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JEUDI

8 DÉCEMBRE 2016

Vingt-trois ans à peine et trois

ans saisons de professionna-

lisme, déjà : Boris Vallée ne mu-

sarde pas en chemin. Le solide

gaillard de Thimister, force de la

nature confiée aux bons soins

de Marc Sergeant chez Lotto par

Christophe Brandt, a bien gran-

di et s’est affranchi. Dans sa vie

d’homme et sa carrière de spor-

tif. D’aucuns ont douté de la

pertinence de son choix il y a

douze mois, lorsqu’il a quitté

une équipe belge pour rejoindre

la formation bretonne Fortu-

néo, un cran plus bas dans la

hiérarchie. Mais Boris Vallée a

toujours estimé que c’était recu-

ler pour mieux pédaler. «

J’avais

besoin d’un nouvel espace d’ex-

pression, qui me permette no-

tamment de retrouver le goût de

la victoire, si souvent perçu chez

les jeunes et en espoirs

(NDLR : il

fut notamment champion

olympique de la jeunesse, en

2010)

mais que j’avais logique-

ment un peu perdu chez Lotto.

»

En France, le Verviétois a certes

eu besoin d’une période d’adap-

tation, mais a fini par atteindre

le premier objectif qu’il s’était

fixé. «

Le déclic s’est produit au

Tour de Bretagne, fin avril. Mais

c’est en remportant une étape du

Tour de Wallonie, au Rœulx, que

j’ai pleinement repris confiance

en mes qualités de sprinter.

C’était avant tout une question de

feeling, ce petit coup d’épaule ou

de coude qu’il fait donner au bon

moment pour ne pas se laisser

enfermer ou devancer par des fi-

nisseurs plus audacieux. Ce qui

fait toute la différence, c’est la

mentalité, nécessairement agres-

sive…

»

Le Wallon a finalement épinglé

quatre roses à sa boutonnière

(deux en Bretagne, une dans

l’Oise et une dernière en Wallo-

nie, donc), qui l’ont rendu plus

élégant et convaincant à l’heure

des bilans. «

Emmanuel Hubert

et l’équipe semblent satisfaits de

ma première année avec eux,

mais je dois, et je veux, franchir

un palier de plus en 2017.

»

Stakhanoviste de l’entraîne-

ment, dont les coaches doivent

souvent freiner les ardeurs, il a

déjà accumulé neuf jours de

stage « perso » à Majorque, et re-

met le couvert dès demain avec

son équipe, dans les environs de

Cambrils (Catalogne). «

Je fais

mon boulot à fond, toujours, je

suis fait comme ça (il rit), on ne

me changera plus. Les erreurs

commises ne se réparent pas mais

je m’en sers pour devenir plus

performant.

»

Par monts et vaux, Vallée trace

sa route avec beaucoup d’opi-

niâtreté et d’énergie. Il sera l’un

des sprinters de référence, aux

côtés de l’expérimenté Gianni

Meersman (ex-Etixx-Quick Step),

principale recrue des Bretons, et

du Britannique Dan McLay (éga-

lement formé chez Lotto, vain-

queur des GP de Denain et de la

Somme ces derniers mois), qui a

explosé au plus haut niveau la

saison passée. Pour faire montre

de ponctualité aux rendez-vous

de février-mars prochains, plus

question de courir la planète

pé-

dalante

jusque-là, il se recentre

sur un programme européen, à

sa mesure. «

En 2016, j’avais en-

chaîné Tours de San Luis, où

j’avais roulé pour défendre le

maillot de leader d’Eduardo Se-

pulveda,

puis

du Qatar

et

d’Oman. J’y avais laissé pas mal

de forces et de fraîcheur. On a

corrigé le tir.

» Reprise au Chal-

lenge de Majorque (trois des

quatre manches), puis en enfi-

lade La Méditerranéenne, Het

Nieuwsblad, Kuurne-Bruxelles-

Kuurne, GP Samyn, Museeuw

Classic, Nokere Koerse et Tour

de Catalogne. Solide mais 100%

européen, pour ne pas se disper-

ser ni perdre de temps.

