Persoverzicht april 2020

22 22 LUNDI 27 AVRIL 2020 En dépit d’avoir été trois fois de suite la meilleure équipe de la zone « Liège – Basse-Meuse » au niveau provincial, l’UCE Liège tarde à récolter le fruit de ses ef- forts. Analyse à froid avec le T1, Jean-Marie Raucq. En six ans, depuis que Jean-Marie Raucq est son entraîneur, l’UCE Liège a toujours tutoyé les som- mets des séries où elle était impli- quée. Sur ces trois saisons en P1, qu’ils ont atteint en 2017, les Ibé- riques sont même les plus régu- liers du top 4 définitif arrêté à la mi-mars avec deux top 3 puis une 4e place… à 3 points du premier. C’est mieux que le champion diso- nais (11e en 2018, 6e en 2019), le dauphin Wanze/Bas-Oha (7e en 2018, 2e en 2019) et Fize (8e en 2018, 4e en 2019). « Cette saison est la plus frus- trante, on a été stoppé en plein vol », confie Jean-Marie Raucq, qui a d’abord vu son groupe coincer au démarrage. « À l’été 2019, on comptait plus de 10 départs – et pas n’importe lesquels–, tels que El Yakhlifi, Derwael ou Soumaho- ro. J’avais aussi au moins 7-8 joueurs en méforme physique dans les nouveaux. Mais j’avais ba- sé mon programme sur une mon- tée en puissance. Et nos résultats le prouvent. On était confiants, notre niveau était encore plus éle- vé que lors des deux premières an- nées. » Sur cette dite période, outre deux « titres » de meilleure défense de P1, les Liégeois se sont aussi distin- gués en Coupe de Province (deux demi-finales) et en Coupe de Bel- gique avec un exploit contre Ha- relbeke en août dernier. S’il faut saluer toutes ces distinctions ho- norifiques, certains événements externes ont contrebalancé cette stabilité espagnole. « On a été probablement privés de deux tours finaux. Avec l’Affaire Merlina, le tour final en 2018 avait été supprimé alors qu’on avait ter- miné 3e juste derrière les ogres Warnant et Raeren avec 63 points en 34 matches, c’est énorme pour un promu. Et puis récemment, à deux unités près, nous serions en nationale puisque WBO a égale- ment pu monter en D3 Amateurs. Du top 4, on a été les plus perfor- mants contre Dison avec un 4 sur 6. Je ne dis pas qu’on aurait été champion mais je suis persuadé qu’on aurait encore été dans le top 3. Mais il faut relativiser et accep- ter la situation. » Dès lors, avec un coach qui respire la constance, la quatrième tenta- tive dans l’élite provinciale sera-t- elle enfin la bonne ? « Tout peut arriver d’une année à l’autre. Il y a 2 ans, Dison est passé près de la relégation et là, ils sont promus. Il y a aura aussi des équipes avec du budget ou dans l’euphorie de la montée comme Jehay. Mais si on accède à la D3, ça serait historique. En Belgique, je ne suis pas sûr qu’un club d’ori- gine immigrée ait déjà joué à cet échelon-là. » - JOACHIM GILLES L’UCE Liège peu récompensé FOOTBALL – PROVINCIALE 1 L’UCE Liège avait affronté Deinze en Coupe. © SOPHIE KIP Voilà sept week-ends que les handballeurs et handballeuses sont privés de leur discipline favo- rite. La pandémie de Covid-19 est passée par là… Et si tout va bien, ils ne pourront recommencer les compétitions officielles que dans dix-neuf semaines. La grille pour la saison 2020-2021 a été récemment diffusée. En es- pérant que d’ici le 5 septembre, date des 3 coups en BeNe-League et dans les 2 divisions nationales messieurs et en dames 1, les conditions sanitaires normales pourront être rétablies pour dis- puter les compétitions de jeu à 7. « Si de nouvelles décisions gouver- nementales devaient empêcher la bonne application de cette grille, nous nous adapterons et ne man- querons pas de donner le plus ra- pidement possible les informa- tions nécessaires » précise le secré- taire général de l’U.R.B.H., Patrick Garcia. Un 1er changement a déjà dû être opéré puisque la 1re journée de la compétition belgo-hollandaise était prévue le week-end des 29/30 août mais les autorités des deux pays ont