqué par

Harry Potter sur balai volant

ne se laisse pas expliquer en

quelques lignes. Mais vous

aurez peutêtre envie d’en sa­

voir davantage et de vous ren­

dre à une séance d’initiation.

Pour défendre un jour, qui

sait, les couleurs locales ?

Les Namusards ont été fon­

dés, ou plutôt refondés en

2016.

« Une première équipe a

existé précédemment mais avec

des personnes différentes

, expli­

que Olivier Jonet, l’un des

membres de la phalange ac­

tuelle.

L’an dernier, nous nous

sommes entraînés et avons parti­

cipé à quelques joutes amica­

les. On a le statut d’‘‘équipe de mi­

nis’’. L’objectif pour 2017 est de

rejoindre la ligue nationale et le

championnat de Belgique, ainsi

que la Coupe. Nous comptons

donc poser notre candidature, en

espérant être acceptés en 2018 ou

2019. »

Afin de franchir ce palier, il

s’agit de renforcer l’effectif.

Pour l’heure, la franchise

compte une dizaine d’affiliés.

Un noyau étroit, qui permet

certes d’aligner une équipe de

7 joueurs, mais pas d’effectuer

beaucoup de remplacements

au cours d’une partie

« où l’on

court tout le temps pendant une

demiheure »

et de pratiquer la

rotation tout au long de la sai­

son. Or par définition, le

championnat national mène

ses participants aux quatre

coins du royaume. Et comme

en football, la Flandre est sur­

représentée au sein de l’élite

belge.

« Des compétitions internatio­

nales sont organisées chaque an­

née, et des clubs du nord du pays

y ont déjà brillé »

, précise Oli­

vier Jonet. C’est dire que le ni­

veau

belge

est

plutôt

élevé. Luimême qui s’entraîne

pourtant avec assiduité fait

partie de la réserve de la sélec­

tion nationale mais n’a jusqu’à

présent jamais été repris en

équipe fanion.

Une après-midi d’initiation

à Floreffe

La saison du quidditchmoldu

se tient du printemps à

l’automne. Les Namusards se

réunissent chaque lundi dans

le parc d’Amée à Jambes, au

pied du château local qui peut

évoquer Poudlard si on fait un

effort d’imagination. On les

identifie aisément : ce sont ces

gens qui se poursuivent avec

un balai entre les jambes.

« Des curieux nous interpellent

régulièrement. Jouer dans un lieu

public favorise le recrutement. »

Mais comme les règles ne

s’apprennent pas en quelques

minutes, entre les trois bal­

lons (le Souafle, le Cognard et

le Vif d’or), les trois buts dispo­

sés à des hauteurs différentes

et les différents postes, une

aprèsmidi dédiée tout entière

à l’initiation est également

prévue. Elle aura lieu à l’ab­

baye de Floreffe le dimanche

28 mai, à partir de 13 h. On y

annonce la venue de prati­

quants patentés, issus de plu­

sieurs clubs.

« Tout le monde est

le bienvenu, hommes et femmes à

partir de 16 ans. Le quidditch est

un des rares sports de contact

mixtes. »

La discipline s’inspirant à cer­

tains égards du handball et du

rugby, il est tout de même sou­

haitable d’avoir un minimum

d’adresse et d’être en bonne

condition physique. Il suffit

de se munir d’une paire de bas­

kets. Avoir un port de balai élé­

gant est un atout.

>

www.quidditchbelgium.be

NAMUR

Jambes

Les moldus namurois rêvent de l’élite

Sur les traces de Harry

Potter, les Namusards

sont

mordus de quidditch

moldu et recrutent.

Objectif : rejoindre la

ligue nationale.

Le quidditch moldu, ici aux États-Unis,

est

devenu dans certains pays une

discipline de haut niveau. En Belgique,

on ne se débrouille pas trop mal.

REUTERS

L’équipe namuroise en 2016,

devant le Poudlard local à Jambes. Les

Namusards espèrent attirer de nouveaux talents et prendre du galon.

L

a fonction première d’un

kiosque, c’est bien en­

tendu d’offrir un lieu

d’expression ouvert à tous

en cœur de ville. De la musi­

que, bien sûr, mais pas seule­

ment. Lectures, partage

d’opinions ou encore pièces

de théâtres sont au pro­

gramme du projet de l’ASBL

Un kiosque à Namur. Et sa

présidente, Christine De­

cock, d’insister sur la pluri­

disciplinarité de l’outil. D’ici

quelques années, celuici

sera installé sur une place

Maurice Servais en partie

piétonne et complètement

réaménagée. Vecteur de cul­

ture et d’expression, le kios­

que namurois aura égale­

ment pour fonction de

resserrer les liens entre les

habitants. Il a d’ailleurs ré­

pondu à sa mission avant

même de sortir de terre. Pour

rappel, le kiosque est un pro­

jet porté par les citoyens.

Grâce à un colossal travail

fournit en amont, ils ont en

quelque sorte prémâché le

travail des politiques qui ont

par la suite adhéré au projet.

Et la discussion se poursuit

ce soir. Tous les Namurois

sont invités à prendre con­

naissance du projet et sur­

tout, de donner leur avis.

Une réunion a lieu à 19 h 30.

Initialement prévue à la

Boule Rouge, celleci se dé­

roulera finalement au pre­

mier étage de la Maison du

dialecte et du folklore, dans

le local des Molons (boule­

vard Baron Huart n°6)

B . L .

NAMUR

Discuter du kiosque, ce soir, chez lesMolons

Envie de s’impliquer dans

la concrétisation du projet

de kiosque sur la place

Maurice Servais.

Une

réunionest organisée ce

soir à laMaisondu

dialecte et du folklore.

Il est prévu que le kiosque

s’installe sur la place Maurice Servais, une fois celle-ci aménagée en

piétonnier.

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