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BS-SM
OMNISPORTS
MERCREDI 30 NOVEMBRE 2016
TENNIS
Un tour et trois places pour
Devits
Mathilde Devits a franchi un
tour dans le tournoi 10 000 $
d’Antalya : elle y a battu la
joueuse locale Ilay Yoruk (7/6
6/2) avant de perdre en 1/8e de
finale contre la Bulgare Dia Evti-
mova, 4e tête de série (6/4 6/1).
La Carolo a gagné trois places
au ranking WTA (1053
e
).
CROSS
Debjani gagne à Roulers
Dimanche avait lieu une man-
che de la Cross Cup à Roulers.
Ismael Debjani (CABW), de re-
tour de son stage avec les
« Olympiques » s’est imposé
dans le cross court. Le Carolo a
couvert les 2 800 m en 8'04.
À noter aussi la belle 4
e
place
d’Ophélie Weber (CRAC) chez les
scolaires (3 450 m en 13'12).
HOCKEY SUR GLACE
Les Reds trébuchent
Les Red Roosters ont trébuché
ce week-end à Herentals (7-2).
Le jeu rapide et collectif des lo-
caux a complètement étouffé
les Carolos qui étaient déforcés
par l’absence de trois joueurs
majeurs. Ils gardent toutefois
leur deuxième place mais qua-
tre équipes les talonnent à
deux points.
Il leur reste deux matches à
jouer avant la trêve de fin d’an-
née : samedi contre les Bull-
dogs de Liège et le samedi sui-
vant contre Turnhout, à
domicile, au profit de Viva For
Life.
HANDBALL
Ransart déroule,
M o n t - s u r - M a r c h i e n n e
souffre
Les clubs carolos de la Promo-
tion Brabant-Hainaut auront
vécu un samedi soir bien diffé-
rent : si le HBC Charleroi-Ransart
n’a eu qu’à paraître pour domi-
ner la réserve de l’EHC Tournai
(40-11) et conforter ainsi sa
place de leader, le Sporting de
Mont-sur-Marchienne aura dû
cravacher pour battre sur le fil
United Brussels (26-25). MsM se
rapproche du trio de tête !
WATER-POLO
Charleroi renverse Eupen
Les joueurs de l’Hélios Charleroi
sont allés battre Eupen (9-13).
Après un mauvais premier
quart-temps (perdu 3-1), les Ca-
rolos ont enclenché la vitesse
supérieure en marquant huit
fois lors des deux derniers
quart-temps. Ils se donnent de
l’air en bas de classement.
JOGGING
Corrida de Gerpinnes :
inscrivez-vous !
C’est le samedi 17 décembre
qu’aura lieu la 37e Corrida de
Gerpinnes. Pour des questions
d’organisation, il est demandé
de se pré-inscrire sans trop tar-
der sur le site
www.chronorace.be.
Une reconnaissance du par-
cours est prévue le dimanche 11
décembre à 10 h depuis le par-
king de la poste.
Infos : 0495/11 40 84.
TOUT LE SPORT
L
es triathlètes de l’ATCC ont
réorganisé dimanche après
midi la version 3.0 de leur en
durance
natation
« Relais
mouillés » à la piscine Hélios. Le
principe est resté immuable de
puis la première édition : une
course en relais par équipes de six
nageurs (aumaximum) devant ef
fectuer le plus de longueurs possi
ble en 4 heures ou, pour les plus
jeunes, en deux heures (« Relais
humides »). Le capitaine organi
sait sa stratégie comme il le sou
haitait, en fonction de ses équi
piers, de leur potentiel ou de leur
fatigue : relais tous les 100 m,
200 m, toutes les 10 minutes…
« Avec 15 équipes hommes/mixtes, 4
équipes dames et 11 équipes jeunes
(de 10 à 16 ans), l’engouement pour
cette compétition ne s’essouffle pas !,
s’exclame l’organisateur Laurent
Liétard.
Il faut savoir que les inscrip
tions étaient volontairement limitées
par la capacité de la piscine. Nous
avons la chance d’accueillir le gratin
du triathlon francophone dans une
ambiance conviviale et festive. »
Côté sportif, on a eu droit à une
belle bagarre sur la compétition
des 4 heures. Très vite quelques
équipes ont pris le large. L’ATCC
de Valentin Dessy, Michael
Gillain, Alexandre Quertinmont,
Xavier Deleplanque, Ludovic So
mers et Kimberley Clément s’est
imposédebrillantemanière. Kim
berley, seule nageuse féminine du
team, a été décisive avec plusieurs
100 m sous les 1'08. Le team PFA
de Manu Gochard a pris la
deuxième place.
Chez les féminines, c’est à nou
veau l’ATCC qui a fait parler la
poudre avec une Valérie Leroy en
grande forme. Elle était bien se
condée par Babeth Burton, Va
nessa Hairson (qui, de son propre
aveu, n’avait jamais nagé une
aussi longuedistanceàce rythme)
etLucieTagnon.Derrière, l’ETCde
Chièvres a devancé les Sharks de
CouvinChimay.
Les « Relais humides » furent
aussi passionnants à suivre.
