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VENDREDI

28 AVRIL 2017

Olinga reste à l’Excel

PAGE 38

© NEWS

Gert-Jan Mathijs, ancien de l’Estu,

joue désormais à Sasja, contre qui

Tournai jouera une place en Bene-

league ce samedi. Toutefois, pour

son dernier match de play-offs

face à Sasja, l’Estu ne croisera pas

le fer avec Gert-Jan Mathijs ; l’an-

cien joueur de la maison tournai-

sienne a été opéré il y a deux se-

maines et devra se contenter d’ob-

server cette « finale » des tribunes.

Le Flandrien fait le point sur cette

rencontre qui désignera le second

montant vers la Beneleague.

«

Chaque équipe a son sort entre les

mains puisque le vainqueur valide-

ra son accession à la Beneleague.

Dès lors, il y aura sans doute de la

pression dans les deux camps même

si de notre côté, elle est sans doute

un peu moins positive qu’à l’Estu.

»

En effet, du côté de l’Estu, la sai-

son est déjà pleinement réussie.

Du côté anversois, on a l’impres-

sion d’échouer souvent sur le fil

avec un parcours en Beneleague

qui aurait sans doute pu se solder

sur autre chose que ces play-offs,

mais aussi un partage et une dé-

faite sur le fil contre Nelo au cours

de ces derniers. «

C’est clair que

nous avons réalisé de nombreux

partages ou défaites sur le fil. Cela

s’explique en partie par le fait que

notre équipe est très

jeune et

manque d’expérience. Nos deux ai-

liers n’ont pas plus de 20 ans. Mais

nous sommes obligés de gagner et

nous avons le groupe pour le faire.

»

« L’AVANTAGE À DOMICILE »

Si la pression semble être côté an-

versois, ces derniers auront l’avan-

tage d’évoluer à domicile. «

Et au

cours de ces play-offs, on a pu voir

que les équipes évoluant à la mai-

son l’ont souvent emporté. Au-delà

de ça, je crois que nous devons sur-

tout nous focaliser sur notre jeu,

sans trop nous préoccuper de l’ad-

versaire, même si empêcher les rela-

tions entre Ait Blal et Rosier pourrait

nous aider,

» ajoute Gert-Jan, qui

connaît bien la plupart des

joueurs de l’Estu.

Dès lors, il ne se montre pas trop

surpris de leur parcours en cham-

pionnat, même s’il reconnaît être

un peu surpris de leurs play-offs.

«

Je savais qu’ils étaient capables

d’accrocher ces play-offs, mais je

n’avais pas imaginé qu’ils seraient

encore dans le coup lors de cette der-

nière

journée. À

l’aller, nous

n’avons pas été très bons en défense,

alors qu’il s’agit habituellement

d’un de nos points forts, tandis

qu’eux se sont montrés très solides à

ce niveau. À domicile, devant son

public, il était évident que l’Estu

prendrait des points, mais de là à

rester invaincu, chapeau à eux.

»

Cela lui fait-il regretter son choix,

lui qui a quitté l’Estu en vue de

jouer la Beneleague et qui pourrait

la perdre à son profit ? «

J’ai démé-

nagé dans la région et j’y travaille.

Dès lors, quoi qu’il puisse se passer,

je ne crois pas revenir à Tournai. Et

puis, j’ai tout de même joué la Bene-

league toute cette saison et pu accé-

der à une finale de Coupe de Bel-

gique, ce qui n’est quand même pas

rien. De toute façon, pour l’instant,

je ne regarde pas plus loin que le

match de ce samedi.

»

Un match capital qui risque

comme beaucoup d’autres dans

ces play-offs d’être très disputé,

chaque équipe sachant qu’elle

n’aura plus rien à perdre une fois

menée. «

Cela risque effectivement

de se jouer sur les détails : les gar-

diens, la pression, mais aussi sur la

forme du soir.

