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VENDREDI
18 NOVEMBRE 2016
19 points le week-end passé, 31
une semaine plus tôt. Thomas
Madoki ne fait pas dans le détail
et affole les stats ces dernières se-
maines. Le jeune bruxellois de 19
ans s’érige doucement mais sûre-
ment comme pion essentiel dans
l’échiquier d’Yvan de Vreught.
«
Je me sens vraiment bien en ce
moment. Je suis bien dans l’équipe
et comme il y a quelques blessés
importants ces derniers temps, il a
fallu assurer la relève. J’ai été assez
à l’aise avec ce nouveau rôle
», sou-
rit-il.
Une responsabilité accrue sur le
parquet qui se traduit donc par
une efficacité redoutable.
«
Je prends plus mes shots, j’attaque
davantage l’anneau et j’essaye de
prendre mes responsabilités. Même
si ça ne va pas, je dois tenter, es-
sayer des choses.
»
Avec ses stats actuelles, Thomas
Madoki évolue évidemment en
pleine confiance, lui qui a eu le
plaisir de voir son jeune frère,
Edouard Madoki, 16 ans, fouler le
parquet le week-end passé (voir
ci-dessous).
«
Mes
récentes prestations me
donnent confiance et j’en reçois
aussi beaucoup du coach qui m’en-
courage. Cela m’aide et ça me
pousse à continuer
», poursuit le
meneur de jeu.
Sur le parquet, et malgré son
jeune âgé, Thomas Madoki doit ti-
rer son équipe vers le haut et sur-
tout… «
l’organiser
» autant que
possible.
«
Ce n’est pas encore parfait bien
sûr mais je sens que je progresse. J
perds moins souvent la balle quand
il y a de la pression et j’essaye de
guider mon équipe au mieux.
»
Ces minutes de jeu permettront
sans aucun doute à Thomas, fan
d’Iverson en son temps et de
Westbrook, de franchir un palier
supplémentaire.
«
Je suis conscient de mon potentiel
et j’ai encore une marge de progres-
sion. À 19 ans, je ne suis plus le
plus jeune du groupe (sourire) mais
l’UBW, qui accorde beaucoup sa
confiance aux jeunes, est le club
idéal pour progresser. Je pense que
j’aurais pu monter un peu plus
haut, avec du travail bien sûr, mais
c’est toujours envisageable de mon-
ter. Je ne compte d’ailleurs pas
m’arrêter là et j’espère aller le plus
haut possible.
»
Mais Thomas Madoki garde la tête
bien sur ses épaules et entend
d’abord terminer ses études en
polytechnique (actuellement en
2e année) à l’ULB.
«
Nous sommes en novembre et
mes études vont me prendre pro-
chainement plus de temps pour
que je puisse préparer mes exa-
mens de janvier. Je vais essayer de
bien m’organiser pour parfaite-
ment compiler le basket et les
études. Je n’ai pas envie de me
planter en janvier (rires).
»
Si depuis ses débuts au basket à
Uccle, Thomas a fait du chemin,
essentiellement à l’UBW, excepté
une pige aux Castors, à Braine.
«
Je voulais découvrir autre chose.
J’avais 15-16 ans à ce moment-là et
j’ai pu côtoyer de très bons joueurs.
Nous avons gagné la Coupe AWBB
ensemble.
»
Désormais, Thomas Madoki es-
père contribuer au succès de
l’UBW. Et c’est bien parti.
-
M.FA.
Thomas Madoki (à droite) reste sur deux sorties avec respectivement 31 et 19 points marqués.
© DR
A
ctuellement 4
e
en Top
Division Men 2A,
l’UBW reste sur quatre
succès consécutifs.
Pour poursuivre la série ce
vendredi soir, face à Loyers, les
Woluwéens peuvent compter sur
un Thomas Madoki en état de
grâce. Le jeune bruxellois de 19
ans enchaîne les performances
et s’érige comme un atout prin-
cipal pour l’UBW.
Le Bruxellois enchaîne actuellement les grandes perf’
BASKET – TOP DIVISION MEN 2A
Thomas Madoki
s’éclate
à l’UBW !
«Je suis passé par
les Castors où j’ai
pu côtoyer de très
bons joueurs et
gagner la Coupe
AWBB»
Thomas Madoki
Si Thomas Madoki est devenu
un joueur important de l’UBW,
ce n’est pas encore le cas
d’Édouard, son petit frère, qui a
joué le week-end passé ses pre-
mières minutes avec l’équipe en
TMD2A.
«
Ça s’est plutôt bien passé. J’ai eu
quelques minutes de jeu et j’ai
tout donné. J’étais assez content,
le coach aussi
», explique-t-il.
