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JEUDI

9 MARS 2017

«

Non je ne serai pas sur le banc face

à Stavelot, je ne suis plus l’entraî-

neur de Recht.

» C’est par ces mots

que David Sieberath nous a appris

que son contrat le liant à Recht

(P2C) prenait fin avec effets immé-

diats. «

Pour moi c’est une grande

déception, surtout que tout ça est dû

à cause de propos tenus dans la

presse la semaine passée

», regrette-

t-il.

En effet, si le natif de Saint-Vith

ainsi que sa direction voulaient

continuer l’aventure, il voulait,

avant cela, demander l’avis à ses

joueurs. «

Il y a 80% de chance que

je reste. En fait, j’attends de voir mes

joueurs pour avoir leurs avis, je veux

m’assurer de leur soutien avant de

rempiler

», nous disait-il à la mi-fé-

vrier.

Depuis, l’entraîneur a demandé à

ses joueurs de se soumettre à un

vote. Et si la plupart voulaient

continuer à ses côtés, d’autres ont,

au contraire, voté « contre ». «

Il y

en avait plus que deux ou trois, j’ai

donc estimé qu’il y avait une quanti-

té suffisante pour ne pas prolonger

l’aventure l’an prochain. Je pense

qu’ils

voulaient

changer

d’air.

C’était ma première année en tant

que coach, mon manque d’expé-

rience a sûrement joué

», confie-t-il.

Néanmoins, il était tout de même

convenu qu’il finisse la saison.

Surprise donc quand on ne l’a pas

vu sur le banc ce week-end face à

Ster-Francorchamps. «

J’ai expliqué

au Grenz-Echo la situation et mes

propos ont été déformés. Ils ont dit

que certains joueurs faisaient tout

pour que je parte

», raconte-t-il. Des

propos que le club a mal pris. Da-

vid SIeberath a donc rencontré le

comité pour préciser ses propos.

«

Ça s’est bien passé et je pense bien

que je finirai tout de même la saison

avec Recht

», nous indiquait-il en-

core en début de semaine.

Malheureusement pour lui et mal-

gré une magnifique saison avec

les promus (NDLR : ceux-ci pour-

raient accrocher le tour final), le

club a décidé de stopper la collabo-

ration. «

Ça a été décidé en interne,

je n’ai pas vraiment de commen-

taires à faire là-dessus

», a commen-

té Tobias Halmes, le président.

AVEC STARCK CE SOIR À STAVELOT

Et d’ajouter que Jérôme Starck fi-

nirait la saison en tant que joueur-

entraineur. Après un baptême du

feu face à Ster ce week-end, il ef-

fectuera son deuxième match à

Stavelot, ce jeudi soir (20h).

-

LOÏC MANGUETTE

David Sieberath et Recht se sont séparés

P2C - La collaboration entre les deux parties prend fin avec effet immédiat et avant d’aller à Stavelot

Vivre au quotidien son sport favori

en améliorant sa formation tout

en atteignant ses objectifs scolaires

au mois de juin, c’est la mission

qui est assignée aux stagiaires.

Pour y parvenir, les responsables

du centre de formation franco-

phone avec le soutien de l’Adeps

ne cessent depuis sa création de

faire évoluer la structure. «

Nous

avons apporté diverses améliora-

tions tant au niveau de l’alimenta-

tion qu’au niveau des relations avec

les écoles

(NDLR. l’Athénée d’Es-

neux, l’IPES de Jemeppe et l’Insti-

tut Sainte-Véronique)

. Nous avons

aussi souhaité diminuer le nombre

de blessés grâce au travail de préven-

tion d’un préparateur physique, op-

timaliser la communication avec les

entraîneurs, les médecins et kinés

du CHU, réaliser l’acquisition de ma-

tériel spécifique…

» précise Jona-

than Vandeberg, le coordinateur

technique de la LFH.

Huit entraînements par semaine

avec des contenus différents, c’est

le menu sportif hebdomadaire de

chaque stagiaire âgé de 15 à 18 ans

provenant des clubs du sud du

pays et de Bruxelles. «

Leur journée

débute à 6h30 pour se terminer à

22h30. Mon objectif, c’est qu’il parle

« handball » en 2e langue !

» déclare

avec une pointe d’humour, Tho-

mas Penelle, le responsable fran-

çais du centre. Il précise sa pensée :

«

Les contenus des apprentissages

sont axés sur le savoir-faire indivi-

duel comme la variété des passes,

des shoots, ou encore des « un

contre un ». L’aspect collectif n’est

pas oublié car en finalité, ils doivent

pouvoir s’adapter à n’importe quel

système de jeu, entraîneur et club.

