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VENDREDI

17 FÉVRIER 2017

Après une saison en salle riche en

rebondissements, la seconde par-

tie du championnat sur gazon re-

prend ses droits ce week-end. Sauf

pour le Pingouin Nivelles qui a

pris la direction de la Suisse en voi-

ture ce jeudi afin d’y disputer la

Coupe d’Europe A en salle grâce à

son titre acquis l’an dernier sur le

sol belge. Les Brabançonnes ont

également validé leur ticket pour

la plus grande compétition conti-

nentale grâce à leur excellent par-

cours l’an dernier en Coupe d’Eu-

rope B, à Dundee.

«

Croiser la route des meilleures for-

mations européennes est forcément

motivant

», reconnaissait Alix Per-

rocheau. «

C’est une belle opportu-

nité pour les plus jeunes de décou-

vrir le plus haut niveau. Ce sera éga-

lement l’occasion pour le club de se

situer sur la carte européenne

. »

Après un championnat de Bel-

gique mouvementé, où les Aclotes

ont mordu la poussière en demi-fi-

nale face au Watducks, le Pin-

gouin aura à cœur de se racheter

une santé ce week-end, d’autant

que Jill Boon et Anouk Raes ont

fait le voyage.

«

Nous n’avions pas pu compter sur

ces deux joueuses tout au long de la

saison en salle suite à une décision

de la fédération de hockey

», regret-

tait Olivier Jacob, l’entraîneur.

«

Forcément, cela a pesé sur nos ré-

sultats puisque nous avions bâti,

avec ces deux filles, une équipe

pour décrocher un troisième titre de

rang sur le sol belge. Leur retour

pour la Coupe d’Europe est donc

une excellente nouvelle. Tant au ni-

veau du jeu que de leur expérience,

elles apporteront un plus au groupe.

Avec Linda Haussener, Alix Perro-

cheau, Anouk Raes ou encore Jill

Boon, l’équipe dispose de filles de

métier. Et à ce niveau de la compéti-

tion, c’est important

. »

Promue, l’écurie nivelloise dé-

barque dans un monde inconnu

où l’unique objectif sera d’accro-

cher le maintien au terme de ce

week-end de compétition.

«

Nous restons des compétitrices et

nous tenterons d’aller le plus loin

»,

soufflait Alix Perrocheau.

Un discours corroboré par son

mentor. «

Nous devons nous rendre

en Suisse avec l’ambition d’aller au

bout de nos capacités. Quand on

monte, on se cache souvent derrière

un objectif de maintien. J’espère

que l’équipe mettra tout en œuvre

pour réaliser un beau parcours

. »

Débarqué à la tête de l’équipe fa-

nion dames en salle du Pingouin

Nivelles cette saison, Olivier Jacob

sait d’ailleurs de quoi il parle, lui

qui a disputé des Coupes d’Europe

avec Namur pas plus tard que l’an

dernier.

«

Sans grand succès

», reconnaissait-

il. «

Il y a deux ans, lors de notre pre-

mière participation, nous n’étions

pas parvenus à sauver notre peau en

Coupe d’Europe A. Et l’an dernier,

nous n’avons pas décroché de billet

retour. Cela reste une déception,

c’est pour cela que je me démènerai

pour permettre au Pingouin de vivre

une chouette expérience

. »

Cela passera par des performances

de très bon niveau dès ce vendredi

matin en poule. Les Brabançonnes

wallonnes seront opposées aux

Autrichiennes d’Arminen, aux Bié-

lorusses de Minsk et aux Alle-

mandes de Mannheimer (NDLR :

lire le programme ci-contre). Les

deux premiers de la poule accéde-

ront aux demi-finales, les deux

derniers devront assurer leur

maintien.

«

J’espère atteindre

les demi-fi-

nales

», assurait le coach nivellois.

«

À l’inverse, ne pas accrocher le

maintien serait une énorme décep-

tion

. »

Premier élément de réponse ce

vendredi matin à 9h face à Armi-

nen.

-

S.HE.

L’an dernier, le Pingouin avait assuré sa promotion à Dundee.

© DR

P

romues après un ex-

cellent parcours en

Coupe d’Europe B l’an

dernier, les filles du

ingouin Nivelles mettront tout

en œuvre pour assurer leur

maintien au plus haut niveau

continental ce week-end.

La Coupe d’Europe A débute ce vendredi

HOCKEY

Le Pingouin

Nivelles se frotte

au gratin européen

« J’espère

atteindre les

demi-finales. À

l’inverse, ne pas

accrocher le

maintien serait

une déception »

Olivier Jacob

>

Le programme (pouleA).

17/02 à 10h : SVArminen -

Pingouin.

17/02 à 16h : HCMinsk - Pin-

gouin.

18/02 : Mannheimer HC- Pin-

gouin.

>

Phase finale.

Les deux pre-

miers des deux poules se quali-

fient pour les demi-finales. Les

deux derniers de chaque poule

se retrouvent dans une troisième

poule afinde sauver leur peau

au seindu top 8 européen.

-

En bref

Le programme

« C’est une belle

opportunité pour

les plus jeunes de

découvrir le plus

haut niveau »

Alix Perrocheau

En 2010, le Pingouin de Ni-

velles s’est associé au projet Ho-

ckey Together. Une idée inno-

vante favorisant l’intégration

des personnes en situation de

handicap. Une initiative venue

du Wellington et d’un de ses

membres, Etienne Bocken.

