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VENDREDI

10 FÉVRIER 2017

© D.R.

Portrait des frères Samardzic

P. 37

C’est quasiment une certitude,

Quentin N’Gakoutou ne com-

mencera pas la rencontre face à

Bruges. Marc Grosjean tient un

onze depuis quelques semaines

et celui-ci donne entièrement

satisfaction au coach saint-gil-

lois (ndlr. cinq matches sans

avoir connu la défaite, un seul

but encaissé et surtout neuf

points sur quinze après avoir af-

fronté les « ténors »).

Cela n’empêche bien sûr pas la

nouvelle recrue de s’intégrer

progressivement dans l’équipe

et de démontrer quotidienne-

ment ses qualités à l’entraîne-

ment.

«

J’ai découvert un bon groupe

»,

se réjouit le principal intéressé.

«

Les joueurs m’ont tous mis rapi-

dement à l’aise et j’ai pu constater

qu’il y avait de la qualité. J’ai vu

également la rencontre face à

l’Antwerp et si la première mi-

temps était difficile, la seconde

était nettement meilleure.

»

Cette première prise de contact

avec la Division 1B ne lui a pas

encore permis de cerner toutes

les subtilités quant au fonction-

nement du championnat. Et ce

n’est pourtant pas faute d’avoir

pris ses renseignements auprès

de Yannick Aguemon.

«

Honnêtement, je ne comprends

toujours pas le système (rires).

C’est l’inverse de ce que nous fai-

sons en France.

»

Débarqué à l’Union dans la soi-

rée du 31 janvier, le nouveau

joueur du matricule 10 voit

l’Union comme un bon moyen

de percer dans le monde profes-

sionnel.

«

Je suis arrivé au tout dernier mo-

ment. J’ai reçu un appel de mon

agent qui m’a dit que l’Union

était intéressée. Mon temps de jeu

à Monaco était devenu impossible

et j’avais besoin de jouer. Le club

était d’accord et le prêt a pu se

faire.

»

S’ADAPTER AU COLLECTIF

Ambitieux et très motivé à

l’idée de relever ce nouveau défi

qui s’offre à lui, Quentin N’Ga-

koutou veut mettre au service

de l’équipe un jeu qui repose es-

sentiellement sur «

une bonne

technique et de la vitesse

». Un

profil de joueur qui plaît à Marc

Grosjean et son système.

«

J’essaye d’être adroit offensive-

ment et de sentir le bon moment

lorsque je dois céder le ballon

»,

raconte le Monégasque. «

J’ai été

formé comme avant-centre mais

mes précédents coachs m’ont dé-

jà fait jouer sur les côtés.

»

À l’entraînement, Quentin a dé-

jà été placé sur le côté droit lors

des phases offensives. Une pre-

mière indication pour le joueur

français.

«

Je prends mes repères petit à pe-

tit. J’ai déjà pu constater que le

coach accorde de l’importance à

la pression que l’on peut exercer

tout en se projetant rapidement

vers l’avant.

»

Alors que l’Union va défier le

Cercle ce vendredi soir, Quentin

N’Gakoutou, s’il fait le déplace-

ment jusqu’à la Venise du Nord,

aura l’occasion de recroiser des

têtes bien connues. Paul Nardi,

Mehdi Beneddine et Tafsir Ché-

rif ont en effet rejoint le Cercle

lors du mercato hivernal. Tous

les trois sous forme de prêt.

«

Je les ai tous connus à Monaco

évidemment

», confie en sou-

riant l’attaquant de l’Union qui

connaît aussi particulièrement

Dennis Appiah, l’arrière latéral

du Sporting d’Anderlecht.

«

Nous n’aurons pas le droit à l’er-

reur là-bas et nous devrons faire

en sorte de pouvoir espérer finir

4

e

. Pouvoir jouer des équipes de

D1A serait vraiment très intéres-

sant pour tout le monde.

»

-

M.FA.

N’Gakoutou (à dr.), avec Okita, les deux nouvelles recrues.

©

M.FA.

Q

uentin N’Gakoutou

découvre encore son

nouvel environnement.

Fraîchement arrivé

lors du dernier soir du mercato,

le 31 janvier, le joueur de Mona-

co, prêté au matricule 10 jus-

qu’en fin de saison, est bien

déterminé à s’illustrer sous sa

nouvelle vareuse.

Le Monégasque prend ses marques à l’Union Saint-Gilloise

FOOTBALL – DIVISION 1B (CERCLE BRUGES – UNION SAINT-GILLOISE, CE VENDREDI À 20H30)

N’Gakoutou veut

se faire sa place

0

Comment êtes-vous devenus

coach de handball ?

Jean-Jaques Barbier (WASH) :

Cela fait 45 ans que je suis dans

le hand et j’en ai 58. J’ai connu

beaucoup de clubs, d’abord en

tant que joueur. Avec l’expé-

rience et ma tendance naturelle à

mener les groupes, j’ai fini coach.

Benoit Lamury (Kraainem) :

J’ai

commencé à Kraainem où j’ai

joué de mes 11 à 17 ans. J’ai

quitté le club pendant mes an-

nées seniors avant d’y revenir

pour entraîner. Ça s’est fait natu-

rellement parce que je suis prof

de gym aussi et j’ai l’expérience

du haut niveau avec l’équipe

nationale.

0

Comment vous êtes-vous

rencontrés ?

J-J-B :

Je crois que j’ai arbitré l’un

de tes matches, puisque j’ai été

arbitre aussi…

B-L

: Même avant ça je pense.

