Persoverzicht december 2020

36 BW Sport Jeudi 10 décembre 2020 Le handball, ce n’était pas vraiment le truc de Letitia Marchal au départ. « Je n’y connaissais rien du tout, rigole-t-elle. En fait, je ne suis pas spécialement sportive à la base. Il a fallu apprendre les règles et, en l’espace de six ans, je connais désormais les règlements de la Ligue. » L’intéressée, qui habite Hannut, y a pris goût. Et même si le HC Perwez tourne au ralenti en raison de la crise sanitaire, elle espère y retrouver au plus vite ses activités. « Sur le plan sportif, l’équipe avait bien débuté (deux succès en autant de matches en Promotion, NDLR), puis on ne pouvait plus que s’entraîner avant de ne plus pouvoir rien faire du tout. C’est très embêtant, d’autant que les perspectives d’une éventuelle reprise sont toujours floues. On ne sait pas quand les entraînements reprendront, ni si le championnat recommencera. Quant à mes activités, elles me manquent, car j’ai mes habitudes au club. » O.T. Elle a découvert le handball L’ histoire d’amour entre Letitia Marchal et le cercle de hand- ball perwézien a commencé un peu par hasard. « Mon frère était déjà joueur avant de devenir président. Il y a quelques an- nées, il évoluait à Jodoigne. Et quand le club a été supprimé, lui et quel- ques joueurs en ont lancé un autre à Perwez afin de pouvoir continuer à jouer ensemble. Ils avaient besoin d’un officiel de table, je me suis lancée, je les ai suivis partout, et j’ai ainsi pris de plus en plus de place au sein du club. » Gérer le club avec Gaëtan Marchal, Michaël Roque et Gaël Ver- tongen, cela a déjà engendré pas mal de bons moments pour Le- titia, laquelle travaille comme éducatrice spécialisée dans un foyer pour enfants. « On est comme une famille. Gaël est l’un des meilleurs amis de Gaëtan car ils se connaissent depuis plus de dix ans. On part en vacances entre nous et on fête aussi le Nouvel An ensemble. Récemment et malgré le contexte sanitaire, on s’est tous réuni à l’occa- sion des 30 ans de Gaëtan sous la forme d’une cagnotte d’équipe pour lui faire un cadeau. C’est une belle solidarité. J’ai vraiment fait de bel- les rencontres et on a déjà passé des moments super drôles entre nous avec beaucoup d’anecdotes. Et sur le plan sport, j’adore les voir gagner ! » ■ O.T. « De la solidarité entre nous » Letitia Marchal s’est investie à Perwez parce que le club recherchait un officiel de table. ÉdA – 501091999012 ● O l i v i e r TALMAS C réé en 2014, le Hand- ball Club Perwez est géré par une poignée de bénévoles dont fait partie Letitia Marchal. « En ce qui me concerne, je suis présente depuis la création , souligne-t- elle. Le point positif, c’est qu’on se connaît tous et qu’on s’entend très bien. Comme nous sommes une petite équipe, c’est un peu plus com- pliqué quand je ne peux pas être présente étant donné qu’on n’a que deux officiels de table. Mais, le plus important, c’est que l’on travaille dans une ambiance familiale. » Comme les autres bénévo- les, notre interlocutrice multiplie les activités. « Je suis passée trésorière cette an- née. Je suis également présente pour apporter de l’eau aux joueurs. Je suis un peu leur maman (rires). Et puis, je gère un peu le matériel : commande de ballons, flocage des maillots, etc. » Tout cela lui demande du temps et de l’investisse- ment. « Ça représente envi- ron cinq heures par semaine pendant la saison : il y a les matches, la gestion des licen- ces, les paiements à effec- tuer, etc. Le plus souvent, je ne suis pas présente lors des en- traînements, même si cela m’arrive de passer le soir pour vérifier certaines choses. Le temps passé au club peut aug- menter en fonction des besoins. En fin d’année, le souper spec- tacle nous occupe aussi beau- coup avec les préparations et les répétitions. Mais tout cela ne m’empêche pas d’être béné- vole pour d’autres associa- tions, de voyager à l’étran- ger, etc. » Ce qui lui plaît le plus dans son rôle de bénévole ? « C’est l’ambiance générale au sein du club. Cela me per- met de passer du temps avec mon frère (NDLR : Gaëtan, le président) avec lequel je forme une bonne équipe, même si on se voit déjà sou- vent. Il y a aussi pas mal d’au- tres choses, notamment le fait de rencontrer plein de gens. Bien sûr, nous restons une pe- tite équipe depuis le jour où tout a commencé. Mais, on peut compter sur des renforts de temps en temps et il y a par exemple toujours une maman pour nous donner un coup de main lors des soupers. » ■ La Survie des clubs passera par les bénévoles « Je suis un peu la maman des joueurs » Présente comme bénévole depuis le lancement du club de handball à Perwez, Letitia Marchal s’est impliquée davantage au fil des ans. Letitia Marchal ici à côté de son frère, Gaëtan, président du club. - La crise sanitaire n’épar- gne pas le sport. La fermeture des buvettes et l’interdiction d’organiser des activités lucratives risquent de mettre à mal les finances des clubs. Dans ce cadre, plus que jamais, les bénévoles ont un rôle à jouer dans la survie des clubs. Nous partons à leur rencontre. avant de lire

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