interdit toute rencontre jusque 31 août ! Du côté des championnats avec des séries de 10 clubs, la structure des compéti- tions sera différente. En D1 et D2 nationales masculines et en D1 dames nationale, des playoffs avec 6 équipes sans finale et des play- downs à 4 formations seront orga- nisés. Au niveau sportif pour la re- prise des entraînements, il faudra aussi tenir compte de la réouver- ture des salles. « Si notre plan de préparation est déjà prêt, il est sûr que nous de- vrons l’adapter…», confie Korneel Douven, le coach du HC Visé BM. - PAUL MONET Une reprise le 5 septembre ? HANDBALL Patrick Garcia. © DR Tilleur frappe un gros coup en ra- menant Mike Janin à Buraufosse pour trois années. Un troisième come-back pour un attaquant tout sourire. « Je tiens à remercier Fa- brice Piters pour sa compréhen- sion », lâche-t-il. « J’avais un accord avec lui pour rester à Templiers- Nandrin mais il a parfaitement compris que je voulais absolu- ment rejoindre Tilleur. Une telle démarche, c’est rare dans le foot et je suis vraiment heureux de l’issue finale. » Celle qui va permettre au casse-cou de retrouver sa pelouse fétiche. « Fouler Buraufosse, ça n’a pas de prix. Le projet qui se met en place va s’inscrire sur trois années, ce qui va sûrement me permettre de terminer ma carrière à Tilleur. J’ai un lien très fort avec la direc- tion et je me réjouis de travailler avec Alain Bettagno, un entraî- neur qui connaît parfaitement le métier. Je me réjouis de me lancer dans la bagarre afin de permettre à Tilleur de remonter les classe- ments. » En compagnie de Jérémy Falcione, son ami de toujours. « Le fait qu’il soit resté a joué un rôle prépondérant dans ma signature. On se connaît parfaitement, cela va avoir une incidence sur le ter- rain. Je vais aussi retrouver Alex Ponzo, Sébastien Grégoire et d’autres donc je serai en terrain connu. On peut même dire que je rentre à la maison ». Un retour qui sera vécu sans la moindre pres- sion. « Je ne suis pas souvent ac- compagné par ce mot (rires). Main- tenant, et comme d’autres l’ont précisé avant moi, il ne faut pas croire qu’il suffira de monter sur le terrain pour vaincre car Tilleur sera attendu partout. » Une remarque qui trouve nais- sance dans les transferts déjà réali- sés. Personne n’est dupe, les Métal- los seront ambitieux. « Nous sommes forcément heureux d’un tel coup », se réjouit Quentin Fal- cione, le directeur sportif. « Pou- voir attirer Mike est une aubaine, surtout qu’il vient pour trois ans, de quoi parfaitement s’inscrire dans le projet que nous mettons en place. C’est un avant de qualité, qui a fortement contribué à nos montées de P1 en D2 amateurs lors d’un récent passé. Avec lui, on peut aller au charbon et c’est une excellente chose…» - LUDOVIC BAETEN Janin à Tilleur : « De retour à la maison » FOOTBALL – P3 La Belgique se prépare à la phase de déconfinement, mais elle est encore loind’être débarrassée du Covid-19 et de ses ravages. Le per- sonnel hospitalier, notamment, est toujours en première ligne et a besoin de matériel pour lutter. Les supporters du RFC Seraing ont donc lancé, il y a 18 jours, une grande récolte de fonds pour venir en aide au personnel du Bois de l’Abbaye afin qu’il puisse se protéger au mieux dans leur combat pour sauver des vies. Le RFC Liège et ses fans avaient mené pareille initiative il y a quelques semaines. Le formi- dable succès des Liégeois, plus de 55.000 euros récoltés, a convain- cu les Sérésiens de suivre le même chemin et ils se sont lan- cés dans l’aventure. Le principe est sensiblement identique. Les généreux dons sont accueillis à bras ouverts tandis que de nom- breux anciens joueurs ont mis aux enchères de précieux objets amassés durant leur carrière. Ed- milson, Lawarée, Kerremans, Pierrot, Luyckx, Mignon… ont grandement contribué à faire grossir la cagnotte qui dépasse aujourd’hui les 11.000 euros. Ce