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HW
SPORT
MARDI 29 NOVEMBRE 2016
●
STEVER
O
n le sait, Waremme a raté
son rendezvous important
de vendredi contre Gand,
un des autres « petits bras » de la
ligue A. Raté, parce qu’il a foiré
son début de match, et que
quand, sans avoir rien vu, on est
mené deux sets à zéro, eh bien il
est très difficile de revenir.
Pierre Honnay, l’entraineur wa
remmien, mais aussi Alessandro
Venica, le manager regrettaient
la mentalité affichée, le manque
de professionnalisme.
À cet égard, Pierre Honnay pré
cisait :
« Si vous commencez un
match en ratant votre premier ser
vice ou votre première réception
parce que vous n’étiez pas déjà à
100 %, ça ne va pas aller.Sur le ter
rain, on ne peut pas se dire qu’on va
bien voir comment ça va se passer, et
que si le premier service est raté, on a
le temps de se reprendre. Si les six
gars se disent ça à tour de rôle, vous
imaginez !Non, on doit tout de suite
réussir ses coups !Roulers fait ça très
bien ! Il joue ses premiers points
comme si c’étaient les plus impor
tants dumatch, et ce sont en effet des
points superimportants. C’est cette
mentalitélà qu’il faut acquérir ! »
Un peu comme Waremme l’a
acquise vendredi soir une fois
qu’il a été acculé et mené 02.
Contrairement aux années pré
cédentes, cette saison, en ligue A
– sauf évidemment décision con
traire suite à on ne sait quoi qui
pourrait arriver , il y aura bien
un descendant, et donc il faut
être au rendezvous. Dès
aujourd’hui. Ce n’est pas en play
down qu’on se réveille, c’est trop
tard.
Mais Waremme estil plus fort
que l’anpassé ?
« Nous n’avons pas
le talent de Rasmus Breuning,
ré
pond Pierre Honnay,
mais, intrin
sèquement, on est meilleurs. Quand
tout le monde est ‘’fit’’ du moins, ce
qui n’a pas encore été le cas souvent
cette
saison.Etce n’est pas une ques
tion de
gestion.Lemédecin nous a
d’ailleurs dit que nous avions bien
fait de ne prendre aucun risque avec
Abreu, notre meneur, vendredi,
parce qu’il aurait pu se faire une dé
chirure qui l’aurait rendu indisponi
bles six semaines… »
Or un absent,
ça pèse.Car la différence entre
Waremme et beaucoup d’autres
équipes ne se situetelle pas jus
tement dans la profondeur du
banc ?
« Si, bien sûr, ça joue,
ré
pond le T1hesbignon.
Ici, nous
avons huit joueurs ‘’pros’’ + les jeu
nes.Mais ceuxci sont là pour ap
prendre, tout ce qu’ils vivent est du
bonus pour eux, on ne peut pas leur
donner la responsabilité de sauver
un match. »
N’en seraientils pas
capables ?
« Non, pas encore à mon
sens, et c’est normal. Même si l’avan
tage que nous avons, c’est que ces jeu
nes sont de chez nous, qu’ils se recon
naissent dans le club, savent qu’ils
comptent, et se donnent à fond. »
■
VOLLEY-BALL
Ligue A
Waremme doit débuter
ses matchs pied au plancher
Ne pas attendre de voir
comment ça se passe
mais
être bon d’entrée de jeu,
c’est par là que passera
le salut deWaremme,
estime Pierre Honnay.
Tout de suite entrer dans
le match.
Ce que n’a pas
fait Waremme vendredi.
Masson
L’
arrêt de la spirale négative n’a
duré qu l’espace d’une se
maine avec le point pris,
sauvé ?, contre Izegem. Mais face
aux Anversois du Sasja, Amay a
sombré d’un bloc en seconde pé
riode alors qu’il menait 149 à la
pause. Si Bernard Destexhe a de
suite mis en cause le manque de
rentabilité de ses joueurs – seuls
Populaire et RomainDestexheont
shooté à du 50 % , le manque de
réactivité de ses joueurs a égale
ment été flagrant. Pour le prési
dent Grevesse, et d’autres à chaud,
la question de savoir si Amay a le
niveau a été clairement abordé.
Sans réellement embrayer sur le
sujet, Bernard Destexhe préfère
analyser et trouver au plus vite la
solution.
