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VENDREDI
27 JANVIER 2017
©
M.DB.La coupe AWBB c’est ce week-end
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Encore à l’Union Saint-Gilloise
la saison dernière, mais peu uti-
lisé par Marc Grosjean, Yaya
Boumediene s’est exilé avec brio
en D.1 marocaine du côté d’IR
Tanger. Star montante de
l’équipe, il a été freiné dans son
élan après une véritable agres-
sion d’un adversaire. Consé-
quence : indisponibilité de trois
mois suite à une blessure au ge-
nou. Mais la galère semble être
derrière lui puisque, depuis la
reprise des entraînements (dé-
but 2017), Yaya Boumediene re-
trouve ses sensations.
«
Ma blessure est tombée au plus
mauvais moment car je commen-
çais seulement à trouver mes
marques au sein de l’équipe et
que mes
prestations
étaient
bonnes
», assure-t-il. «
Mais,
maintenant, c’est de l’histoire an-
cienne et je suis heureux de pou-
voir réintégrer le groupe. Actuelle-
ment, nous sommes en prépara-
tion prolongée étant donné que
les Lions d’Atlas
(ndlr. la sélection
nationale marocaine)
se sont
qualifiés pour les quarts de finale
de la Coupe d’Afrique des Nations
(CAN). La 16
e
journée de cham-
pionnat, qui devait avoir lieu ce
week-end, sera donc reportée au 4
février prochain. Cela me laisse
donc le temps de retrouver du
rythme grâce à des joutes ami-
cales.
»
Troisième la saison dernière, IR
Tanger
est
actuellement
deuxième avec 3 points de re-
tard sur le leader alors qu’il a
fait la course en tête durant plu-
sieurs mois.
«
Le club vise le titre. Grâce à la
saison dernière, nous avons l’op-
portunité de disputer le tour préli-
minaire pour accéder à la Ligue
des Champions africaine. Nous af-
fronterons d’ailleurs une équipe
du Niger dans le courant du mois
de février. Ce n’est pas un objectif
en soi, mais ce serait une belle ex-
périence d’en faire partie
», confie
l’ailier liégeois.
Après plus de six mois au club,
Yaya Boumediene a pu se rendre
compte des différences entre le
football marocain et belge.
«
En Jupiler Pro League, l’aspect
tactique et la discipline sont plus
pointilleux alors qu’ici, c’est plus
technique, ouvert, agressif et phy-
sique. Ce n’est pas toujours facile
quand on joue sous 30 degrés un
dimanche après-midi
», souligne-
t-il. «
Cela me fait un peu penser
au football sud-américain. Les
stades sont gigantesques et le pu-
blic répond présent. Il y a une
vraie ferveur que ce soit au stade
ou dans les rues.
»
Originaire d’Oujda, près de la
frontière algérienne, Yaya Bou-
mediene s’est très vite bien senti
à Tanger et il ne compte pas en
partir malgré les rumeurs de dé-
part vers Palerme, en Serie A.
«
Palerme était intéressé par mon
profil du temps où j’étais au RMP
mais cela ne s’est pas fait. Je ne
ferme pas la porte à un départ
mais cela ne se fera pas durant ce
mercato. Je me concentre sur Tan-
ger d’autant plus que j’ai encore
un contrat d’un an et demi.
»
-
CHRISTOPHER STELLA
Yaya Boumediene ne quittera pas Tanger durant ce mercato.
© FB
D
e retour après trois
mois de blessure,
l’ancien ailier de
l’Union Saint-Gilloise,
Yaya Boumediene, est l’une des
stars de la formation marocaine
Ittihad Riadhi de Tanger. Actuel-
lement en préparation, le
Bruxellois d’adoption nous par-
tage son expérience.
Boumediene et Daoud,
les pépites de Tanger
L’ancien unioniste, Yaya Boumediene, et l’ancien hallois, Ismaël Daoud, évoluent en D1 marocaine
FOOTBALL
Actuel 2
e
du classement, le HC
Kraainem compte bien profiter
de la réception de son poursui-
vant direct pour créer un écart
décisif sur le plan comptable.
Une victoire samedi face à Je-
meppe permettrait aux Bruxel-
lois de consolider leur avance et
d’aborder sereinement la fin de
saison.
Pour les Kraainhemois, cette ren-
contre est aussi l’occasion d’atta-
quer les playoffs en bonne posi-
tion, comme l’affirme leur en-
traîneur, Benoît Lamury. «
C’est
important de gagner ce match-là
pour arriver enplayoffs avec seule-
ment unpoint de retard surWater-
loo
». Une ambition également
partagée par ses joueurs, comme
c’est le cas pour NathanDebaets.
«
Les entraînements ont repris de-
puisdeuxgrosses semaines et onse
prépare tous pour gagner. On sait
que c’est importantmais que ça va
être compliqué parce qu’en face,
ils ne sont pas 3
e
pour rien.
»
Il y a donc de l’ambition du côté
de Kraainem, mais aussi de la
prudence quant aux qualités de
leur adversaire, que le coach
connaît bien. «
Ils ont une très
bonne équipe avec de fortes indivi-
dualités et deux trois joueurs qu’il
faudra surveiller de très près. On
l’a bien vu au match aller
d’ailleurs, on a fait des erreurs et
on l’a payé. Mais en tout cas, on
part confiant pour samedi.