début de semaine va sans nul doute booster l’opération. Dès ce lundi, et jusqu’à mercredi soir, unedes raquettes de la tenniswo- manMarion Bartoli est mise aux enchères. Un modèle très parti- culier qui va certainement inté- resser les collectionneurs. « Il n’existe nulle part dans le monde une raquette équiva- lente », explique la championne elle-même. « Il s’agit d’une ra- quette faite sur mesure, unique- ment pourmoi. Elle fut façonnée àNewYorkpar un spécialiste qui s’occupait également du maté- riel dePeteSampras,AndréAgas- si, AndyRoddickouencoreAndy Murray. Elle est moulée à mes mains et personne n’a jamais joué avec, à partmoi. » EtMarionBartoli d’ajouter unas- pect légendaire, presque my- thique, à cette raquette. « Je l’ai utilisée lors de la demi-finale de l’édition 2007 de Wimbledon, face à Justine Henin que j’étais parvenue à écarter pour m’oc- troyer une place en finale. » Jus- tine était alors n o 1 mondiale et favorite du tournoi à ce stade, mais laFrançaiseavait sugrande- ment élever son niveau de jeu pour triompher (1-6, 7-5, 6-1) et accéder à sa première finale en Grand Chelem. Finale qu’elle a ensuite perdue face à Venus Williams. Marion Bartoli dut alors attendre 6 ans avant de re- trouver le court central londo- nien à l’ultime stade de la com- pétition. Elle fut opposée à Sa- bine Lisicki en 2013 qu’elle écra- sa 6-1, 6-4 pour enfin soulever le trophée. C’est donc unobjet de grande va- leur qui sera mis aux enchères durant 3 jours. Un objet capable de susciter un très grand intérêt. Pour preuve, il y a quelques an- nées, Vincent Labrune, l’ancien président de l’Olympic de Mar- seille, avait acquis une des ra- quettes de Marion Bartoli, utili- sées lors de Wimbledon 2013, pour la modique somme de 6.000 euros. Là aussi dans le cadre d’une vente aux enchères pour une association caritative. « Marion fait de nombreux dons pour les associations de ce type », explique Yahya Boumediene, en couple avec la championne et sansqui untel lotn’aurait jamais puêtre obtenupar les supporters sérésiens. L’ailier n’a en effet ja- mais oublié son passage au Pai- ray, bien au contraire. Lorsqu’il a découvert l’action mise en place par les fans, il a tenu à y contri- buer. « Je voulais participer, mais je n’ai plus de vareuse de mon époque sérésienne. Nous en avons discuté avec Marion et avons décidé que nous donne- rions une raquette, et pas n’im- porte quelle raquette ! Il s’agit là d’un beau cadeau que nous fai- sons en commun pour une dé- marche qui en vaut vraiment la peine. Ces choses-là touchent Marion qui est d’ailleurs mar- raine d’ELA, l’association euro- péenne contre les leucodystro- phies, alors que le parrain n’est autre que Zinedine Zidane. Tan- dis que relativement récem- ment, elle a réalisé un don pour venir enaideauxCroates après le terrible tremblement de terre. » Rendez-vous donc sur la page Fa- cebook du club de supporters of- ficiel « Les Rouge & Noir » dès ce lundi pour ledébutdes enchères. En outre, les dons sont les bien- venus sur le compte BE23 0834 4986 5791 du club de supporters duRFC Seraing. - YK ET JV Marion Bartoli et Yahya Boumediene toujours généreux. © News L a récolte de fonds des fans du RFC Seraing pour venir en aide au personnel de l’hôpital du Bois de l’Abbaye a déjà dépassé les 11.000 euros. Ce lundi, elle risque de s’envoler avec la mise aux enchères d’une raquette de Marion Bartoli utilisée lors de la demi-finale de Wimbledon en 2007. Marion Bartoli et Yahya Boumediene offrent un modèle unique, qui a battu Justine à Wimbledon, aux fans du RFC Seraing pour récolter des fonds pour le Bois de l’Abbaye SOLIDARITÉ Raquette mythique aux enchères La raquette unique. © DR La raquette a contribué à éliminer Justine Henin. © News « Comme celles de Sampras, Agassi, Murray... elle fut façonnée à New York » Marion Bartoli

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