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VENDREDI

29 SEPTEMBRE 2017

chel, le dernier rempart water-

lootois. «

Même si la déception

était de mise, cette rencontre était

très

encourageante

pour

la

suite.

»

Et la suite, c’est contre Eupen,

une formation qui diffère en

fonction du lieu où se joue la

rencontre.

«

Autant à l’extérieur, la forma-

tion germanophone ne vient pas

avec tout son effectif, autant à do-

micile, elle est redoutable. Nous

verrons bien à qui nous aurons à

faire

», précise-t-il. «

Cependant,

nous devrons continuer à déve-

lopper un jeu rapide offensive-

ment et agressif défensivement. Je

me souviens que nous l’avions

remporté d’un but la saison der-

nière donc ça ne sera pas simple.

»

Ceci étant dit, le WASH devra

devra l’emporter s’il veut espé-

rer accéder à la Division 2, une

division qu’il a quitté il y a

quatre ans.

«

La D.2, actuellement à 6, passera

à 8 la saison prochaine. Il y aura

donc deux montants en fin de sai-

son. Normalement, Amay devrait

décrocher l’un des deux tickets.

Le deuxième devrait donc se jouer

entre nous et Kraainem. Après, on

n’est pas à l’abri d’une sur-

prise.

»

-

CH.ST

.

Battu par Amay la semaine der-

nière, le favori de la série, le

WASH tentera de se rattraper

avec le long déplacement à Eu-

pen. Et le moins que l’on puisse

écrire, c’est que cette rencontre

s’annonce compliquée même si

les Brabançons wallons ont les

armes pour décrocher la vic-

toire.

«

Nous savions que défier Amay

ne serait pas simple. Il vient de

D.2 et s’est très bien renforcé.

Néanmoins, je trouve que nous

avons développé un bon handball

et que nous avons rivalisé avec lui

une grande partie de la rencontre.

Quelques contres nous ont fait

mal et ont fait pencher la balance

de son côté

», confiait Xavier Mi-

Le WASH doit

se rattraper à Eupen

HANDBALL

Les Waterlootois (en vert) espèrent accéder à la D2.

© Toulet

Après avoir joué la Fiba Europe

Cup pour la première fois de son

histoire l’année passée, le Brus-

sels a la possibilité de jouer au

plus haut niveau européen (or-

ganisé par la FIBA) cette année.

Il « suffira » de passer sur le

corps des Allemands de Ludwig-

sburg lors du troisième et der-

nier tour de qualification pour

la Champions League. Ce qui ne

sera pas une mince affaire face à

une équipe qui a atteint les

quarts de la compétition l’année

passée. Mais qui est cette équipe

allemande ?

«

Ludwigsburg est une équipe

dure et défensive et qui applique

une pression, parfois tout-terrain,

étouffante

», explique Robert Jer-

zy, rédacteur en chef du maga-

zine allemand Big.

Offensivement, le club situé

proche de Stuttgart a perdu de

nombreux joueurs importants

cette intersaison.

«

Jack Cooley et DJ Kennedy

étaient deux menaces offensives

très fiables. A voir comment les

nouveaux

joueurs,

comme

Dwyane Evans s’intégreront.

»

Car les Allemands n’ont pas en-

core entamé leur championnat

même s’ils ont entamé ces quali-

fications dès le premier tour et

enchaînent donc ce soir leur cin-

quième match en dix jours. Une

bonne ou une mauvaise chose

pour le Brussels ?

Si Robert Jerzy pense que cela

peut jouer, ce n’est pas le cas de

Laurent Monier.

«

Je ne pense pas que cela ait un

impact, au contraire. On est en-

core au début de la saison et l’ac-

cumulation des matches va sur-

tout leur permettre de trouver du

rythme. Je vois plutôt cela comme

un avantage pour eux.

»

-

GEORGES XOURAS

Le Brussels vise

la Champions League

BASKET - COUPE D’EUROPE

Du 50/50 pour Monier.

