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OMNISPORTS
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I
SAMEDI 1
er
ET DIMANCHE 2 AVRIL 2017
I
LA DERNIÈRE HEURE - LES SPORTS
EN BREF
L
HANDBALL
>
PLAYOFFS/PLAYDOWNS
Visé, la nouvelle victime de Bocholt?
Seule équipe invaincue en deux matches de playoffs et seul en
tête, Bocholt reçoit le HC Visé samedi soir avec la ferme inten-
tion de faire un pas supplémentaire vers la finale du champion-
nat. Les Limbourgeois semblent, en tout cas, être sur leur
nuage depuis plusieurs semaines. Les
Oies
en seront-elles les
prochaines victimes ? S’ils veulent ambitionner encore quelque
chose avant la fin de la saison, les Mosans n’ont plus trop le
choix, eux qui comptent déjà cinq points de retard sur Bocholt.
À Tongres, dimanche après-midi, Hasselt est dans le même cas
de figure que les Visétois et ils doivent foncer s’ils veulent
espérer encore revendiquer quoi que ce soit avant la fin de la
saison. En playoffs 2, Tournai affronte Merksem pour continuer
à rêver de se hisser en Beneleague la saison prochaine. En
playdowns, Eynatten-Raeren ne doit plus trop tergiverser
contre Houthalen le leader s’il veut rester en D1.
N. Dum.
L
RUGBY > CH. D’EUROPE U20
>
BUCAREST
Belgique – Allemagne pour la 5
e
place
Principe du
Championnat d’Europe
oblige, le classement final de
la Belgique était déjà conditionné par le match d’ouverture
perdu face à la Roumanie. Tout de suite au pied du mur, les
hommes du trio Debaty-Leader-Williams n’avaient d’autre
choix que de vaincre les Pays-Bas (places 5 à 8 en jeu) pour
assurer le maintien parmi l’élite du rugby européen. Chose faite
au bout du suspense. Aujourd’hui à 12 heures, la relève des
Diables Noirs défiera l’Allemagne pour la cinquième place de la
compétition. Pour ce faire, le staff a procédé à sept change-
ments. On retrouvera donc au coup d’envoi Grégoire Hoste,
Corentin Echement, Cyril Mansart, Nicolas Gennart, Samuel
Jung, Hugo De Francq et Rayane Leduc dans le XV de départ.
Une rotation nécessaire et bienfaitrice, histoire de laisser intact
les organismes de ces jeunes joueurs dont vous pouvez suivre
les exploits en direct sur le site de rugbyeurope.
T. W.
L
VOLLEY-BALL
>
PLAYOFFS/PLAYDOWNS
Et si Waremme prenait la tête ?
À mi-chemin dans ce mini-championnat que sont les playo-
downs, Gand peut déjà faire une bonne opération vers le
maintien assuré en cas de résultat favorable samedi soir contre
Waremme. Les
Wawas
n’ont en tout cas pas l’ambition de se
laisser faire forts de leur victoire acquise en terres guibertines
lors de la dernière journée (2-3). Avec six points à leur comp-
teur avant de se rendre à Gand, les joueurs de Pierre Honnay
pourraient tout simplement faire la bonne opération du week-
end en se hissant en tête en cas de victoire. Dans l’autre match,
Guibertin aura la pression à Zoersel samedi après-midi après
deux défaites en trois matchs, mais à chaque fois avec un point
dans l’aventure. En playoffs, Maaseik accueille Alost pour le
match au sommet de cette cinquième journée. Une victoire
limbourgeoise propulserait le Noliko vers la finale alors que
Roulers pourrait en profiter pour se replacer contre Anvers.
N. Dum.
L
AUTOMOBILISME > FORMULA E
>
MEXICO
Buemi: le coup de foudre
Ex-pilote de F1, le Suisse Sébastien Buemi a transformé une
carrière difficile en une totale réussite depuis qu’il a rejoint les
rangs de l’Endurance (WEC) et surtout de la Formula E. Entre
Buemi et la compétition électrique, il y eut un véritable coup de
foudre. Champion en titre, l’élève d’Alain Prost a signé un début
de saison triplement gagnant puisqu’il s’est imposé à Hong-
Kong, Marrakech et Buenos Aires, ne laissant que des miettes à
ses adversaires. La 4
e
manche de l’e-Formula se dispute ce
week-end à Mexico mais qui le sait? La Formula Electric souffre
d’un calendrier incohérent avec des interruptions gigantesques
ou trop courtes. Ce dimanche, Club RTL diffusera les images de
la course mexicaine peu avant midi. Jérôme D’Ambrosio pour-
suit sa carrière au sein de l’écurie Dragon qui, hélas, ne dispose
pas d’un budget confortable. Notre compatriote est 12
e
du
classement et Loïc Duval, son équipier, est à ses trousses.
C.L.
TENNIS > ATP
MIAMI
Le coup de gueule
DE NADAL
8
L’Espagnol s’est qualifié pour
les demi-finales en battant Fognini
mais il n’est pas content du tout
A
Rafael Nadal s’est qualifié pour
les demi-finales du tournoi de
Miami. Il a battu l’Italien Fabio Fo-
gnini en 1h31 (6-1, 7-5). Le premier
set n’a duré que 26 minutes et
dans la deuxième manche, il n’a
pratiquement jamais été mis en
danger sur son service. Il va main-
tenant rencontrer le vainqueur
du match Kyrgios – Federer, qui
avait lieu ce vendredi soir. S’il
remporte ce match, il sera qua-
trième mondial.
