MARDI 24 JANVIER 2017
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HW
SPORT
●
STEVER
D
epuis sixans et demi qu’il est
en ligue A, Waremme a
perdu beaucoup de matchs.
Il en a donc gagné très peu. Ce qui
fait encore plus plaisir de le voir
empocher deux, voire troispoints.
Mais ce qui fait encore plus plai
sir, c’est de sentir que, ce diman
che, les Waremmiens ont réelle
ment forgé leur succès, qu’ils ont
pris lematch enmain, et que leur
sort n’a dépendu que d’eux.
On pourra toujours dire que
Haasrode n’est pas au top de sa
forme, qu’unde ses opposites était
blessé et d’autres trucs comme ça,
mais, des causes et des explica
tions, ilyenatoujoursmilleàcha
que match, et, en définitive,
même quandWaremme a eu tous
ces élémentslà pour lui par le
passé, il ne contrôlait quand
même pas la rencontre et la ga
gnait encore moins.
Mais, ce dimanche, si ! Wa
remme, dans un premier temps,
n’a laissé aucune chance à
Haasrode. On a senti que les Wa
remmiens savaient ce qu’ils vou
laient et qu’ils le faisaient bien.
Mêmeaudeuxième set, pourtant
finalement serré (2624), Wa
remme a été l’équipe qui a dicté sa
loi. Mais donc aussi, hélas,
l’équipe qui a perdu les points qui
ont rendu le set incertain.
Dans beaucoup d’autres matchs,
ce fut l’inverse : Waremme profi
tait des laisserallers de l’adver
saire, et c’est ce qui lui permettait
d’éventuellement l’accrocher. Là,
c’est Waremme qui a eu des relâ
chements coupables.
« Oui nous contrôlions les échanges,
approuve Pierre Honnay, le
T1hesbignon.
Je l’ai dit aux joueurs
à un moment donné : que c’est nous
qui imprimions le rythme, qui met
tions la pression, qui servions bien,
bref, qui imposions notre volley »
.
Au point qu’on regrette encore
plus que Waremme n’ait pas su
s’imposer 30 ou 31 comme il
semblait en avoir la capacité.
Car l’équipe locale, même quand
Leuven a lancé toutes ses forces
dans la bataille au troisième set, a
au moins fait jeu égal et a conti
nué à gagner des points bien ame
nés. Mais moins, certes, certains
Waremmiens montrant des si
gnes de fatigue.
N’auraitil pas fallu les sortir
pour qu’ils se reposent un
peu avant de reprendre ? On peut
se le demander quand on constate
que Waremme a aussi perdu le
quatrième set, archi disputé.
« Oui, sortirdes gars pour les laisser
souffler était une possibilité,
répond
Pierre Honnay.
Mais c’est aussi une
démarche délicate quand, malgré la
fatigue, ça se passe bien
(NDLR : le
match, à part au premier set, a en
effet toujours été serré).
Car intro
duire un nouveau joueur sur le ter
rain, c’est risquer de détricoter lama
chine.Lejeu risque de s’orienter
autrement enfonctionduchangement
effectué. »
Sans compter que le
banc waremmien est fort jeune.
« Et on ne peut pas demander à un
jeune de venir faire ladifférence. »
Ce
que Lucas Lallemand, cela dit, a
failli faire, grâce à ses services,
quand il a remplacéBarcaCysique
en fin du quatrième set.
Poussé au tiebreak, Waremme –
vu le match, c’était écrit , a su re
mettre les choses au point malgré
un départ à 24. Non sans se faire
encore un peu peur par la suite.
Car ce dimanche, c’est un peu
comme si Waremme, plus fort,
avait joué avec sa chance.
D’ailleurs, quand on lui demande
ce que, ce mercredi à 20h30, con
tre Zoersel (un rival direct), il es
pèrevoircorriger, lecoachwarem
mien répond :
« J’aimerais qu’à la
fin des sets, on se focalise sur l’essen
tiel, qu’on respecte la tactique deman
dée et qu’on continue àmettre la pres
sion sur l’adversaire. »
En d’autres termes, maintenant
que Waremme a démontré et a
peutêtre pris conscience qu’il
pouvait dicter sa loi sur le terrain
(à certains adversaires évidem
ment), il lui faut acquérir cet es
prit « killer » qui achèvera le tra
vail. Être sans pitié. D’autant plus
important qu’onentre dans lader
nière ligne droite de la phase clas
sique, et que les choses devien
nent sérieuses.
■
VOLLEY-BALL
Ligue 1
Waremme doit maintenant avoir
l’esprit « killer »
Auteur d’une bonne
prestation
qu’il n’a pu
exploiter à fond (ne
prenant que 2 points),
Waremme doit penser
à achever le boulot.
Daniel Gacs et Waremme
sont dans le bon.