© P. Elias

COUPE DE BELGIQUE DAMES (MERCREDI)

Ypres L1 - Royal IV Brussels R2 : 87-43

CHAMPIONNAT (MERCREDI)

2

R1 Dames

CFWB - Rebond Ottignies 57-87

COUPE AWBB DAMES 1/8

E

SAMEDI

(20h30) CEP Fleurus R2 (+5) - United Basket

Woluwe R1

COUPE AWBB MESSIEURS 1/16

E

SAMEDI

2

(19h00)

BC Cointe R1 – Royal IV Brussels

2

(20h00)

Excelsior Brussels P1 (+10) - RBB

Gembloux R1

2

(20h00)

RBC Pepinster R1 - Royal Nivelles

2

(20h00)

Royal Haut Pré Ougrée P1 (+10) -

Royal Waterloo R1

DIMANCHE

2

(16h00)

UBCF Quaregnon R2 - Castors Braine

P1 (+5)

COUPE DE BELGIQUE DAMES

CE VENDREDI SOIR

2

(20h30)

BC Libramont - Rebond Ottignies

DIMANCHE

2

(14h45)

Royal IV Brussels (R2) – Lummen (L1)

CHAMPIONNAT

CE VENDREDI SOIR

2

(20h30) R2A

F.B. Ixelles – RBC Ciney

2

(21h00) TDM2A

UB Woluwe – Courtrai CB

SAMEDI

2

(20h30) TDM1

Gembo - Royal IV Brussels

2

(20h45) TDM2A

RPC Anderlecht – Gistel Os-

tende

2

(20h45) R2A

BC Morlanwelz – Fresh Air Jette

DIMANCHE

2

(11h15) TDW1

Dynamite Deerlijk – Castors

Braine

2

(17h00) R2B

Royal Nivelles – Andenne Basket

BASKET - PROG.

«

Je coache des jeunes à Ander-

lecht

» indique Ferhan Pelister.

«

Dans les fondamentaux ensei-

gnés, on les habitue à ne pas faire

de marcher donc ça ne change

rien pour nous.

» Un avis suivi

par le coach Raymond Temmer-

man (École Européenne P1) :

«

Cette nouvelle règle n’a aucune

influence sur le résultat des ren-

contres. Si ce n’est que les arbitres

pataugent un petit peu et que les

interprétations

divergent.

»

Joueur à l’UB Woluwe (TDM2),

Maxime Vlaeminck note égale-

ment une certaine confusion. «

Il

y a les arbitres qui veulent appli-

quer le règlement à la lettre.

D’autres qui vont continuer à sif-

fler marcher sur des pas ouverts ;

d’autres encore qui siffleront au-

trement.

»

Coach et président de Friendly

Bulls Ixelles (R2), Olivier Goos-

sens ne relève aucune inci-

dence : «

Pour moi, ça ne change

pas grand-chose. Il faut voir chez

les pros, enD1 où ça peut aller très

vite.

» Coachpro, LaurentMonier

a assisté à deux colloques avant

la saison en compagnie des ar-

bitres et des coachs de la D1.

«

Cette règle est intéressante au ni-

veau de la contre-attaque. Je crois

que ça va rajouter du spectacle. Je

pense à cette situation où une

équipe réalise une grosse défense

et n’est pas récompensée pour une

légère erreur de marcher.

» Ar-

bitre, Olivier Lahaye se veut, lui,

pragmatique. «

Il faut faire une

grosse distinction entre le marché

sur jeu en mouvement et le jeu à

l’arrêt où rien n’a changé. Il faut

appliquer la règle aumieux.

»

Le cas de la faute anti-sportive est

plus compliqué aux yeux du

mentor du Brussels. «

C’est dur

pour un arbitre de connaître l’in-

tention d’un joueur. Quand celui-

ci va vers la balle, il prendra par-

fois une FAS (ndlr. faute anti-spor-

tive), et parfois pas.

» L’ailier Vlae-

minck sait aussi qu’il faudra un

temps d’adaptation à tous les ac-

teurs. «

Au championnat d’Eu-

rope, des contre-attaques ont été

arrêtées sans être sanctionnées de

FAS. Il faut pénaliser le geste anti-

sportif mais en même temps, nos

jeunes ont été éduqués à stopper

la contre-attaque. Avec le temps et

la pratique, j’espère qu’on trouve-

ra une sorte de jurisprudence car

pour l’instant, cela apporte plus

de confusion que de clarté.

» Si

Olivier Goossens craint que le

‘Deux poids, deux mesures’ ne

s’applique en cas d’une interpré-

tation erronée du ref («

Comme

en foot, où le gars qui retire son

maillot prend deux jaunes alors

que le joueur qui a cisaillé la

jambe de l’adversaire reste sur le

jeu

»), Raymond Temmerman

craint aussi la mesure. «

Tout

reste à l’appréciation du ref, c’est

le problème. Et on n’a pas que des

amis dans l’arbitrage. Certains

hommes en gris vont appliquer

certaines interprétations à cer-

taines équipes.