« Ces
jeunes sont des guerriers ! Ils nous ont
offert une course effrénée durant deux
heures nonstop avec un premier un
quart d’heure et cinq dernières minu
tes d’anthologie. »
Trois équipes de l’ATCC, coa
chées par Philippe Ghilain et Fré
déric Lancelle, étaient alignées. El
les échouent au pied du podium
derrière les trois équipes duNSTT
qui étaient tout simplement au
dessus du lot !
« Je voudrais égale
ment profiter de cette occasion pour
remercier le travail fabuleux des bé
névoles, sans eux aucune épreuve
sportive n’aurait pu avoir lieu ! »
■
G.B.
NATATION
Charleroi
Le doublé pour l’ATCC
L’équipe mixte, avec une
Kimberley Clément
déchaînée, et l’équipe
des dames, menée par
Valérie Leroy, se sont
imposées dimanche.
Les trois premières équipes féminines
sur le podium.
ÉdA – 301528747952
●
Geoffroy BRUYR
D
u jogging de Dourbes en
1994 au trail des Terrils de
Charleroi il y a une dizaine
de jours, Fabrice Pasque aura
remporté 500 courses au
scratch ! Phénoménal…
« Les
années ont passé et je suis toujours
là à faire de mon mieux »
, atil so
brement commenté car Fabrice
n’est pas du genre à se pousser
du col.
« Quand j’ai commencé, en
1991, je ne pensais pas pouvoir en
remporter autant. Je voulais juste
prendre du plaisir en courant. Les
succès se sont enchaînés, comme ça,
les uns après les autres. Mais au fil
des ans j’ai commencé à toutes les
comptabiliser, que ce soit les cour
ses à pied classiques, les cross, les
trails, les runbikes, les courses
d’obstacles ou encore les compéti
tions sur piste. Et, il y a quelques
mois, je me suis rendu compte que
je pouvais atteindre ce beau chiffre
tout rond l’année de mes 40 ans !
C’est tout un symbole que j’y suis
parvenu sur mes terres, ou plus
exactement sur mes terrils, à Char
leroi. Je l’avoue : je suis heureux
comme un gosse. »
Il a gagné tellement de coupes
qu’il aurait pu ouvrir un mu
sée !
« Je ne les compte plus. Car en
plus de mes 500 victoires je suis
aussi monté très souvent sur des
podiums ! Je ne les ai pas toutes
gardées car elles étaient des ramas
sepoussière ! Je les ai démontées, ai
vendu les métaux à des ferrailleurs
mais j’ai gardé les socles enmarbre
avec l’intention de constituer un
mur plus tard. Le regarder me rap
pellera de bons souvenirs ! Par con
tre j’ai gardé la plupart des tro
phées originaux. »
La première fois qu’il a épinglé
un dossard, c’était lors des Dix
Miles en 1991.
« J’avais couvert
la distance en 1 h 35. Deux ans
plus tard je les faisais en 1 h 26,
sans beaucoup m’entraîner. Et puis
un déclic s’est opéré lors de mon
3
e
jogging, à Vitrival. Je souffrais,
je marchais, il faisait froid et je ne
parvenais pas àmemotiver. Didier
Henin m’a alors secoué en me di
sant que si je voulais progresser je
devais m’entraîner sérieusement.
Je m’y suis alors mis et j’y ai pris
goût ! »
Le trail, une passion
Les victoires se sont alors suc
cédé les unes après les autres
mais c’est en trail qu’il a pris le
plus « son pied ».
« J’ai remporté
le tout premier auquel j’ai parti
cipé, à Gougnies en 2008. Et j’ai
adoré l’expérience. Je suis
d’ailleurs convaincu que d’avoir
privilégié les trails au détriment
des joggings permet d’expliquer
ma longévité : courir dans les bois
est beaucoup moins traumatisant
pour les pieds, genoux et articula
tions en général que le macadam. »
Ces quatre dernières années, il
faisait partie du Team Trail Sa
lomon.
« Et j’en suis plutôt fier !
J’aurais bien voulu y rester mais ils
ont fait le choix de la jeunesse, ce
que je peux comprendre. »
Ce cap des 500 franchi, Fabrice,
qui va devenir V1, compte bien
ne pas en rester là.
« J’ai encore
plein d’ambition, et notamment
sur des courses importantes ! Mais
je ne mets aucune pression : cela
m’a bien réussi jusqu’ici… »
■
JOGGING
Couillet
Cap 500 pour Fabrice Pasque
Le Couilletois a atteint le
chiffre incroyable de 500
victoires
, l’année de
ses 40 ans, la dernière
en date au trail des
Terrils.
Fabrice Pasque a enchaîné
les victoires
les unes
après les autres.
ÉdA – 301530792320
Tout au long de ses 25
belles années de
carrière, Fabrice Pasque
a toujours écouté son
corps.
« Après une
épreuve, il m’arrive de
me reposer durant
plusieurs jours. Je le fais
systématiquement dès
que je ressens la
moindre petite douleur.
Parfois je fais aussi
autre chose : marcher
avec le chien ou nager.
Se ménager des plages
de récupération est
essentiel. Enchaîner les
courses les unes après
les autres ne me paraît
pas très judicieux. »
En entraînement, Fabrice
lâche quasiment
toujours les chevaux.
« Il
n’y a que comme ça que
j’ai pu prester toutes ces
années en compétition
à un bon niveau. »
Il faut
écouter
son corps