» Vous l’aurez com-

pris, tous les ingrédients sont

réunis pour vivre un match très

intense et sans doute stressant. Les

uns auront sans doute des regrets

à avoir pendant que les autres sa-

voureront l’accession en Bene-

league. Quant à savoir qui endos-

sera chaque rôle…

-

DA.D.

Sasja-Estu : pas la même pression

HANDBALL – PLAY-OFFS DE DIVISION 1

Bien à Sasja.

© B.L.

0

Jonathan, comment

abordez-vous le dernier match

de votre carrière ce dimanche

face à Châtelet ?

Ce sera un match particulier

pour moi. Heureusement pour

l’équipe, la saison est terminée.

Nous sommes sauvés. Il n’y a

plus de stress. Nous rigolons à

l’entraînement. Ce sera donc une

fin de carrière agréable pour

moi. Je pourrai en profiter pen-

dant les 90 minutes, même s’il y

aura pas mal d’émotion.

0

31 ans, c’est jeune pour

arrêter le foot. Pourquoi avoir

pris cette décision ?

C’était de plus en plus compliqué

pour moi de combiner vie profes-

sionnelle et football. J’ai mon

cabinet d’ostéopathe et je suis

devenu professeur d’université.

Ces activités me prennent beau-

coup de temps. Elles sont diffici-

lement conciliables avec les trois

entraînements hebdomadaires

en plus du match, surtout que

j’habite en plus à 30 minutes du

stade.

0

Avez-vous pensé descendre

à l’échelon inférieur ?

J’aurais pu rejoindre la P2, mais

ça reste deux entraînements et

un match. C’est donc quasiment

la même chose. En plus, si tu ne

suis pas tous les entraînements,

tu te sens moins bien. C’est ce

que j’ai vécu cette saison. Mon

niveau a baissé par rapport à

celui de mes coéquipiers. Après

le match face à l’OC Charleroi,

j’ai demandé au coach de ne plus

me sélectionner car je me sentais

trop fatigué. J’ai ainsi pu me

reposer pour être en forme lors

des derniers matches de la sai-

son.

0

Que retenez-vous de cette

dernière saison ?

Après une année compliquée, ce

fut une très belle saison. Nous

nous en sommes très bien sortis.

Nous pouvons terminer sur une

belle note si nous l’emportons

dimanche, avec plus de 40

points. Nous sommes pourtant

partis dans l’inconnue mais dès

la préparation, j’ai remarqué que

nous avions les qualités au sein

du noyau pour passer une saison

tranquille. Nous l’avons prouvé

sur le terrain.

0

Vous êtes resté huit ans à

Acren. C’est rare pour un

joueur de nos jours…

Ces huit années sont passées très

vite. Dès que je suis arrivé, je me

suis senti à mon aise. Je me suis

directement intégré à une grande

famille. Je n’avais pas ressenti ça

dans les autres clubs. Je suis très

fier d’avoir participé à l’histoire

de ce matricule.

0

Quels sont vos meilleurs

souvenirs ?

Le plus fort ? La montée de P1 en

Promotion. Le club attendait ça

depuis un long moment. Ce

n’était que ma deuxième saison

au club. Le titre est venu de loin,

après un début de saison compli-

qué. Ce sacre a fait plaisir à tout

le monde. Depuis, le club n’a

jamais arrêté de se développer.

Cette montée est un moment

fort. La montée en D3, obtenue

lors d’un tour Final, reste aussi

un très bon souvenir.

0

Avez-vous conservé

quelques souvenirs chez vous

ou sur votre lieu de travail de

ces moments ?

J’ai gardé quelques maillots. J’ai

aussi des photos et des articles de

presse. Mais ces moments forts se

vivent surtout dans la tête et

dans le cœur. Ce sont des ins-

tants que je n’oublierai jamais et

que je suis très heureux d’avoir

vécus.