Masson
L
a victoire assez nette à Je
meppe (1929) samedi soir,
même si c’est contre
l’équipe réserve, a fait du bien
à Villers. Quand bien même si
Éric Swinnen s’est retrouvé
avec un effectif diminué par
des absences pour diverses rai
sons, ses neufs joueurs pré
sents ont sorti le match qu’il
fallait après la déconvenue
contre le ROC Flémalle
(2526).
« Ce n’était pas une rencontre
aussi simple que cela. Au départ,
on le pensait car Jemeppe a dé
marré avec juste sept joueurs
puis leurs cadets sont arrivés
(NDLR : ils jouaient à Monte
gnée).
Mobiles, rapides, pleins de
fougue, ils nous ont bousculés et
nous avons dû sortir un bon
match. C’était intéressant, même
pétillant pour nous car nous
avons bien joué. Thierry Berni
moulin, au centre, a bien orches
tré notre équipe et tout le monde
s’est senti concerné. L’effectif ré
duit ? Tous sont excusés : La
ghzouzi est au ski avec son école,
Sébastien (Cloots) auprès de son
fils alité et les autres sont blessés.
Moi, je ne regarde que vers
l’avant. »
L’avant, c’est encore sept ren
contres officielles. Si le T1 ne
croit pas vraiment au titre, il
reste une deuxième place à as
surer. «
Avec peutêtre à la clé
une place de montant comme il y
a deux ans,
précisetil
. On ne
sait jamais. Il faut continuer à
jouer match par match, jusqu’au
bout pour assurer cette seconde
place. C’est pour cela que Jérôme
Barbier est là aussi. Il a apporté
de la fraîcheur dans le groupe et
avec lui, j’ai quatre défenseurs so
lides sur lesquels je peux comp
ter… puisqu’ils sont toujours pré
sents. Et puis, il n’est pas
impossible que le ROC perde des
plumes et que nous, nous ne per
dions pas sur le tapis vert les
points acquis contre Beyne
(NDLR : Villers a aligné Ga
biam, non qualifié, contre
Beyne).
Non, le championnat
n’est pas fini pour Villers. »
■
T.P.
HANDBALL
Promotion Liège
Les Villersois n’ont
pas encore abdiqué
●
Michel BOREUX
L
a triste nouvelle s’est répan
due ce lundi matin. Après un
long combat contre la mala
die, Albert Daffe a quitté les
siens, à l’âge de 66 ans. Sa ma
man et ses deux sœurs, mais
aussi la famille du volleyball, où
il occupait une place centrale de
puis de longues années. Que ce
soit au sein du VCMosan Yvoir,
son club de cœur, ou des instan
ces provinciales, régionales et na
tionales (voir cicontre).
« On est tous effondrés
, confie
Jean Van Lierde, trésorier du
CPNamur.
Je le connaissais depuis
tellement d’années. Pour nous, c’est
une très très grosse perte. Il nous
avait certes avertis de sa décision de
quitter le CP en fin de saison, ne se
sentant plus capable d’assumer son
mandat vu ses ennuis de santé.
Mais on pouvait toujours le consul
ter. J’étais encore allé lui demander
des explications voici quinze jours.
Ce ne serapas facile, de trouver quel
qu’un avec autant de connaissances
et de capacités. Pour lui, le volley, ce
n’était pas un sport, c’était sa vie. »
Président de l’AIFdurant 35 ans,
secrétaire général de la FRBVB et
président du CP Namur, où il
était entré en 1978, Albert Daffe
s’érigea en « homme fort » du
volleyball (même un peu trop
pour certains, lui reprochant son
omnipotence). Mais il fut aussi
et surtout un fervent défenseur
de son sport, auquel il consacra
toute sa vie, en dehors de sa pro
fessiond’ingénieur civil. Dans de
nombreux clubs francophones
ce lundi à Waremme notam
ment), on se souvenait des fois
où Albert Daffe, par ses compé
tences, son savoir et ses relations,
avait donné un coup de main
précieux.
Mais évidemment, l’homme fa
çonna plus encore le VCMosan
Yvoir, créé en 1969 et au sein du
quel œuvrèrent son papa,
Auguste, comme secrétaire, et sa
sœur Myriam, comme diri
geante et coach. Président du
club, Albert Daffe mena surtout
son équipe première féminine
jusqu’au plus haut niveau du
volley belge, de 1987 à 2008
(avant d’y revenir cette saison). À
l’époque, c’est dans une salle du
Maka bien remplie que les Blan
quet, Milichkevicth et autres
Strogonova donnaient la répli
que aux ténors néerlandopho
nes. Et goûtaient aux charmes
des voyages en Coupe d’Eu
rope.
■
VOLLEY-BALL
Décès
Albert Daffe était Monsieur Volley
Véritable « monument »
du volley-ball, Albert
Daffe s’est éteint
dimanche soir, laissant
un vide immense
autour de lui.
Un grand homme
du volley-ball
s’en est allé.
ÉdA – 203241359707