Aussi, leur bagage technique avec

une bonne lecture de jeu et prise

d’informations doit être le plus large

possible pour répondre aux exi-

gences de leur coach respectif

».

GARANTIR LA RÉUSSITE SCOLAIRE

Si naturellement les stagiaires sont

motivés à suivre cette formation

pratique pour espérer gravir à

terme la hiérarchie, ils ne doivent

en aucun cas snober leur cursus

scolaire. En cas d’échec en fin

d’année, ils ne peuvent pas dou-

bler ! «

On est régulièrement infor-

mé de leurs notes à l’issue de gros bi-

lans ou d’examens. En fonction des

résultats, on adapte le projet sportif

pour garantir leur réussite à l’école.

C’est prioritaire !

» affirme Jona-

than Vandeberg.

Cette immersion de cinq jours sur

sept au Blanc Gravier constitue

aussi une belle école vie. «

Après

deux mois au centre, les jeunes

prennent de la maturité. Les parents

nous

déclarent

régulièrement :

notre fils change à tous les niveaux

et principalement

son

autono-

mie…

» conclut Thomas Pe-

nelle.

-

PAUL MONET

Les stagiaires du centre de formation francophone.

© PM

A

près près de trois ans

d’activité, l’école de

formation de la LFH

basée au Sart-Tilman

à Liège vit à son rythme de

croisière tout en améliorant ses

structures afin d’assumer un

double projet.

Le centre de formation francophone

vise la réussite sportive et scolaire

HANDBALL - MAGAZINE

« Ce sport doit être

leur 2

e

langue »

Pour incorporer le centre de

formation, les jeunes garçons nés

entre 2001 et 2003 doivent s’ins-

crire à de la LFH (au 04/2506366) à

un entraînement de détection

ouvert au public. Celui-ci se dé-

roulera ce samedi de 10 à 12 h au

hall du Bois St-Jean du Sart-Til-

man. Il sera suivi d’une réunion

d’informations pour les parents et

les joueurs. Si le jeune joueur est

repris, il participera au stage

d’incorporation durant les va-

cances de printemps. Après ce

stage, une décision sera validée

par le staff technique pour son

intégration au centre.

-

P.M.

Entraînement au Bois St-Jean du Sart-Tilman

Détection samedi à Liège

Parmi les seize stagiaires, Allan

Henkes est le seul qui provient de

la région verviétoise. Après avoir

tenté sa chance au football pen-

dant 5 ans sans trop de convic-

tion, il a découvert le jeu à 7 à

Malmedy pour ensuite émigrer

sur les bords de la Vesdre.

«

Mon objectif est d’évoluer à un

autre échelon de la hiérarchie et

cette première année au centre de

formation m’a déjà permis d’évo-

luer tant au niveau physique que

technique

» confie ce jeune ailier

gauche qui apprécie la vie en

communauté. «

Mon entente avec

les autres stagiaires est très bonne.

Le groupe est soudé. Si ma famille

me manque un peu de temps à

autre, je m’y fais. Je vous avouerai

que le dimanche, je me réjouis de

retrouver mes coéquipiers. Comme

mes résultats scolaires sont bons,

j’espère poursuivre encore deux ans

au centre de formation. J’encourage

les jeunes handballeurs de l’incor-

porer. Ce n’est que du positif

».

-

P.M.

Allan Henkes (HC Verviers)

« Ce n’est que du positif »

Il a déjà progressé.

© PM

Jean-Pierre Van de Wauwer sera fi-

nalement bel et bien au départ du

Herock Spa Rally en Porsche la se-

maine prochaine. Mais pas avec la

997 en BRC comme pressenti mais

avec la 911 Historic en HBRC… «

Il

a été difficile de réunir le budget né-

cessaire pour aligner la 997 en Mo-

derne

», explique le Verviétois.

«

Les dégâts occasionnés à ma Lancia

Beta aux Legend n’ont pas arrangé

les

finances

(rires). Devant

ce

constat, nous avions le choix entre

ne pas rouler et être au départ en ca-

tégorie HBRC avec une bonne auto.

Ce sera le cas avec une 911 de chez

BMA. On reste dans la même mai-

son mais avec une voiture diffé-

rente…

»

Une auto qui a gravi les 2 pre-

mières marches du podium il y a

peu, à Bastogne, avec Thierry Neu-

ville (1e) et Bernard Munster (2e).

«

Je pense que les qualités des

Porsche de chez BMA ne sont plus à

démontrer

», explique Vande.

«

Nous disposerons d’une top auto

pour aller chercher les plus hautes

places du classement.

