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SPORT RÉGIONAL
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I
VENDREDI 18 NOVEMBRE 2016
I
LA DERNIÈRE HEURE - LES SPORTS
EN BREF
E
BASKET-BALL
Loyers à l’UBW ce vendredi
N3A
Déplacement compliqué
pour Loyers ce vendredi (21h), qui
tentera cependant de confirmer
son joli dernier succès en date
(82-91 à Sijsele, 3
e
classé !), chez
les Bruxellois de l’UBW, qui poin-
tent au pied du podium actuel.
E
FOOTBALL
Journal
des séries amateurs
VIRTON
Suspendu trois matches,
le capitaine Dupuis s’est pourvu
en appel et sa peine a été réduite
à une rencontre (+ 1 en sursis) : il
manquera le déplacement à Has-
selt. Goulard a repris. Valette est
au repos jusqu’en 2017.
V. L.
DU CÔTÉ NAMUROIS
Si le handball tarde à se développer en province de Namur, plu-
sieurs clubs se sont créés ces dernières années. Ciney est le plus
avancé dans sa croissance et évolue d’ailleurs dans un champion-
nat composé d’équipes du Hainaut et du Brabant. C’est le seul pour
l’instant. Miavoye, Namur, Philippeville et Mettet développent une
filière de formation. Beu-
raing, Floreffe, Ohey, Go-
dinne, Rochefort, Florennes
et Assesse proposent aussi
des séances hebdomadaires
et des tournois pour les
jeunes.
“Nous mettons en place des projets de développement de la
discipline en compagnie de l’Adeps”
, confie Benoît Neuville, coordi-
nateur technique de la Ligue francophone.
“Le handball me semble
plus facile à apprendre que le volley ou le basket. La difficulté est que
ce sport est très peu médiatisé. Il n’y a rien de tel qu’un match à la
télévision pour nous faire un peu de publicité. La récente prestation
de l’équipe nationale face à la France a par exemple attiré l’attention.
Le défi actuel est de former des moniteurs dans toute la province. On
a d’ailleurs un protocole d’accord avec l’Henallux, d’où sortent des
professeurs d’éducation physique. On aimerait développer un cham-
pionnat Namur-Luxembourg dès la saison prochaine. Restera à voir
les distances ne seront pas un frein.”
G. P.
Namur n’est
plus un désert
HANDBALL
HOUFFALIZE
MARTINEZ OUVRE
une nouvelle voie
8
Le joueur du club de Bastogne
a été désigné meilleur joueur
de la saison en province de Luxembourg
A
Même s’il originaire de Win-
crange au Luxembourg, à quel-
ques encablures de Bastogne,
Pablo Martinez s’impose de plus
en plus comme le boss du
hand
en province de Luxembourg.
D’origine espagnole, il apporte
son niveau de jeu à cette pro-
vince qui en est encore à la dé-
couverte de cette discipline. Ce
n’est pas étonnant qu’il ait été
élu
MVP
(meilleur joueur) au
terme de la saison 2015-2016 par
ses pairs.
“Cela fait toujours plai-
sir quand quelqu’un vous dit que
vous faites bien votre boulot et
c’est encore plus agréable quand
ça vient de mes collègues handbal-
leurs”,
expliquait Pablo à cette
occasion.
“Ça va booster ma moti-
vation, c’est certain. Et puis c’est
sympa d’être le premier
MVP
dans
un sport en devenir.”
On l’a dit, Pablo habite au
Grand-Duché, pays où le hand-
ball a déjà une culture bien an-
crée.
Pourtant, il a décidé de fran-
chir la frontière pour des rai-
sons bien précises.