Quand tu coachais les seniors de

Kraainem, j’étais chez les jeunes

et je venais faire des séances

supplémentaires le mercredi.

J-J-B :

C’est vrai, on se voyait déjà

à ce moment-là. Ça devait être en

1998-99. Benoît était tellement

mordu de hand qu’il jouait tout

le temps en dehors des entraîne-

ments avec son équipe.

0

Depuis que vous êtes coach,

qui est-ce qui l’emporte dans

vos confrontations ?

J-B-B :

L’année passée, on a joué

quatre matches l’un contre

l’autre et Kraainem en a gagné

trois. Et sur l’année précédente, il

y a un partout.

B-L :

En général chacun gagne

son match chez soi, sauf cette

année où ils nous ont battus chez

nous.

0

Et est-ce qu’ils vous arrivent

d’échanger des informations

sur les adversaires ?

B-L :

Ça nous arrive. On se

connaît depuis longtemps et on

s’entend bien donc on échange

parfois nos impressions.

J-B-B :

Un petit coup de fil à

l’occasion. Mais il faut dire qu’ici

le monde du handball est tout

petit et tout le monde se connaît.

0

Justement, en tant que « petit

sport » en Belgique, qu’est-ce

que vous dîtes aux jeunes pour

les attirer vers ce sport plutôt

qu’un autre ?

B-L :

Déjà, c’est un sport très

complet avec du contact et peu

de cinéma. Il y a beaucoup de

buts et tout le monde peut jouer

car il n’y a pas de gabarit type,

que l’on soit grand, petit, costaud

ou non… Puis on joue à l’inté-

rieur, cela devrait peser en Bel-

gique !

J-B-B :

J’ajouterais que technique-

ment, on s’amuse très vite au

hand. Et ici, il y a peu de concur-

rence dans les clubs, donc les

jeunes qui débutent ne restent

pas sur le banc et joue.

0

Pourriez-vous chacun nous

citer la plus grande qualité de

l’autre en tant que coach ?

B-L :

Pour Jean-Jacques, je dirais

que c’est son expérience et sa

connaissance du jeu. Tactique-

ment il est très fort, il sait jouer

selon les forces de l’adversaire.

J-J-B :

Benoît est un vrai mordu de

hand. C’est un sport amateur

mais il est à fond tous les jours, il

y croit et il arrive à transmettre sa

passion auprès de ses joueurs.

0

Pour conclure, un petit mot

sur les enjeux du match de

dimanche ?

J-J-B :

Pour nous il s’agit de garder

la confiance en vue des playoffs.

B-L :

On a une revanche à

prendre et on doit montrer un

meilleur visage qu’à l’aller.

-

THOMAS RAHATOKA (ST.)

« On se connaît très bien »

HANDBALL – DIVISION 1 LFH

B. Lamury (à g.) et J-J. Barbier, deux rivaux qui s’entendent.

© J.T.

J-J Barbier et B. Lamury

Entraîneurs de Waterloo et Kraainem

>

Noyau.

Saussez, Sadin, Cabeke,

Kaminiaris, Vandiepenbeeck,

Martens, Perdichizzi, Neels,

Wallaert, Morren, Massengo, Da

Silva, Fixelles, Salah, Rajsel,

Aguemon, Fauré, Aoulad, N’Ga-

koutou.

Marc Grosjeandispose d’un

noyau au complet et devra faire

des choix aumoment de cou-

cher sur papier les 18 noms

retenus pour le Cercle.

>

Suspendu.

Mpati est suspendu

pour abus de cartes jaunes.

-

Express

Mpati suspendu

En provenance de Monaco,

Quentin N’Gakoutou a vu défi-

ler quelques personnalités sur

le Rocher alors qu’il a fait sa

formation dans la Principauté.

«

Juste avant que je signe mon

premier contrat pro, c’était Ra-

nieri le coach. J’ai eu l’occasion

de m’entraîner à quelques re-

prises avec l’équipe première

»,

explique-t-il.

Malheureusement pour lui, ce-

la coïncidait aussi avec la prise

de pouvoir de Dmitri Rybolov-

lev à la présidence du club. Une

arrivée qui a transformé en pro-

fondeur le club puisque les Mo-

négasques allaient alors gravir

en très peu de temps quelques

échelons et nourrir beaucoup

d’ambitions.

«

Cela devenait difficile pour moi

d’espérer du temps de jeu. J’ai

alors

demandé

d’être

prêté.

D’abord à Avignon, en Ligue 2,

ensuite à Evian, toujours en

Ligue 2. Je suis ensuite revenu à

Monaco mais l’équipe tournait

bien et je n’allais pas recevoir ma

chance. Le changement du statut

du club, et leur volonté d’être

champion, a fait qu’il y avait

beaucoup plus d’exigences sur le

niveau. C’était donc plus difficile,

pour nous les jeunes, d’espérer

du temps de jeu. Je reste bien sûr

attaché au club et j’espère un

jour y jouer mais après quelques

mois difficiles, je voulais à nou-

veau être prêté.

»

Et c’est là que son agent l’a mis

en relation avec l’Union pour y

finir la saison.

«

Je suis à l’Union pour essayer

de m’imposer au niveau profes-

sionnel et démontrer mes quali-

tés.

»

-

M.FA

.

La concurrence à Monaco l’a poussé vers la sortie

Quentin N’Gakoutou rêve toujours d’un jour pouvoir jouer à Monaco

© DR