«
J’espérais jouer mais ce n’était
pas certain. Ce n’était de toute fa-
çon pas trop grave vu que j’étais
appelé pour la première fois.
»
Et finalement, Édouard a reçu sa
chance dans le second quart.
«
Je ne m’attendais pas àmonter si
tôt. Je n’ai donc pas vraiment res-
senti de stress. C’est en tout cas
une belle récompense parce que
nous sommes beaucoup de jeunes
à vouloir jouer. On s’entraîne tous
très dur pour jouer. J’espère avoir
l’occasion de prouver mes quali-
tés pour être appelé à nouveau.
»
Édouard a donc pu profiter de ce
grand moment avec son frère.
«
On avait déjà joué ensemble
dans d’autres catégories mais ja-
mais à ce niveau-ci
», se réjouit-il.
«
Mais comme nous nous entraî-
nons ensemble, j’ai l’habitude de
jouer avec lui. Il m’a d’ailleurs
donné quelques conseils et m’a
mis
en
confiance
avant
le
match.
»
Et Thomas de glisser un petit
mot sur la prestation de son
frère pour conclure : «
il s’en est
bien sorti. Nous avons fait le trajet
en voiture ensemble et je lui ai dit
de rester décontracté sinon ça ne
l’aiderait pas.
»
-
Les deux frères ensemble
Thomas et Édouard Madoki ont, pour la première fois, joué ensemble en Top Division Men 2A le week-end passé
Les deux frères ont joué ensemble pour la première fois en TDM2A.
© DR
La formation brabançonne wal-
lonne du WASH écrase actuel-
lement tout sur son passage.
Après neuf journées de cham-
pionnat, les hommes de Jean-
Jacques Barbier comptent le
maximum de points, soit 27
sur 27. Un bilan qui surprend
quelque peu l’homme fort wa-
terlootois.
«
Au vu des renforts que nous
avons enregistrés en début de sai-
son, nous savions que nous
étions meilleurs que lors de la
précédente campagne où nous
avions terminé à la 3
e
position.
Maintenant, il fallait espérer que
la sauce prenne. Il faut croire
que la machine s’est lancée sans
souci
», reconnaît l’entraîneur
de Waterloo. «
En revanche, la
saison est encore longue et il ne
faut pas croire que nous parvien-
drons à garder cet état de forme
jusqu’au terme du championnat.
Le mois de janvier est toujours
crucial avec la période des exa-
mens et puis nous avons encore
deux duels compliqués face à
Kraainem ou encore Jemeppe. Je
m’attends donc à essuyer l’un ou
l’autre revers d’ici la fin de sai-
son. Cependant, le plus impor-
tant reste cette place de leader.
»
En effet, en tant que leader, le
WASH bénéficierait, en plus
d’une place pour les playoffs,
de quatre points au moment de
débuter le mini-championnat
avec les trois autres qualifiés
pour la course au titre. Un
avantage non négligeable.
DE VIEILLES CONNAISSANCES
Ce soir, les Waterlootois tente-
ront donc de poursuivre leur
bonne spirale en accueillant
United Brussels, une formation
qui parle à Jean-Jacques Bar-
bier.
«
Il ne faut pas croire que cette
rencontre
sera
simple. Nous
avions réalisé une très bonne
rencontre
face
à
Kraainem,
c’était d’ailleurs notre match de
référence, mais affronter United
Brussels reste un derby.
»
Et ce derby sera d’autant plus
important pour le mentor du
WASH puisqu’il a coaché la for-
mation bruxelloise il n’y a pas
si longtemps que ça.
«
Il y a deux ans, j’ai quitté Uni-
ted Brussels après deux années
de bons et loyaux services. À
l’époque, nous étions en N.2 et
nous avions raté de peu la mon-
tée. Je garde d’excellents souve-
nirs de mon passage et je suis ra-
vi de
revoir
tout
ce beau
monde
», confie-t-il.
Mais sur le terrain, l’amitié de-
vra attendre.
«
Nous
jouerons
évidemment
pour la gagne même si cette ren-
contre a une saveur particulière
pour moi. Nous avons dû avan-
cer le match donc je ne sais pas
comment mes
joueurs
vont
l’aborder mais je suis sûr qu’ils
seront prêts. Nous nous connais-
sons parfaitement donc ça sera
une affiche passionnante et spec-
taculaire. Mais nous n’avons pas
le choix, nous devons l’emporter
à domicile.
»
Ce qui est sûr, c’est que la troi-
sième mi-temps sera aussi
bonne.
-
CHRISTOPHER STELLA
Barbier : « Un match particulier »
HANDBALL – DIVISION 1 LFH MESSIEURS
Jean-Jacques Barbier (en noir) avec ses joueurs.
© FB