Cette équipe fut créée suite à

l’accident d’un joueur devenu

handicapé et l’idée s’est en-

suite développée un peu par-

tout en Belgique, notamment à

Nivelles «

Le pingouin est le

deuxième club à s’y être associé,

nous en sommes donc à notre 7

e

année

consécutive

», nous

confie la responsable de cette

équipe, Christel Ibarrondo. «

Il

y avait au sein du club un papa

et ses 4 enfants. Les deux fils non

handicapés jouaient chez nous

et sa fille trisomique jouait du

coup au Wellington, mais c’était

compliqué pour lui de jongler

entre tous les trajets donc en juin

2010, il en a parlé au Pingouin et

en septembre nous mettions

l’équipe en place.

»

Chaque club participant au

projet fonctionne de manière

différente. «

Chaque section de

Hockey

Together

s’organise

comme il veut. Cela fonctionne

différemment en fonction des

clubs, mais nous avons

les

mêmes points communs : le ho-

ckey et l’intégration des per-

sonnes handicapées au sein d’un

club

sportif.

» Actuellement

l’équipe du Pingouin compte

11 joueurs, âgés de 18 à 38 ans,

fixes et réguliers. Les entraîne-

ments sont aussi l’occasion

pour les parents de se rencon-

trer sur les bords du terrain et

d’échanger sur leurs quoti-

diens. «

Pour les parents c’est im-

portant, car cela permet de créer

des liens, de se partager des as-

tuces, ce sont de vraies ren-

contres. Tout a démarré par le

hockey, mais c’est une aventure

humaine avant tout.

»

UNE AVENTURE INÉDITE

Cette année, l’équipe du Pin-

gouin a décidé de s’inscrire aux

jeux nationaux Special Olym-

pics qui se dérouleront à Lom-

mel du 24 au 27 mai. Cet évé-

nement rassemble plus de

3000 athlètes dans 19 sports

différents. «

C’est la 1

re

fois

qu’on inscrit une équipe issue

d’un club sportif. Les autres an-

nées, il s’agissait toujours d’insti-

tutions ou de groupe. Il n’y a pas

de section hockey a proprement

parlé c’est prévu pour 2020,

mais pour le moment ils sont

inscrits en unihoc qui est un dé-

rivé du hockey avec moins de

contact.

»

Un événement qui a demandé

une grande organisation et la

recherche de fond, environ

6500 euros, pour la respon-

sable de l’équipe. Les jeunes

joueurs ont également pris

part au projet avec une vente

de stylo afin de les impliquer

au maximum. «

Nous avons dû

trouver le budget pour participer

à cette compétition, car c’est à

Lommel et nous devons payer le

matériel spécifique pour le uni-

hoc, les frais d’hébergement et

les repas. Le but était que ça ne

coûte d’argent à personne. Il y a

9 joueurs qui partent avec leurs

parents plus les entraîneurs et

leurs conjoints. Nous allons pas-

ser 4 jours ensemble et ça va être

une super expérience.

»

-

J.D. (ST.)

Le Pingouin au Special Olympics

L’équipe Hockey Together de Nivelles se prépare activement pour ses premiers jeux nationaux pour handicapés physiques et mentaux

L’équipe du Hockey Together des Pingouins de Nivelles.

© DR

Au Pingouin, l’équipe « Hockey

Together » fonctionne un peu

différemment des autres clubs.

Les entraînements ont lieu tous

les vendredis de 18h à 19h. Ils

sont donnés par 3 entraîneurs

bénévoles et joueurs confirmés.

Ils se déroulent exactement de

la même manière que pour les

seniors : échauffement, partie

technique et match. Les joueurs

bénéficient d’une cotisation

aménagée qui s’élève à 70 euros

par an. Le Pingouin offre égale-

ment un équipement compre-

nant un stick de hockey, une

vareuse floquée officielle, un

pantalon et une veste.

-

Un fonctionnement propre au Pingouin

Une cotisation aménagée

3000 athlètes sont

présents lors des

Special Olympics

Deuxième au classement avec

deux matches en moins, l’équipe

féminine d’United Brussels est

plus que jamais dans la course

pour l’accession à la division na-

tionale. Une première dans la

jeune histoire du club, qui sou-

haite s’installer durablement dans

le paysage handballistique du

pays. Et si les garçons sont en

pleine année de transition, les

filles ne cachent plus leur objectif

de titre. «

Nous avons 2 principaux

concurrents au classement mais ça

ne sera pas facile, car il n’y a que le

1

er

qui monte.

» Si Abdelraouf Deri-

di concède que la tâche n’est pas

aisée, il ne manque toutefois pas

d’optimisme, bien conscient des

forces qui composent l’équipe

qu’il entraîne depuis 2 ans. «

Nous

avons une équipe jeune en pleine

progression et on travaille dans la

bonne humeur mais avec beaucoup

de sérieux.

»

GAGNER ET DURER

Une organisation à l’image des

ambitions du club, qui aspire à se

développer par le biais de la for-

mation des jeunes et de leur inté-

gration au sein des équipes pre-

mières.

«

L’équipe possède un noyau de 24

joueuses, et le but est qu’il soit com-

posé le plus possible par des filles

formées au club, pour ne pas dé-

pendre de joueuses qui sont à

Bruxelles pour leurs études et qui

sont susceptibles de partir au bout

de 3 ou 4 ans.

» Bâtir l’avenir par la

formation, un modèle de

construction pour United, dont la

promotion est aujourd’hui assu-

rée par les filles qui drainent un

engouement certain autour de

leurs performances. «

Lors du dé-

placement à Waterloo, on a pu voir

des supporters bruxellois qui étaient

dans la salle

», s’enthousiasme De-

ridi. Un soutien de choix qui pour-

rait être décisif pour les prochains

matches, à commencer par la ré-

ception de Jemeppe samedi.

-

T.R. (ST)

Quand les filles portent le fanion d’United

HANDBALL – DAMES LFH 1

Un groupe soudé.

© DR