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urbh@handball.beLe coach fédéral Sylla attend une réaction de ses
joueurs
Samedi soir, les Red Wolves vont disputer dans la ville française de Montbéliard leur
dernière rencontre de campagne de qualification en vue de la compétition
européenne. Ce match contre les champions du monde français promet d’être de
nouveau une affaire délicate pour l’équipe du coach fédéral Yérime Sylla. Après sa
victoire samedi dernier, la France est déjà assurée de la qualification en vue de l’Euro
2018. Quant aux Belges, ils sont éliminés.
Il y a huit mois, les Red Wolves sont passés près de l’exploit à Liège. Les Belges avaient
rendu la vie des champions du monde français très difficile jusqu’à ce qu’une carte
rouge pour Arber Qerimi ait permis à la France de s’imposer sur le fil (37‐38).
L’euphorie de l’époque a depuis lors fait place à davantage de réalisme. L’écart entre
les nations phares avec leurs joueurs professionnels et la Belgique est particulièrement
important. Un constat encore confirmé il y a trois jours contre les vice‐champions du
monde norvégiens. Le staff sportif des Red Wolves a dès lors dû procéder à quelques
ajustements ces derniers jours.
“Hier, il a avant tout été question de récupération. La défaite contre la Norvège a laissé
des traces aussi bien au niveau physique que mental
, commente
Yérime Sylla
, coach
fédéral des Red Wolves.
Quand on dresse le bilan de cette campagne, on ne peut pas
nier que nous sommes parvenus à beaucoup marquer. Offensivement, nous pouvons
donc faire mal à l’adversaire. Les chiffres ne mentent pas. Par contre, il nous faut encore
progresser d’un cran au niveau défensif et moins nous compliquer la tâche. Mercredi,
en défense, c’était mieux, mais nous avons perdu trop de balles. Demain, j’attendrai
trois choses de mes joueurs. D’abord une réaction après la défaite de mercredi, puis
une manière plus fluide de jouer, et enfin revoir les choses positives aperçues mercredi
en défense.’’
“La défaite de mercredi dernier est particulièrement mal tombée. C’était un sérieux
revers
, explique
Simon Ooms.
Nous avons sans doute baissé les bras un peu vite,
surtout lors de la seconde mi‐temps. Après cela, le silence a régné aussi bien dans les
vestiaires que dans le bus qui nous a ramenés à l’hôtel. Deux jours plus tard, on s’en est
remis. Tous ensemble, nous aspirons à disputer la rencontre de demain. Il est difficile
de mettre précisément le doigt sur l’origine des problèmes et sortir une raison majeure
pour laquelle cela n’a pas fonctionné. Peut‐être y avait‐il un manque de concentration,
mais nous n’avons pas été en mesure de prendre en défaut la défense de la Norvège.