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SAMEDI
11 MARS 2017
Le Brussels vit son plus court dé-
placement avec la visite à Wille-
broek ce samedi soir. Un match
où son capitaine Guy Muya sera
cette fois bien présent, contraire-
ment à la dernière fois.
«
On continue de gérer mon pro-
blème au pied
», explique-t-il.
«
Ça va mieux mais ça persistera
jusqu’en
fin de
saison. On
contrôle tout cela lors des entraî-
nements et aussi pendant les
matches.
»
Une situation un peu compli-
quée avec le prochain enchaîne-
ment de matches prévus au ca-
lendrier.
«
On devra faire encore plus atten-
tion mais on a une belle profon-
deur de banc tout de même au
Brussels. Des fois je jouerai moins,
des fois plus, ce n’est pas un souci.
L’important est d’être à fond pour
les playoffs.
»
Sauf que les derniersmatches du
Brussels se sont toujours finis
dans le money-time, et la dé-
bauche d’énergie pourrait peser
à terme.
«
C’est sûr que je ne suis pas contre
des matches plus tranquilles pen-
dant lesquels je pourrais me repo-
ser un peu plus. Au moins, il y a
toujours du spectacle.
»
RESTER DANS LE TOP 4
Suspense ou pas, le Brussels se
déplace àWillebroek pour la vic-
toire, après la frustration de fin
décembre (88-81).
«
Cela s’était joué sur des détails
mais depuis lors, notre équipe a
changé et nous sommes dans une
bonne phase positive en ce mo-
ment. On y va pour gagner et on
croit en nos chances.
»
Même si Willebroek reste sur
quatre victoires consécutives ?
«
Il ne faut pas cacher que c’est la
bonne surprise du championnat.
C’est une équipe très dangereuse
et si on veut rester dans le top 4 du
championnat, ça passe par une
victoire là-bas.
»
UN PEU TÔT POUR LES PLAYOFFS
À propos de classement juste-
ment, commence-t-on à penser
au classement final et la place en
playoffs ? Trop compliqué et
trop tôt pour le capitaine bruxel-
lois.
«
Tu perds deux matches et tu es
septième.
Cinq
équipes
se
tiennent en une victoire et même
Mons n’a pas dit son dernier mot,
on l’a vu contre nous la semaine
passée. Sans oublier le retour de
Limburg.
»
Sans rentrer dans les clichés
sportifs, tout le monde peut
battre tout le monde et les
matches se prennent l’un après
l’autre. «
Seul Ostende se détache
réellement tandis qu’Anvers essaie
de s’accrocher.
»
En attendant, le Brussels se
concentre sur Willebroek et re-
passera devant lui au classement
si les hommes de Serge Creve-
coeur s’imposent ce samedi
soir.
-
GEORGES XOURAS
Guy Muya veut mener le Brussels à la victoire.
© News
L
e Brussels se déplace ce
samedi soir à Wille-
broek, là où il était
proche de s’imposer en
fin d’année passée. L’occasion
pour Guy Muya, rétabli cette
fois, de gagner en déplacement
et pourquoi pas, vivre un match
plus serein.
Cette fois, le Brussels
peut compter sur Muya
Le capitaine bruxellois est de retour et tentera d’aider le Brussels à s’imposer à Willebroek
BASKET
«On continue de
gérer mon
problème au pied.
Ça va mieux mais
ça persistera
jusqu’en fin de
saison »
Finales de l’AWBB oblige, le
championnat en deuxième na-
tionale est en pause, hormis un
match d’alignement. L’occasion
pour Nicolas Joostens de revenir
sur son dernier voyage aux USA,
où il a pu échanger avec Ettore
Messina et Gregg Popovich, res-
pectivement assistant et head
coach des San Antonio Spurs.
S’il fallait nommer le meilleur
entraîneur actuel de la NBA,
voire des deux dernières décen-
nies, il y a fort à parier que
Gregg Popovich, cinq fois cham-
pion NBA, sortirait vainqueur
des urnes. Plus près de nous, Ni-
colas Joostens, l’entraîneur du
Royal IV, a eu l’opportunité de
rencontrer Coach Pop lors d’un
entraînement des Spurs.
«
Lors de ma dernière visite aux
États-Unis pour aller voir Manu
Lecomte, mon neveu, à Baylor,
j’ai eu la chance grâce à des
contacts d’aller rendre visite au
centre d’entraînement des Spurs
à San Antonio
. »
UNE DISCUSSION CLASSIQUE
Visite du centre, des facilités,
l’entraîneur du Royal IV était
comme un insider.
