Persoverzicht oktober 2020

37 37 SAMEDI 17 OCTOBRE 2020 Depuis le mois de juillet, « Execu- tive Kids Boxing » organise des cours de boxe éducative pour les 8- 12 ans, le mardi à Sombreffe de 17h à 18h au complexe sportif et le jeudi à Grand-Leez à la rue Hen- ri de Leez à la salle Chez nous à la même heure. « Le but est de pro- poser de la boxe aux jeunes en de- hors des villes, sans adulte mais nous ne faisons pas de combat, on leur apprend à se défendre, à tenir une garde et différents mouve- ments de psychomotricité basés sur les différents coups de la boxe anglaise, sans contact appuyé », explique Philippe Barbiau. Ce Grand-Leezien de 51 ans tra- vaille dans le milieu de la protec- tion rapprochée « de hauts digni- taires ». « J’ai lancé la société Inter- national Lux Protect après 30 ans de bons et loyaux services dans différents corps d’élites (légion étrangère et forces spéciales). Je travaille notamment avec les ser- vices de police de Colombie, mais j’ai aussi des missions aux Emirats arabes unis et en Russie où je donne aussi des formations. » Notre interlocuteur pratique éga- lement la boxe depuis 1986. « J’avais arrêté tout un temps mais j’ai repris il y a quelques années, d’abord au club de Béa Diallo à l’Emergence-XL à Bruxelles grâce à une amie. La fibre est rapidement revenue et j’ai ensuite moi-même donné des cours là-bas pendant deux ans. C’est là que je me suis rendu compte que quand les plus jeunes arrivaient, certains sui- vaient trois séances puis on ne les voyait plus car avec les adultes, ils sont un peu perdus. Ils aban- donnent à cause du manque de suivi du coach. » En plus de proposer des cours de self-défense aux adultes, Philippe Barbiau a donc lancé son concept pour les plus jeunes. « C’est de la boxe éducative car on leur ap- prend des choses utiles et pas sim- plement à taper comme un bour- rin. J’ai par exemple des squelettes de corps humain pour leur donner des notions d’anatomie. Il y a donc un peu de théorie aussi. J’essaye que chaque cours soit différent et on ne fait pas que de la boxe. C’est de la psychomotricité aussi, par- fois en musique. Je leur montre également comment mettre une personne en position latérale de sécurité ou comment réagir quand quelqu’un fait un malaise. » DE LA PSYCHOLOGIE Mais pour Philippe Barbiau, il n’y a pas que le côté sportif et instruc- tif à ses cours. « Je fais aussi beau- coup de pédagogie et de psycholo- gie. À cet âge, c’est important. Chacun a ses petits soucis person- nels. J’essaye donc de les mettre en confiance par la boxe. J’ai même des enfants atteints d’autisme à différents niveaux qui ont su par- faitement s’intégrer. Mais il y a évi- demment une discipline à respec- ter. J’ai choisi cette tranche d’âge car ainsi, je les « chope » avant qu’ils ne commencent la Play Sta- tion alors qu’après 12 ans, souvent ils commencent à perdre leur es- prit d’enfant. » Pour les parents intéressés, il sera demandé 10 euros par entraîne- ment, avec des prix régressifs si vous mettez deux (15 euros) ou trois (20 euros) enfants, en plus de l’assurance à l’année. « Je peux vous garantir une évolution de l’enfant en six mois seulement. Même en trois mois, il aura déjà appris un crédit de mouvements adéquats, cela lui servira à vie. Tout le monde est le bienvenu, y compris les filles qui sont déjà de l’ordre de 30% au club. On tra- vaille en petits groupes, puisqu’on n’est jamais plus que quelques di- zaines. Le premier cours, où l’on prête le matériel, est gratuit et ou- vert aux parents afin qu’ils puissent constater dans quel mi- lieu évolue leur enfant. Ensuite, ils ne peuvent plus venir assister aux séances car on veut que ce soit une vraie échappatoire pour les en- fants. On fait tout de même des vi- déos pour leur montrer les pro- grès. » À noter que ces cours de- vraient être bientôt proposés à Burnot, dans une des salles du col- lège de Godinne. - VINCENT CHENOT à noter Plus d’infos au 0470/ 04.12.12. Des cours en petit comité le mardi et le jeudi. © DR L ancé officiellement depuis juillet par Phi- lippe Barbiau, le concept « Excecutive Kids Boxing » propose des cours de boxe éducative aux enfants de 8-12 ans à Grand-Leez, Som- breffe et bientôt normalement à Godinne. Spécialisé dans le milieu de la protection rapprochée, Philippe Barbiau propose un concept sportif original SPORT DE COMBAT De la boxe éducative pour les 8-12 ans à Grand-Leez et Sombreffe La quatrième édition de la course à pied baptisée « CiTHY- trouille » devait se dérouler sa- medi à Thy-le-Château dans la commune de Walcourt. « En 2019, nous avions réalisé une belle affluence avec plus de 800 participants », explique l’un des responsables Mikaël Scohier. « Avec les bénéfices et via notre comité des fêtes de l’école, nous avions aidé l’établissement sco- laire dans différents projets. » Pour