»

Mais avant les 3 coups de

l’épreuve spadoise le 17 mars,

Jean-Pierre Van de Wauwer sa-

voure déjà la faisabilité de l’opéra-

tion. «

Je remercie vivement toutes

les parties qui ont fait de gros efforts

pour que je sois présent. Que ce soit

Bernard Munster, mes partenaires,

mes amis, sans oublier Éric Mar-

nette…

»

Le Theutois qui sera d’ailleurs

dans le baquet de droite, 5 ans

après le sacre spadois avec la Lan-

cia Beta Monte-Carlo avec Vande

aux Legend… «

Ce sera à nouveau

une belle lutte sur un tracé et une

région que je connais

», ajoute

«

noss Vande

».

Une bagarre dans laquelle il s’agi-

ra d’inclure Geoffrey Leyon (Ford

Escort MK1), Robin Maes et Tom

Van Rompuy (BMWM3) ou encore

Dirk Van Rompuy (Opel Ascona).

À coup sûr, le vainqueur en Histo-

ric se trouve parmi ceux-là.

À peine le Herock Spa Rally termi-

né, Jean-Pierre Van de Wauwer se

tournera vers Dinant où un ren-

dez-vous particulier l’attend au

Rallye de Ardennes. «

C’est officiel

depuis ce mercredi, nous roulerons

avec une Peugeot 306 Maxi

»,

confirme Vande. L’auto qui avait

permis au Verviétois d’être sacré

Champion de Belgique des Rallyes

en 1998. Une double « récréation »

bien méritée pour Jean-Pierre Van

de Wauwer, affairé depuis Bas-

togne à la réparation de sa Lancia

Beta Monte-Carlo.

ÉRIC TRIPPAERS

Vande à Spa en Porsche… 911

RALLYE

Un autre modèle pour décrocher les plus hautes places.

© JL

Les prospections se sont pour-

suivies hier du côté de Ri-

chelle. La direction ayant offi-

ciellement signalé à Chris-

tophe Burnet qu’il ne poursui-

vrait pas l’aventure, le club

mosan est toujours à la re-

cherche d’un entraîneur prin-

cipal pour la saison prochaine.

Dans un premier temps, les di-

rigeants locaux devaient ren-

contrer Philippe Caserini. Mais

l’ancien entraîneur de Solières

a décliné la proposition. Et

même l’invitation car il n’a

pas effectué le déplacement

jusqu’en Basse-Meuse ! « Case »

préférait en effet ne pas faire

perdre leur temps à Fabian

Bruwier et à son équipe. Il a

ainsi contacté Alain Finet pour

lui annoncer sa décision bien

avant l’heure fixée pour le

rendez-vous. Concrètement,

les propositions qui lui avaient

été transmises ne lui conve-

naient pas.

LA PISTE DOME

Les dirigeants de l’actuel qua-

trième classé de Division 3

amateurs B ont dès lors activé

une deuxième piste : Boris

Dome avait rendez-vous hier,

sur le coup de 19h45, avec le

président et ses acolytes.

Dome n’est pas un inconnu

dans la région. Il réalise des

prouesses cette saison du côté

d’Amblève. Cette équipe oc-

cupe le leadership en P2C. Le

titre ne devrait d’ailleurs pas

lui échapper. C’est donc sur

une note positive qu’il pouvait

s’offrir un nouveau challenge

en signant à Richelle. Mais

pour y parvenir, il fallait déjà

être autorisé à se rendre au

rendez-vous…

WAUCOMONT FAVORI

Vous l’aurez peut-être déjà

compris, ce dernier n’a jamais

eu lieu ! Et pour cause : le co-

mité richellois a prié le T1

d’Amblève de rester à son do-

micile en début d’après-midi !

La raison ? Le fait que les Mo-

sans ont appris qu’il avait pro-

longé son aventure d’une sai-

son à Amblève il y a une di-

zaine de jours. La piste est

éteinte puisque le club ne veut

pas débaucher quelqu’un en

place ailleurs. Les deux priori-

tés écartées à la vitesse de

l’éclair. La piste menant à Be-

noît Waucomont se réchauffe.

Mais d’autres candidats sont

intéressés par ce poste. Affaire

à suivre.

-

YANNICK GOEBBELS

(AVEC PH. GERDAY)

Richelle n’a pas voulu négocier avec Boris Dome.

© F.H.

A

près Caserini qui n’a

pas accepté l’offre du

club, Richelle a dé-

commandé le rendez-

vous avec Boris Dome, toujours

en place à Amblève. Benoît

Waucomont, actuellement à

Minerois, redevient donc le

favori numéro un pour le poste

d’entraîneur.

Richelle n’a pas voulu négocier avec l’entraîneur d’Amblève

FOOTBALL - DIVISION 3 AMATEURS

Dome décommandé