» Ou à certains

joueurs. «

Lors du premier match

de la saison, on a deux bons refs

mais qui sont très stricts et qui

sortent un de mes joueurs pour

deux FAS.

»

-

CHRISTOPHE KUGENER

La réforme doit être assimilée par les joueurs.

© Toulet

N

ous avons voulu son-

der différents acteurs

du basketball au sujet

de l’adaptation des

uns et des autres aux nouvelles

règles. Si celle du ’marcher’ ne

pose pas trop débat, le nouveau

critère pour siffler la faute anti-

sportive (celui du contact super-

flu) n’a pas fini de faire couler

l’encre…

Le marcher et la faute anti-sportive : les nouvelles règles posent question

BASKET

Des nouvelles règles

qui suscitent le débat

Ferhan Pelister est coach en Pu-

pilles à l'Ecole P1 Anderlecht,

dont il est également le secré-

taire. A l’instar de nombre de

collègues entraîneurs, il craint

les mauvaises interprétations

des directeurs de jeu.

«

Je pense que le nouveau critère

est convenable mais il y a un cas

qui me chiffonne et qui risque de

se produire. Une bête petite tou-

chette involontaire sur un gars

qui enclenche une contre-attaque,

cela pourra se transformer en

faute anti-sportive chez un arbitre

tatillon.

»

Pelister craint que le sentiment

d’injustice soit diversement ap-

précié.

«

Le joueur qui écope d’une FAS

légère peut râler plus ou moins

ouvertement et prendre une faute

technique, ce qui signifie un re-

tour anticipé au vestiaire. Cette si-

tuation est limite.

»

-

C.K.

« Cela peut amener

des situations limites »

Ferhan Pelister, coach en jeunes

Ferhan Pelister.

© C.S.

Olivier Lahaye est arbitre ré-

gional depuis cette saison. Il a

sifflé à trois reprises en R2.

«

Au cours du dernier match,

mon collègue et moi-même

avons sifflé deux fautes anti-

sportives. Tout le monde a

compris nos coups de sifflet.

On a même senti que les

joueurs avaient compris leur

erreur.

»

Selon le sifflet bruxellois, les

choses pourraient rapide-

ment rentrer dans l’ordre.

«

Dans un mois, si tout le

monde comprend la règle, on

n’enparlera plus.Mais elle doit

être comprise et maîtrisée par

tout le monde, joueurs et ar-

bitres inclus.

»

Ainsi que les coaches qui

crient parfois de faire la faute

pour stopper une contre-at-

taque.

«

Faire la faute pour raison tac-

tique, ce sera anti-sportif. Ce

nouveau critère est un mal

pour un bien. Je pense que les

supporters viennent quand

même pour le spectacle et cette

règle va fluidifier le jeu.

»

-

C.K.

Olivier Lahaye (arbitre) :

« Cela va fluidifier le jeu »

Les arbitres apprécient.

© FH

Les règles du « Marcher » et de la

faute anti-sportive (FAS) ont évo-

lué pour cette saison 2017-18.

Pour le marcher, on a désormais

ajouté qu’«

un joueur ne peut

toucher le sol consécutivement

avec le même pied ou les deux

pieds en même temps après avoir

fini le dribble ou gagné le contrôle

du ballon.

»

Les cinq critères existants (pour

infliger une FAS) sont :

- Le contact n’est pas une tenta-

tive légitime de jouer directe-

ment le ballon dans l'esprit et

l'intention des règles

- Un contact dur, excessif, causé

par un joueur faisant un effort

pour jouer le ballon

- Un contact pas nécessaire et/ou

superflu dans la seule intention

d'avorter la transition

- Un contact latéral ou par der-

rière sur l'attaquant en contre-

attaque quand il n'y a plus de

défenseur entre lui et le panier

- Un contact du défenseur pen-

dant les 2 dernières minutes lors

d'une remise en jeu et le ballon

est encore entre les mains de

l'arbitre ou du joueur

Un nouveau critère est ajouté

pour infliger une FAS : afin de

protéger la transition, le contact

non-nécessaire (superflu) sera

sanctionné d’une faute anti-

sportive. Deux fautes anti-spor-

tives entraînent l’exclusion du

jeu du joueur.

-

C.K.

Cinq critères pour

la faute anti-sportive

Que dit le règlement ?

« Tout reste à

l’appréciation du

ref, c’est le

problème »

Raymond Temmerman