Persoverzicht oktober 2020

S’il y a bien une handballeuse qui a le jeu à 7 dans le sang, c’est Barbara Jaeckel. Cette Fran- çaise issue du club d’Yutz, une commune de la Moselle située à un jet de pierres de Thionville est créative. Après avoir initié le « baby hand » au Liège HC, elle souhaite depuis plusieurs mois développer l’arbitrage au ni- veau des jeunes. « J’ai suivi dans mon pays un cursus de formation pour les différentes catégories de jeunes jusqu’au niveau national. À cette occasion, j’ai eu la chance de diriger une demi-finale des M18 du championnat de l’hexa- gone ». Aujourd’hui, elle sou- haite transposer le projet en Bel- gique selon la réglementation U.R.B.H.-L.F.H. « Je ne suis pas partie d’une feuille blanche mais j’ai repris le travail qui avait été développé par les frères Christophe et Stéphane Steenwinckels à Jemeppe. J’ai relancé une invitation auprès des clubs pour les jeunes âgés de 12 ans et plus. Plusieurs ont répondu d’une manière positive au point qu’aujourd’hui avant la pandémie, nous avions une dizaine de jeunes arbitres » pré- cise la joueuse du HC Sprimont qui ajoute : « J’associe aussi au projet les parents et les coaches. Ceux-ci me fournissent notam- ment un feedback sur la presta- tion du jeune arbitre après le match de poussins (10/12 ans) quand je n’ai pas la possibilité de me déplacer. Quand je suis présente, je réalise un débrie- fing aux mi-temps et à la fin de la rencontre (4x10’). Assuré- ment, c’est un projet qui prend de l’ampleur mais qui a été bien entendu ralenti par la crise sanitaire. Son avenir dépendra de celle-ci…». LENI EST TRES MOTIVE Malgré qu’il évolue déjà chez les U16 au HC Visé BM alors qu’il n’est âgé que de 13 ans, Lé- ni Martin Virseda aime particu- lièrement bien diriger des ren- contres. « À chaque entraîne- ment qui se terminait par un match où je ne jouais pas, je me proposais pour arbitrer. C’est dès ce moment-là que j’ai com- mencé à apprécier le rôle du di- recteur du jeu. Ce qui me plaît, c’est le fait d’être le maître sur le terrain et surtout de faire ré- gner l’ordre sur celui-ci ». Cette année, il n’a pas pu réaliser beaucoup de prestations (3 chez poussins et 2 chez les prémi- nimes). « C’est très ennuyant cette immobilité forcée en rai- son du Covid-19 mais je reste très motivé pour les saisons à venir car cette fonction me plaît beaucoup. J’espère seulement trouver un coéquipier pour grandir et former une paire d’avenir…». Vous êtes intéressés ? Vous pouvez prendre contact avec Mme Barbara Jaeckel au 0492/53.54.60 - PAUL MONET La valeur n’attend point le nombre des années dans l’arbitrage ! HANDBALL L’arbitrage, une vocation pour Léni Martin Virseda. © MB 30 30 JEUDI 29 OCTOBRE 2020 Toute l’actualité de votre région en direct 24 h sur 24 sur www.lameuse.be Au niveau du basket féminin de D1, les Panthers ont décidé de se mettre momentanément et totalement à l’arrêt. Le s P a nther s s e m ettent à l ’ a rrêt P.31 © Smets Alors que le foot à onze a été mis en quarantaine jusqu’au 19 no- vembre sachant qu’une reprise à cette date est du domaine de l’utopie, tous les autres prati- quants des catégories inférieures ont encore la possibilité de s’en- traîner et de disputer des ren- contres le week-end. Face à cette situation inédite, plusieurs clubs ont décidé de mettre un terme temporairement à toutes leurs activités là où d’autres se veulent les garants de la continuité d’une pratique sportive régu- lière. L’objet de cet article n’a évi- demment pas pour but de criti- quer ou de valoriser l’une ou l’autre prise de position mais bien de faire le point sur tous les arguments avancés par des ac- teurs majeurs du football dans notre région. À SPRIMONT, ON STOPPE À Sprimont, et bien que le club dispose d’infrastructures large- ment au-dessus de la moyenne, le choix de stopper vient d’être acté à l’unanimité. « C’était tout simplement le bon timing avec la fermeture des écoles », ex- plique Mickaël Leruth. « Le club a voulu envoyer un message em- preint de solidarité sachant que les enfants sont involontaire- ment des vecteurs actifs de la propagation dans leurs cocons familiaux. L’aspect financier n’a pas été au centre des débats bien que si l’on part du principe qu’un club obtient 2/3 de ses re- venus via du sponsoring et ses rentrées buvettes, la situation est compliquée. Soyons tous sérieux pour reprendre en janvier. » Du côté de l’Entente Jeunesse Fléron, Fabrice Kaim a opté pour un compromis en maintenant les entraînements mais pas les matchs. « On estime que le virus peut être davantage transmis au bord des terrains car tous les adultes ne sont pas suffisam- ment respectueux des règles en vigueur. Nous allons