Car Boris Vallée, à demi-mot,

presque avec pudeur, caresse un

rêve un peu fou. «

Le Tour de

France 2017 passera… sur le pas

de ma porte, littéralement (étape

Düsseldorf/Liège, le dimanche 2

juillet). Le peloton empruntera la

rue où j’ai grandi et où mes pa-

rents habitent, à quelques cen-

taines de mètres à peine de mon

habitation d’aujourd’hui. Je n’en

fais pas un objectif obsessionnel,

car cela pourrait paraître pré-

somptueux. Mais avouez qu’être

sélectionné

parmi

les

huit

hommes

de

Fortunéo-Vital

Concept serait formidable, un

symbole très fort alors que ces

deux derniers étés, il n’y avait hé-

las plus le moindre coureur wal-

lon au départ…

»

-

ERIC CLOVIO

Boris Vallée, un bosseur fou qui ne se prend pas au sérieux.

© Instagram

D

e nouveaux objectifs

mais aussi un rêve : le

Verviétois Boris Vallée

veut entretenir sa dy-

namique de succès, initiée en

2016, et pourquoi pas découvrir

la Grande Boucle.

Boris Vallée (Fortunéo) caresse un rêve fou

CYCLISME – SAISON 2017

« Le Tour 2017 passe

sur le pas de

ma porte…»

BASKET

NBA

Miami - New York . . . . . . . . . 103 - 114

Detroit - Chicago . . . . . . . . . . . 102 - 91

Utah - Phoenix . . . . . . . . . . . 112 - 105

Memphis - Philadelphie . . . . . . . 96 - 91

Minnesota - San Antonio . . . . . 91 - 105

Washington - Orlando . . . . . . . 116 - 124

CYCLISME SUR PISTE

SIX JOURS D’AMSTERDAM

Classement après la 1

re

journée:

1. Kenny

De Ketele/Moreno De Pauw 121 pts ; 2.

Leif Lampater/Marcel Kalz (All) 112 ; à 1

tour: 3. Marc Hester/Jesper Morkov (Dan)

76 ; 4. Christian Grasmann/Maximilian

Beyer (All) 66 ; à 2 tours: 5. Albert Torres/

Sebastian Mora Vedri (Esp) 91.

NATATION

MONDIAUX EN PETIT BASSIN - WINDSOR (CANADA)

2

Timmers manque la finale pour 9/100

Pieter Timmers n’a pas réussi à se quali-

fier pour la finale du 200m libre, mercre-

di, aux championnats du monde en petit

bassin, à Windsor (Canada). Timmers a

dû se contenter du dixième chrono des sé-

ries (1:44.29) alors que seuls les huit pre-

miers temps étaient qualificatifs. L’Anver-

sois manque une place en finale pour 9

centièmes.

TENNIS

NOAH CAPITAINE DE FED CUP

Yannick Noah, déjà capitaine des Bleus en

Coupe Davis, a également été nommé

mercredi capitaine de l’équipe de France

de Fed Cup par le Bureau fédéral de la Fé-

dération française de tennis. Il remplace à

ce poste Amélie Mauresmo, qui avait an-

noncé à la mi-novembre qu’elle était en-

ceinte de son deuxième enfant et quittait

ce poste pour raisons personnelles.

LAST MINUTE

C’est dans son nouveau camp de

base, le Sportoase de Louvain, que

l’Union belge de handball a reçu

la presse. Une conférence présen-

tée en deux axes. En premier lieu,

le contenu de la convention de 3

ans signée entre la Ville de Lou-

vain, l’ASBL Tofsport, Sportoase et

l’U.R.B.H. Toutes les rencontres of-

ficielles (qualifications pour l’Euro

et les Mondiaux) ainsi que les fi-

nales de la Coupe (dames et mes-

sieurs) auront lieu dans cette salle

d’une capacité de 3.400 sièges.

«

J’ai été charmé par l’approche pro-

fessionnelle de la fédération et il n’a

pas fallu beaucoup de temps pour

arriver à un accord

», confiait Mi-

chael Schouwaerts, directeur opé-

rationnel de Sportoase. «

Cette ac-

cord a été aussi possible grâce à la

ligue francophone qui a concédé de

ne plus organiser en alternance les

apothéoses de la Coupe

», déclarait

Piet Moons, le président de la fédé-

ration qui embrayait avec l’objec-

tif majeur du long terme. «

Au

congrès de l’E.H.F. à Salzbourg où

notre Secrétaire général, Patrick Gar-

cia, a joué un rôle bâtisseur de

ponts, nous avons trouvé un accord

de principe avec les fédérations fran-

çaise et espagnole pour organiser

l’Euro de 2022. La candidature com-

mune sera présentée à l’automne

2018, au Congrès d’Edimbourg

après une étude de faisabilité du

projet.