0

Cette année, vous êtes

également allé aider l’équipe

de P2…

Denis Dehaene me l’a demandé

et je n’ai pas hésité. Ça m’a per-

mis de montrer que j’aime vrai-

ment ce club. Rester en P2 est

très important, surtout pour les

jeunes, qui peuvent continuer

ainsi à progresser. En P3, par

contre, ça joue beaucoup moins

au foot…

0

Vous avez aussi passé des

moments plus compliqués au

stade des « Camomilles »…

Notre première année en D3 ne

s’est pas déroulée comme nous le

souhaitions. Ce fut une saison

merdique. Honnêtement, pour-

tant, nous nous amusions bien,

mais la fin du championnat a été

très compliquée, avec de nom-

breux changements d’entraîneur.

Tout le monde avait quelque

chose à dire. Nous pouvons

encore en discuter longtemps.

Mais il faut regarder vers l’avant.

C’est ce que nous avons fait cette

année et ça nous a réussi.

0

Les clubmen, comme vous,

sont de plus en plus rares…

C’est vrai, j’en vois de moins en

moins. C’est triste. Les supporters

ne reconnaissent même plus

leurs joueurs. Mais un lien peut

tout de même se créer entre eux

grâce aux victoires et aux mon-

tées. C’est ce que j’ai connu à

Acren. Les joueurs du noyau

actuel ont cependant quasiment

tous des ambitions personnelles.

Ils veulent aller plus haut et je les

comprends également.

0

L’année dernière, vous avez

terminé la saison T2 de

Grégory Delwarte.

Pouvons-nous vous imaginer

coacher une équipe dans les

années à venir ?

Non pas du tout. Je suis juste

devenu T2 pour aider le club,

sans aucune ambition. Je ne vais

pas suivre de formation pour

obtenir le diplôme d’entraîneur.

Maintenant, je pourrai tout de

même apporter mon aide au

club, mais dans une autre fonc-

tion que celle de coach. Même si

je ne serai pas tous les week-ends

présent, même si j’essaierai

d’assister à un maximum de

matches à domicile.

0

Que souhaitez-vous à vos

équipiers et au club pour

l’avenir ?

Avant le match de ce dimanche,

je vais remercier tous mes parte-

naires pour cette belle saison.

J’essaierai de les motiver et je vais

leur dire de toujours suivre leur

cœur. C’est comme cela qu’ils

arriveront à atteindre leurs objec-

tifs. Quant au club, je lui sou-

haite de continuer à se dévelop-

per. J’espère que le synthétique

arrivera rapidement. Je suis

certain qu’Acren peut encore

monter d’un échelon supplé-

mentaire.

-

NICOLAS ERCULIANI

FOOTBALL – DIVISION 2AMATEURS

Jonathan Tresignie sera resté huit ans à Acren.

© Bernard Libert

J

onathan Tresignie, le

capitaine emblématique

de la REAL, a décidé

d’arrêter sa carrière de

footballeur pour se consacrer à

ses activités professionnelles. Il

va jouer son dernier match ce

dimanche face à Châtelet. Le

médian de 31 ans ne retient que

du positif de ses huit saisons

passées à Acren. Avant de fouler

la pelouse du stade des Camo-

milles pour la dernière fois, il

donne un conseil à ses équi-

piers : « Il faut toujours suivre

son cœur ».

À la REAL, le capitaine Tresignie va jouer le dernier match de sa carrière dimanche

« J’ai suivi mon

cœur

»

Jonathan Tresignie

Joueur de la REAL

« La montée en

Promotion est un

de mes meilleurs

souvenirs. Le club

l’attendait depuis

des années »

Jonathan Tresignie

Ce lundi 1

er

mai, à Soi-

gnies, se dérouleront les

finales de la Coupe du

Hainaut. Du côté des

dames, à 14h, Lessines af-

fronte Tchalou. Les deux

équipes évoluent en N2.

Mais les Lessinoises ne

partent pas favorites.

Tchalou a dominé la N2

cette année en ne perdant

qu’un match.

Chez les hommes, le Skill

et Farciennes s’affrontent

à 17h. Quatrièmes de N2

et tenants du titre, les Far-

ciennois partiront avec

trois points de retard dans

chaque set face à Tournai,

en raison de la différence

de division.

-

N.E.

VOLLEY

Finales de

Coupe du

Hainaut lundi