« Quand on travaille aux
entrainements, je vois que les gars en
veulent, se donnent et appliquent les
consignes, mais ici enmatch, il yades
lacunes qui ne passent pas à ce ni
veau. Chaqueerreurtechniqueoutac
tique se paie cash. Il faut être honnête,
shooter aussi mal, prendre des tirs à
la hanche alors qu’on a la taille ou ne
pas prendre son tir…Et surtout pas la
moindre révolte, ce n’est pas ainsi
qu’Amay peut se retrouver. Nous de
vons en tirer les conclusions de suite
car dimanche, on a un déplacement
difficile à Saint Trond. »
Qu’Amay
ne peut louper.
■
T.P.
HANDBALL
Division 2B
Amay est en plein doute
Avec un point sur quatre
contre
les deux derniers,
Amay est dans le doute.
Les joueurs blessés
n’excusent pas tout, ça
manque de réaction.
Léva
I
l en a fait des clubs Charly
Gabiam. Cette fois, il
(re)pose ses valises à Villers
pour devenir le second gar
dien. Avec l’arrêt de Frison,
Éric Swinnen n’avait pas vrai
ment le choix, il fallait en trou
ver un autre derrière Jérémy
Balon.
« Même si Andrew Ma
laise nous a dépannés, j’ai besoin
d’un deuxième rempart sur lequel
je peux compter. J’ai fait appel à
Charly qui a tout de suite accepté.
Il a vite trouvé ses marques
comme à Sprimont où il rentre et
arrête immédiatement un penalty.
Ici (contre Herstal), il a sorti des
ballons chauds aux bons mo
ments. »
Le sympathique et bien en
chair Gabiam, affiche tout de
même 52 ans au compteur et
pourtant, il était heureux,
comme un poussin, de sa pres
tation, et ce devant son plus fi
dèle supporter qu’est son papa.
« Et oui même à mon âge, cela fait
plaisir,
soulignetil de suite
. J’ai
deux fois 26 ans (rires) et je me
sens bien. Le coach m’a fait con
fiance et quand Jérémy a demandé
le changement, j’ai un peu mis du
temps à prendre mes marques
pour diriger la défense car je ne
connais pas les prénoms sauf
Thierry, c’est ma mémoire qui
part (rire). En tout cas je remercie
Éric grâce à qui je (re)prends du
plaisir à jouer. »
■
T.P.
HANDBALL
Promotion Liège
Charly Gabiam rassure Villers
Avec l’arrivéede Charly
Gabiamcomme second
gardien, Villers
a fait une
bonnepioche. Levolubile
dernier rempart adéjà
trouvésesmarques.
A 52 ans, Charly Gabiam
a repris la compétition comme deuxième
gardien de Villers. Une arrivée qui soulage toute l’équipe.
Léva
L
edernier huitième de finale de
la coupe provinciale, pro
grammé ce soir, est celui de
touslesextrêmes. Ainsi, letoutpe
tit poucet de cette compétition re
cevra le tenant du titre et grand fa
vori au gain final.
C’est donc ceci l’histoire du cette
rencontre qui verra les « petits »
Giants Braives se confronté à
l’ogre Collégien. Deux adversaires
que tout opposent. Dans le camp
local, on joue en P4, la plus basse
des divisions en y réalisant un
championnat positif. Dans l’autre
camp, SaintLouis est tout simple
ment leader invaincu de la P1,
championP2entitreet vainqueur
de la coupe l’an dernier Invaincus
en championnat, les Liégeois le
sont aussi en coupe AWBB où ils
viennent de se qualifier pour les
demifinales en sortant la R1 de
Morlanwelz.
Alors, face à cet adversaire, Brai
ves atil une chance ? Dominique
Jacobs, le coach liégeois est clair :
« Il suffit qu’ils mettent deux shoots
d’entrée et que l’on se braque sur l’ar
bitrage avec 20 points à refaire et on
peut passer à la trappe. Nous ren
drons donc cematchtrès ausérieux. »
Pas de chance à ce niveau pour
les Giants pour qui pouvoir af
fronter des « géants » comme
Donnay, Hazée, Bosard voire Léo
nard ou
Kalut.Unmoment in
croyable pour une P4.
■
D. DELMAL
BASKET
Coupe prov.
Énorme cerise
pour les Giants
Braives B
G.Braives (+15)
Ce soir
St-Louis
20h30