cette édition 2020, tout est progressivement tombé à l’eau. « On a gardé l’espoir de pouvoir maintenir notre organisation lorsque la tendance était plutôt à l’optimisme. L’annulation de l’événement de triathlon de l’Ironlakes à l’Eau d’Heure au début septembre a semé le doute dans nos esprits. Nous ne voulions pas nous investir tant et plus au risque de tout voir tomber à l’eau en dernière mi- nute. » Mais notre interlocuteur a trou- vé la parade malgré des condi- tions devenues de plus en plus strictes. « Nous voulons que la « CiTHYtrouille » reste dans les têtes des joggeurs. Vu cet aspect, nous allons flécher les deux parcours de 6 et 11 kilomètres. Le départ est entièrement libre à partir de samedi et dès 14h depuis le parking de l’école Saints Pierre et Paul. Il ne faut aucun rassemblement et respec- ter les règles sanitaires en place. Sans inscription et sans bar, au- cune rentrée n’est prévue. Le but est aussi de permettre aux sportifs de courir dans cette pé- riode difficile. Quant à l’aide apportée à l’école, nous allons entamer nos réserves afin de poursuivre notre rôle, tout en espérant des jours meilleurs. » - J.W. Une allure libre de la « CiTHYtrouille » RUNNING 800 participants l’an dernier. © JW Après la promulgation du code orange pour les sports de contact en salle, l’Union Royale Belge de Handball et ses deux ligues ainsi que le Conseil de Surveillance de la BENE-League se sont concer- tées afin de communiquer sans ambiguïté sur la situation de leur discipline. Des décisions importantes sont tombées jeudi : la BeNe-League ne pourra organiser aucune ren- contre avant le 15 novembre pro- chain, alors que les compétitions au niveau national et les ligues seniors ne reprendront au plus tôt qu’en janvier 2021. Nos clubs de handball namurois ne joueront donc plus en cham- pionnat en 2020. Beauraing, Met- tet et officieusement Godinne jouent en championnat Namur- Luxembourg, alors que Namur évolue dans le championnat de Promotion Brabant-Hainaut avec son équipe masculine. « Cela me paraît logique vu l’évolution de la crise », déclare Olivier Leloup, président du Handball Club Na- mur. « On n’avait pas encore eu de match à domicile dans ce championnat, nous avons eu une rencontre à Ransart il y a deux- trois semaines. Ça paraissait assez difficile de continuer comme ça.» Au niveau des entraînements, ceux-ci sont bien réglementés pour les sports en salle. « Nous avons annulé les entraînements de ce jeudi, et de lundi prochain, cela pour s’organiser. Nous allons recommencer ce jeudi. On doit faire des entraînements plus axés sur le physique, et sans contacts. Et si on s’entraîne avec ballons, il faudra bien les désinfecter. » Comme dans tous les sports, la fin de saison dernière avait déjà été chaotique pour les handbal- leurs. Les voilà donc confrontés, hors BeNe-League, à une nou- velle pause de deux mois et demi (au moins) en matière de compé- titions. De quoi peut-être et mal- heureusement effriter la motiva- tion de certains éléments. « Cette année était déjà particulière, car nous n’avions pas inscrit notre équipe féminine, qui a connu des départs. L’équipe messieurs n’avait quant à elle disputé qu’un amical et un match de championnat avant cet arrêt. C’est clair que ça joue sur la moti- vation des joueurs. Et si le cham- pionnat ne reprend pas, il faudra faire un geste pour les cotisa- tions. » Ça, c’est au niveau des adultes. Concernant les plus petits, les compétitions pour les jeunes jus- qu’à 12 ans peuvent se pour- suivre, ils peuvent donc conti- nuer à s’entraîner et à jouer des matchs de championnat. Quant aux compétitions pour les jeunes jusqu’à 18 ans inclus, elles re- prendront dès que le code sportif redeviendra jaune. « UN MOINDRE MAL » « On dit que les plus jeunes sont moins fragiles », raconte Nicolas Léonet, président du club de Met- tet, qui compte 35 jeunes en U16 et U12, de quoi faire des équipes, mais qui ne sont pas inscrites en championnat. « À la maison, les jeunes tournent en rond. C’est peut-être un moindre mal de lais- ser continuer ça. Ainsi, ils se dé- pensent, mais c’est encadré. On a à cœur de faire les choses sérieu- sement au club. » Les entraînements se pour- suivent pour les plus jeunes à Mettet. « Pour les U12, beaucoup de parents sont pour continuer, et on poursuit. Pour les plus âgés, on a décidé de suspendre les en- traînements et la reprise est en- core à discuter. Les contraintes de la LFH (Ligue Francophone de Handball) sont plus sévères que les règlements communaux et fé- déraux. » - G.I. Nos clubs attendront 2021 HANDBALL Namur et les autres clubs namurois ne joueront plus en championnat en 2020. © D.R. « On leur apprend des mouvements de psychomotricité basé sur les différents coup de la boxe anglaise, sans contact appuyé »

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