» Une des 4 poules de quali-

fication se déroulerait dans notre

pays qui serait automatiquement

qualifié. «

Nous sommes ambitieux

et nous

visons

aussi

les

JO

2028…

»

-

PAUL MONET

La fédé veut l’Euro

2022 et les JO 2028 !

HANDBALL

Le nouveau camp de base, le Sportoase de Louvain.

© Belga

On savait déjà que Gianni In-

fantino était un partisan de

l’instauration d’un Mondial

« ouvert à tous », avec 40

équipes au moins. Mais le pré-

sident de la Fifa aurait

d’autres idées en tête pour re-

modeler la formule classique

d’une Coupe du Monde. L’Ita-

lo-Suisse envisage désormais

de faire passer le format de la

phase finale à 48 équipes…

avec 16 groupes de 3 équipes,

à compter de l’édition 2026

(Le Canada et les Etats-Unis, le

Mexique et le Maroc sont can-

didats). L’information émane

d’une source interne à l’orga-

nisation internationale.

Gianni Infantino qui propo-

sait jusqu’alors un Mondial à

48 équipes mais avec une

phase finale classique avec 32

équipes, va soumettre cette

nouvelle proposition qui a sa

préférence lors de la pro-

chaine réunion du Conseil de

la Fifa les 9 et 10 janvier à Zu-

rich. Une lettre présentant ce

nouveau format devait être

envoyée mercredi à l’en-

semble des membres du

Conseil de la Fifa. Selon ce

nouveau format, «

chaque

équipe qualifiée disputerait ain-

si au moins deux matches de

poule. Les deux premiers de

chaque groupe seraient ensuite

qualifiés pour les 16

es

de fi-

nale.

» Plusieurs propositions

seront soumises au vote des

membres du Conseil, la nou-

velle appellation du Comité

exécutif de la Fifa, les 9 et 10

janvier : le maintien du for-

mat actuel d’une phase finale

à 32 équipes, le passage à un

Mondial à 40 équipes ou à 48

équipes. Infantino a égale-

ment rappelé récemment

qu’il était favorable à l’avenir

à un Mondial «

coorganisé

»

par plusieurs pays car, selon

lui, cela permet de répartir

dans plusieurs pays les équi-

pements nécessaires. «

Nous ne

voulons pas d’éléphants blancs

(ces stades laissés à l’abandon

ensuite). Nous voulons des équi-

pements durables.

»

LA VIDÉO AU JAPON

Par ailleurs, pour la première

fois dans une compétition de

la Fifa, les arbitres pourront

bénéficier d’une assistance vi-

déo lors de la Coupe du

Monde des Clubs au Japon, du

8 au 18 décembre pro-

chains.

-

FIFA – COUPE DU MONDE

Infantino : un Mondial à 48…

avec 16 groupes de 3 ?

Athlétisme

Le Memorial Van Damme

encore plus important

Comme c’est le cas depuis

sa mise sur pied, le Mémo-

rial Van Damme accueille-

ra, avec le meeting de Zu-

rich, l’une des deux finales

de la Diamond League en

2017 ; (1

er

septembre). La

formule de la compétition

a été repensée. Aupara-

vant, c’était l’athlète qui

avait accumulé le plus de

points tout au long du cir-

cuit qui était déclaré vain-

queur de son épreuve, peu

importe son résultat lors de

la finale ; désormais, celle-

ci sera prépondérante

puisque les 8 meilleurs de

chaque discipline après les

12 premiers meetings y re-

partiront de zéro et c’est le

1

er

qui remportera le titre et

la prime, qui passe de

40.000 à 50.000 dollars.

« Cela devrait rehausser le

niveau », dit Wilfried

Meert, le directeur du Mé-

morial. Par ailleurs, l’IAAF

a décidé que pour les sauts

horizontaux et les lancers,

les concours reviendront à

6 essais par athlète ; l’an

dernier, après les trois 1

ères

tentatives, seuls les quatre

1

ers

avaient droit à trois

autres essais.

-

PH.V.W.

BRÈVES

« Avec McLay

et Meersman,

nous formerons un

trio de sprinters »