Et pourtant, Nadal n’est pas
content. Pas du tout même. Avant
le match, il a poussé un coup de
gueule. Actuellement, deux tour-
nois du grand chelem et six Mas-
ters 1000 ont lieu sur surface
dure. À partir de 2019, le calen-
drier va être réformé. Les tournois
de Buenos Aires et de Rio de Ja-
neiro, par exemple, pourraient
abandonner la terre battue pour
le
hard court
, histoire d’attirer da-
vantage de joueurs à cette pé-
riode de l’année. Une évolution
qui ne plaît pas du tout à Rafael
Nadal.
“Si on joue moins sur terre battue,
le nombre de bons joueurs sur cette
surface va diminuer”
, dit-il.
“Si 80%
des tournois ont lieu sur surface
dure, il est logique que les meilleurs
joueurs de la planète soient des spé-
cialistes du
hard court
.”
Gaston Gaudio, Juan Carlos Fer-
rero, Guillermo Coria ou Carlos
Moya sont devenus des stars de la
terre battue à une époque où da-
vantage de tournois se dispu-
taient sur cette surface.
“La situa-
tion a changé sous l’impulsion de
l’ATP, qui privilégie les surfaces du-
res”
, dit Nadal, un peu ironique.
“Est-ce cela que l’on veut pour notre
sport? Alors OK…”
Le Majorquin, vainqueur de
quatorze tournois du grand che-
lem, dit aussi ne pas comprendre
pourquoi les Masters se disputent
chaque année sur surface dure.
“Je ne comprends pas pourquoi je
dois jouer onze ou douze fois par an
sur herbe et sur terre battue alors
qu’on joue en salle et sur surface dur.
Ce n’est pas correct et ce n’est pas
bon pour le corps.”
C’EST D’AILLEURS
en raison du
risque de blessure que Nadal a dé-
claré forfait pour les quarts de fi-
nale de Coupe Davis.
“Il est impos-
sible pour moi de jouer sur dur en ce
moment. Mon genou ne le supporte-
rait pas”
, dit-il.
“Si nous avions joué
à domicile, il en aurait été autre-
ment.”
Rappelons que l’Espagne se dé-
place en Serbie du 7 au 9 avril. Le
match a lieu en salle et sur sur-
face dure.
Patrice SIntzen
:
Rafael Nadal a battu l’Italien Fabio Fognini en 1h31 (6-1, 7-5)
pour se hisser en demi-finales du tournoi de Miami.
©
AP
HOCKEY
BRUXELLES
Comme une répétition
GÉNÉRALE
8
Le Dragons accueille
le Racing, deux semaines
avant leur confrontation en EHL
A
Cette fois, on est réellement entré dans ce que les
Anglo-Saxons appellent si bien le
money time
. À la
fin de cemois, le
round-robin
aura livré ses secrets et
il ne restera plus que le champion à couronner au
terme d’un
playoff
qui s’étalera sur trois week-ends.
Les quatre premiers du championnat se suivent
désormais à un point chacun. Et le menu prévoit
une confrontation entre les deux premiers, pre-
mière place (et ticket EHL) en jeu donc. Dragons-Ra-
cing, la finale de ces deux dernières saisons, aura
une autre caractéristique: elle servira de répétition
générale pour la rencontre prévue dans deux se-
maines, à Eindhoven, en huitième de finale de
l’EHL.
Et faut-il rappeler que les Anversois organiseront
chez eux le
Final Four
, pour la première fois, et n’en-
visagent pas d’y être absents ?
Money time
, on vous
dit.
LE CAPITOLE OU LA ROCHE TARPÉIENNE ?
Si perdant il y a dans ce match, il risque de dégrin-
goler à la quatrième place (pour le Racing) ou à la
troisième (pour le Dragons). Le Watducks et l’He-
rakles affrontent en effet à domicile des équipes dé-
sormais démobilisées, le Daring pour l’un, Louvain
pour l’autre. Ce n’est nullement un gage de succès,
mais un préjugé nettement favorable.
Pendant ce temps, le Léo se déplacera au
Braxgata, toujours guère rassuré sur son sort avec
l’Antwerp à deux victoires de lui. Le Brax, qui doit
encore recevoir le Well, peut plus facilement se con-
tenter d’un point.
Dans le bas du classement, le
money time
joue
aussi pour l’Antwerp, qui reste sur quatre défaites
consécutives et n’a plus le choix: une victoire sur le
Beerschot, désormais quasi sauvé, ou la descente.
La rivalité entre les deux clubs est certes moindre
qu’au football, mais elle est néanmoins vive et les
Ours ne feront pas de cadeau (volontaire s’entend).
Enfin, Orée-Wellington devrait permettre aux
Woluwéens de conquérir les points qui leur man-
quent pour se maintenir, sinon mathématique-
ment, du moins avec une certitude sportive. On n’a
en effet jamais vu une équipe descendre avec 23
points…
Jean-François Jourdain