»
De la confiance tout de même
pour les Bruxellois car ils sont
rentrés de Jemeppe avec un par-
tage lors du match aller, après
avoir mené une bonne partie de
la rencontre. Une situation qu’il
va falloir éviter samedi selon De-
baets.
«
Là-bas, on a fait une très mau-
vaise fin dematch, un peu comme
à Visé. Mais je pense que tout se
joue avant. On doit progresser et
être capable de se mettre à l’abri,
de tuer les matches plus tôt. On
doit être capable d’infliger un
rythme soutenu pour prendre le
dessus physiquement et ne pas les
laisser espérer. D’ailleurs, on a su
le faire contre United pour la re-
prise. »
Tuer tout espoir chez l’adversaire
pour s’imposer, un objectif que
Kraainem et Debaets comptent
bien réaliser dès ce samedi à
19h45, avec la victoire en ligne
demire. «
Çavaêtreungrosmatch
mais on joue chez nous, on doit
prendre les 2 points.
»
-
T.R. (ST)
Un match au sommet, décisif pour Kraainem
HANDBALL - DIVISION 1 LFH MESSIEURS
La fin de saison approche et
United Brussels se tourne déjà
vers les playdowns et prépare la
saison prochaine. En déplacement
à Eupen ce dimanche, les Bruxel-
lois abordent la rencontre sans
pression. «
On prépare ce match en
toute simplicité et avec confiance,
comme d’habitude. On a beaucoup
travaillé et on connaît notre force
»,
déclare le coach Zak Gnakaby.
«
L’objectif reste la victoire bien sûr,
mais la finalité pour le club c’est
que l’équipe progresse toujours
plus, pour intégrer et faire émerger
les jeunes pour préparer les pro-
chaines saisons. Pour ça, à chaque
match il faut éliminer les déchets
du précédent.
»
Si les Bruxellois n’ont pas de
pression, ils n’oublient pas la
qualité de l’adversaire pour au-
tant, ni la nécessité du maintien.
«
Eupen est un adversaire direct
pour nous, on est à égalité de
points. L’idéal serait de prendre le
plus de points possible sur les
derniers matches, pour aborder les
playdowns dans les meilleures
conditions, et sortir un peu du
ventre mou du classement
.»
-
T.R. (ST)
Ils affrontent Eupen
United Brussels prépare l’avenir
À 26 ans, Ismaël Daoud a déjà pris
beaucoup de mauvaises décisions
qui ont influencé négativement sa
carrière. Avec Tournai en D.2 et en
D.3 puis à Hal en Promotion, l’ai-
lier belgo-marocain a cependant
vécu une histoire incroyable le
menant jusqu’à Tanger.
«
J’étais à Tanger pour les vacances
et un de mes contacts m’a évoqué la
possibilité de faire un test d’une se-
maine au club local. J’ai d’abord ré-
fléchi puis j’ai sauté sur l’occasion
étant donné que je n’avais rien à
perdre. Le hasard fait parfois bien les
choses puisque mes vacances ont
abouti à un contrat de trois ans. J’ai
réussi à convaincre l’entraîneur et
les dirigeants en seulement une se-
maine
», se souvient-il.
« PRENDRE DU PLAISIR »
Par la suite, tout est allé très vite. Il
a rejoint le club de Tanger, a effec-
tué la préparation et a même eu
droit à du temps de jeu.
«
C’est vraiment incroyable ce qu’il
m’arrive. Du jour au lendemain je
me suis retrouvé dans un groupe
pro et dans des stades de 45.000 per-
sonnes. Ça n’a vraiment rien à voir
avec ce que j’ai vécu en Belgique
»,
reconnaît le Bruxellois. «
En Bel-
gique, ma carrière a connu plus de
bas que de hauts à cause de mes
mauvais choix et de mon immaturi-
té. Aujourd’hui, accompagné de ma
future
femme
et
de
certains
membres de ma famille, je suis plus
posé. J’en profite un maximum et,
même si j’ai dû quitter mes amis et
ma famille proche, je ne regrette
rien, que du contraire.
»
Actuellement en préparation pro-
longée, en raison de la qualifica-
tion de l’équipe nationale maro-
caine en quarts de finale de la
CAN, Tanger et Ismaël Daoud sont
toujours concernés par la course
au titre ainsi que par la Ligue des
Champions africaine.
«
Je viens de nulle part et je reçois la
confiance du coach. J’essaye de la
lui rendre à chaque montée au jeu.
Je découvre de jour en jour les joies
de la Botola (nldr. D.1 marocaine) et
je vais même participer à la Ligue
des Champions africaine. Pour le
moment, je ne me prends pas la
tête. Je travaille dur pour progresser
tout en prenant du plaisir. En tout
cas, cette belle expérience est un réel
tremplin et un nouveau départ pour
ma carrière.
»
-
CH.ST.De la Promotion
à la D.1 marocaine
La folle histoire d’Ismaël Daoud
Ismaël Daoud.
© FB