«
C’était jour de match contre To-
ronto et j’ai pu voir comment
s’effectuait la préparation
. »
Après l’entraînement, Joostens
s’est entretenu avec Ettore Mes-
sina et Gregg Popovich. Moins
connu du grand public, Messina
a tout de même remporté trois
Euroligues !
«
On a discuté de tout et de rien et
fatalement beaucoup de basket
. »
Comme avec Gregg Popovich en
somme. «
J’ai été agréablement
surpris de la manière dont ces
icônes du basket viennent parler
comme si on se connaissait de-
puis des années. Popovich savait
que je serais présent au centre
d’entraînement et il est venu me
parler tout naturellement. Nous
avons discuté de basket, il a parta-
gé ses connaissances. Une bonne
discussion basket classique entre
deux entraîneurs… sauf que l’un
des deux compte cinq titres NBA !
Je n’étais pas pris pour un tou-
riste mais je me suis tout de
même gardé de donner des
conseils
à Gregg
Popovich
»,
ajoute Joostens dans un grand
sourire.
UNE EXPÉRIENCE ENRICHISSANTE
Nicolas Joostens n’a pas pour
autant été assister à l’entraîne-
ment des Spurs comme un té-
moin privilégié. Un coach reste
un coach et tout nouvel élé-
ment est susceptible d’amélio-
rer un groupe.
«
Le niveau n’est pas le même
mais cela reste du basket. C’était
intéressant de voir comment les
joueurs et le staff se préparent.
Une expérience extrêmement en-
richissante. Certains travaillent
plus tôt, d’autres sont en salle de
sport. Kawhi Leonard avait lui un
exercice spécifique de shoot
. »
Et les différences aussi. Même si
cela ne reste tout de même
« que » du basket.
«
On y met l’accent sur le jeu. Le
basket, ça reste un sport et un jeu
assez simple et cela se voit même
là-bas. Il y a juste toute la gestion
autour qui est bien plus pointue.
Du point de vue du timing, de
l’intensité, ce sur quoi ils vou-
laient appuyer pour le match du
soir
. »
Des choses intéressantes et ins-
tructives mais plutôt difficiles à
transcrire en Belgique. «
Le coa-
ching staff, c’est autre chose. Il y a
tellement d’assistants !
»
-
GEORGES XOURAS
« Je me suis gardé
de conseiller Popovich »
Nicolas Joostens, le coach du Royal IV, revient sur son expérience aux États-Unis
Joostens aux côtés de Popovich.
© DR
Basket (1)
Choc français à
l’accent bruxellois
En cours de semaine, le
duel de Pro A française
opposait Gravelines à Li-
moges. Le Bruxellois Ser-
ron effectuait ses débuts
devant les supporters du
cru alors que Mathieu
Bayot (Woluwé), dirigeait
les débats. A noter qu’il
réside actuellement à
Montpellier. Soit, à plus
de… 1000 km de la Côte
d’Opale.
-
M.C.
Basket (2)
Doublé pour Woluwé en
Coupe de Brabant
Pour les demi-finales de
Coupe de Brabant, les
filles de United Woluwé
se sont imposées face à la
jeune équipe du Royal 4,
55-67. Chez les hommes,
c’est également United
qui est sorti vainqueur de
son duel face à la provin-
ciale 3 du BC Brainois, 67-
82.
-
Football (1)
Journée de détection
à Kraainem le 19 mars
Le club de Kraainem orga-
nise une journée de dé-
tection avec des supervi-
seurs de son club parte-
naire, Montpellier. Cela
se déroulera le dimanche
19 mars au club. Un stage
sera également organisé à
Pâques (du 3 au 7 avril),
toujours en collaboration
avec le club français. Pour
les
inscriptions :
www.kraainemfoot-
ball.be.-
Football (2)
FriendlyFoot et le BX
organisent un tournoi
En collaboration avec le
Futsal Jette, FriendlyFoot
et le BX Brussels organise
un tournoi de mini-foot
pour les enfants de 7 à 13
ans (mixte) ce dimanche.
Le tournoi se déroulera de
11h à 17h à l’Athénée
Royale de Jette. Inscrip-
tions :
info@friendly-
foot.beou au 0471/
26.35.67.
-
Handball
Match au sommet pour
le HC Brussels
Deuxièmes à égalité de
points avec le premier
Rhino, les Bruxelloises se
déplacent ce samedi sur
le terrain du leader. Une
rencontre décisive à 6
journées de la fin,
puisque seule l’équipe
qui terminera 1
e,
jouera
en Nationale 1 l’an pro-
chain, l’élite du handball
féminin en Belgique.
-
BRÈVES