“Dans le nord
du Luxembourg, le
hand
est très
peu pratiqué. Le club le plus pro-
che était à Diekirch. Le niveau y est
certes plus élevé qu’à Bastogne,
mais pour arriver à Diekirch, je
dois mettre deux fois plus de
temps. Les horaires me conve-
naient parfaitement
(NdlR : deux
heures tous les samedis matins)
et je peux aussi continuer à m’en-
traîner à l’université. Je suis dans
l’équipe universitaire de l’UCL,
mais je n’ai pas encore ma place
dans l’équipe. Normal quand on
en est à sa troisième année de
handball et que la plupart de mes
coéquipiers jouent depuis mini-
mum huit ans et sont d’origine
française. Cela dit, le fait de bosser
avec eux me rend plus performant
dans mon club.”
SI SON PREMIER OBJECTIF
est
bien de remporter la première
Coupe de la province avec son
club, Pablo souhaite aussi aider
la sélection provinciale à perfor-
mer au plus haut niveau.
“C’est une superbe idée de re-
grouper les meilleurs joueurs de la
province”
, confia-t-il.
“Les entraî-
nements de l’année passée avec
Jean-Luc Wagemans comme coach
étaient très physiques. Et ça, ça me
plaît. En plus, il y avait toujours
une excellente ambiance entre les
joueurs des différents clubs. Mon
meilleur souvenir reste le match
contre Beyne-Heusay, même si on
s’est pris 40 goals dans les genci-
ves. Mais nous avons quand même
inscrit 20 buts.”
V. Gof.
:
Pablo Martinez, le premier
MVP
de l’histoire du
hand
luxembourgeois.
©
GOFFINET
VOLLEY-BALL > LIGUE B DAMES
NAMUR
NAMUR À SA PLACE EN LIGUE B
8
Les promues ont
remporté leurs six premiers
matches mais refusent de s’emballer
A
Promues en Ligue B cet été,
les Namuroises entendent s’y
stabiliser. Non seulement, cela
semble déjà bien parti, mais
elles ont réalisé le carton plein
depuis le début de saison. Six
matches pour autant de suc-
cès, avec seulement un point
d’abandonné à Kalmthout
(2-3).
“Il fait avouer que le début de
calendrier nous offrait des mat-
ches face à des équipes à notre
portée”
, confie l’entraîneur Do-
minique Colin.
“Ceci dit, encore
fallait-il répondre aux attentes.
Force est de constater que les
trois arrivées ont rendu notre
noyau plus équilibré.”
Sophie Gondry (Barbar), So-
phie Pirlot (Gembloux) et
Christelle Lambert (Nalinnes)
sont venues compléter un
groupe qui n’a perdu qu’une
seule joueuse, Elise Libouille.
“Ses centimètres nous manquent
mais Christelle s’est rapidement
intégrée et est très efficace offen-
sivement. Elle est complémen-
taire avec Céline Thonnart, plus
consistante au bloc.”
APRÈS LE DÉPLACEMENT
à To-
rhout, Namur sera face à deux
sérieux tests,
Lendele et
Haasrode. L’équipe pourra
alors mieux se situer dans la
hiérarchie.
“Notre objectif de
départ est la huitième place et il
n’a pas changé. Je suis bien
placé pour savoir que la roue
peut vite tourner. Je me souviens
d’une saison en N2 au cours de
laquelle on n’avait perdu qu’une
seule fois au premier tour avant
de ne plus engranger que deux
victoires par la suite.”
Reste que les Namuroises
peuvent miser sur leur disci-
pline défensive et leur diver-
sité offensive pour espérer
continuer leur belle série.
Avec deux entraînements heb-
domadaires et une séance spé-
cifique
supplémentaire,
l’équipe se donne les moyens
de grandir.
“On est à notre
place, on ne vise certainement
pas à terme la Ligue A. Pour cela,
il faudrait d’autres moyens fi-
nanciers. Dans le
six
de base, on
compte quatre à cinq Namuroi-
ses et on veut garder cette identi-
fication.”
Au plus grand plaisir de la
soixantaine de sympathisants
réguliers qui garnissent les
travées du Hall Octave Henry à
domicile.
Grégory Piérard