donc serrer la vis en gardant en tête qu’une nouvelle évaluation devra être faite dès le 19 novembre. Chaque club vit au jour le jour…» « LIBRE CHOIX » À BMFA, Stéphane Delhalle est un partisan convaincu de la poursuite des activités sans tou- tefois imposer ses convictions. « À partir du moment où aucun avis médical n’a été retenu pour stopper l’activité des plus jeunes, on a choisi de s’y conformer sans obliger les parents à venir. On constate qu’une minorité d’en- fants sont absents sachant que nous avons relativement été épargnés. Si toutefois, la courbe venait à augmenter, il serait en- core temps de revoir notre posi- tion. Dans le jeu à 11, la problé- matique sera toute autre pour une saine reprise. Sans oublier que les cotisations pourraient devenir un sujet brûlant si l’arrêt était prolongé. » Pour Albert Gardier, Soumagne a consenti un immense effort pour maintenir ses activités. « On ne veut pas priver nos en- fants de pratiquer du sport mais il s’agit d’un coup dur lequel pourrait vite mettre la survie du club sur la table…» Même son de cloche à Melen. « S’il n’y a pas de raisons épidémiologiques, on poursuivra avec aujourd’hui un suivi supérieur à 70%. Mais, dans le temps, on pourrait ré- duire le nombre de séances. » - Au RFC Seraing, plusieurs catégories s’entraînaient ce mercredi. © Smets E ntre l’arrêt de toutes les activités lors de la pre- mière vague et la caco- phonie de ces dernières semaines, les clubs tentent tant bien que mal de préserver leur avenir alors que les rentrées financières sont indéniablement réduites à leur plus simple ex- pression durant une période où le taux de contamination ex- plose. Les clubs doivent-ils maintenir leurs activités ? Au niveau des jeunes, chaque club gère cette situation très compliquée comme il le peut FOOTBALL Mercredi noir de cendres pour l’athlétisme principautaire. On vient en effet d’apprendre le décès de Stephane Dmyterko président du club d’athlétisme de Herve, entraîneur de renom et de talent. C’est à lui qu’on doit, notamment l’éclosion de Trik Moukrime, de Florent Cae- len ou encore de Dorian De- flandre. On apprend également le décès d’Alex Princen, alias Papy, un monument à Seraing athlé- tisme où il s’occupa notam- ment de l’école des jeunes pen- dant des années. « Un homme, un volontaire exceptionnel qui avait un peu levé le pied ces dernières saisons, l’âge avan- çant. Entraîneur mais aussi aide indéfectible lors de nos compétitions, il ne nous laisse que de bons souvenirs » nous confie ému, le président Deme- lenne. Papy repose au Funéra- rium Bottin de Beyne Heusay, rue de Herve et sera enterré ce samedi. - Seraing : Alex « papy » Princen est décédé ATHLÉTISME Dépendant de la Pro League pour ses équipes élites et de l’ACFF pour ses autres catégories, Seraing se re- trouve bien malgré lui dans une situation inédite puisque certains de ses jeunes sont priés de rester à la maison le week-end et d’autres pas. « En effet, pour nos élites, seuls les entraînements sont maintenus et il n’est pas évident de justifier cette distinction entre nos gamins même si le club s’engage à tou- jours respecter les mesures impo- sées » explique Bruno Petit. « Grâce à une structure fournie, nous ne manquons pas de forma- teurs pour assurer notre encadre- ment et je m’en réjouis. Je suis pourtant partisan de ne pas juger les autres car chaque club traverse sa réalité propre d’autant que la période sera inévitablement pro- longée avec les examens et la trêve hivernale. Apprenons quoi qu’il arrive à nos jeunes à bouger autrement afin d’éviter une forme de décrochage sportif. » A HERSTAL, ON NE PREND PAS DE RISQUE Du côté de Herstal, Patrick Sang- wa met en avant la sécurité de chacun. « On ne peut tout simple- ment pas prendre le moindre risque car les enfants font part de la chaîne de transmission. Les conséquences sportives seront mi- neures car le talent est inné à 90 % et seules quelques prises de poids seront à craindre. Pour le foot à 11, chacun sera logé à la même enseigne dès la reprise. » Particulièrement épargnée, l’Etoile Elsautoise garde le cap en prenant un maximum de précau- tions. « Tant que cela sera autori- sé, nous poursuivrons », explique David Bartholomé, coordinateur du jeu à 5. « On sent un véritable engouement chez les parents et joueurs dans le fait de continuer. Chez les petits, un arrêt de deux mois vous oblige à tout reprendre à zéro d’autant que les tournois en salle seront interdits. Croisons les doigts pour que les planètes restent alignées à Elsaute... » - Certains jeunes peuvent jouer, d’autres pas Le paradoxe du RFC Seraing Seraing dépend de la Pro League en élites. © Smets

RkJQdWJsaXNoZXIy MjkyODgz