Persoverzicht november 2020

36 36 SAMEDI 7 NOVEMBRE 2020 Toutes les équipes de l’Estu Tour- nai sont privées d’exercices suite à la récente interdiction des entraî- nements et des compétitions pour les moins de 13 ans. Le handball n’est cependant pas à l’arrêt total en cette période de vacances sco- laires. La ville de Tournai a main- tenu son stage dédié à la disci- pline. Jean Vandewatere, Mathéo Devos et Nathan Blairvacq, trois membres des Estudiantins, en- cadrent depuis le début de la se- maine vingt enfants au hall spor- tif de l’avenue De Gaulle. Ils se réunissent chaque après-mi- di pour pratiquer ou découvrir le handball. « La ville avait program- mé ce rendez-vous il y a plus d’un mois », commente Jean Vandewa- tere, l’un des moniteurs du stage. « Elle a tenu à le maintenir car il y avait déjà des inscriptions enregis- trées au moment où les mesures se sont durcies. Et puis, cela ar- range aussi les parents car ce n’est pas évident pour eux de garder leurs enfants même s’ils sont en télétravail. Au niveau de la sécuri- té, l’espace du hall sportif est assez grand pour éviter un maximum de risques. » AVEC TROIS DÉBUTANTS Les membres de l’Estu coachent des joueurs de huit à douze ans. Les enfants sont en tous cas ravis de pouvoir se défouler. La majori- té pratique déjà le handball dans le club tournaisien. « Nous avons 17 participants qui sont affiliés chez nous. Les trois autres dé- couvrent par contre la discipline. Nous faisons en sorte de leur ex- pliquer les règles de base tout en les intégrant avec les autres. C’est une belle surprise de compter un total de vingt gamins. Nous en avons d’habitude six à sept. » Par- ticiper à ce stage est une aubaine pour les jeunes handballeurs. Ils sont en effet placés dans un contexte idéal afin d’améliorer leur technique. « Ils ont déjà l’avantage de s’exercer 15 heures sur une semaine alors qu’ils ont en temps normal trois heures d’entraînement sur sept jours », observe Jean Vandewatere. « Le fait d’être trois moniteurs est aussi très pratique. Je peux par exemple passer auprès des enfants pour leur dire comment améliorer la précision de leurs gestes pendant que mes deux collègues se chargent d’arbitrer les matches. Nous mettons aussi en place des ateliers de précision où nous pre- nons cinq enfants à part. » Ce mercredi, les apprentis hand- balleurs ont eu droit à une for- mule d’opposition particulière. « Ils devaient abattre des cônes afin de travailler leur tir. Ce style de match nous a permis aussi d’insister sur le fait d’écarter le jeu au lieu de se regrouper en un seul endroit. » Devant le succès de son stage, la ville de Tournai a décidé de le prolonger lundi et mardi prochain. Il est fort probable que le jeudi 12 et le vendredi 13 no- vembre viennent aussi s’ajouter au planning. - GRÉGORY LEFRANCQ Trois formateurs pour encadrer 20 enfants. © GL C haque année, différents stages animent la semaine des vacances de Toussaint. La situa- tion sanitaire a forcément chan- gé la donne pour cette fois mais certains enfants ont quand même la joie de se défouler. Le stage de handball de la ville de Tournai, pour lequel trois membres de l’Estu sont à la manœuvre, se déroule actuelle- ment dans le hall sportif de Tournai. Le Covid n’a pas eu raison du stage de la ville de Tournai HANDBALL Le handball pas tout à fait à l’arrêt « Je pratique le handball depuis quatre ansmais c’est la première fois que jem’inscris à un stage. Heureusement que j’y participe car jeme serai ennuyé à lamai- son vu le contexte actuel. C’est plus fatiguant de jouer trois heures par jourmais celame va. Mes parents n’ont en tout cas pas eude crainte et ils n’ont pas hésité àme laisser venir au stage. Ils ne sont pas inquietsmalgré la situation liée auCovid. » - L’avis des enfants « Ce stage est une délivrance pour nous » « Je ne suis pas inscrit à l’Estu. J’ai déjà eu l’occasion de jouer au handball dans mon école. Je participe à ce stage afin de décou- vrir un peu plus la discipline. Cette semaine répond à mes attentes. Je m’entends bien avec mes compagnons du stage même si je ne les connaissais pas avant de venir ici. Je fais actuellement du hockey sur gazon mais je pourrais opter sur le handball si je venais à changer de sport. » - « J’ai commencé le handball il y a 2 ou 3 ans mais je n’avais jamais fait de stage. Nous avons l’occasion de travailler certains points plus en détail comme les passes. Je rigole beaucoup avec les autres participants. Je profite de ce stage vu que nous ne pouvons plus nous entraîner pour l’instant. Cette semaine de perfectionnement est une déli- vrance puisque nous ne pou- vons plus nous entraîner. » - « Je n’avais jamais fait du hand- ball avant ce stage. Mes parents voulaient d’abord m’inscrire à une semaine multisports mais je me suis retrouvée dans la liste des participants de ce stage de handball à cause d’un bug. Cela a bien fait les choses car j’aime bien les sports d’équipe. Ma maman m’a d’ailleurs dit ce mardi que j’avais trouvé ma passion. Je réfléchis à la ques- tion de m’inscrire en club. » - © GL Arseny Baloboldin 10 ans © GL Arthur Barbery 10 ans © GL Isao Leroy 7 ans © GL Juliette Picavet 10 ans Lors d’une récente enquête au- près des clubs de notre région, il était ressorti que toutes les équipes ou presque auraient sou- haité reprendre la compétition dès que les conditions sanitaires le permettaient. C’est un préa- lable malheureux et incohérent qui incitait bon nombre d’équipes à opter pour une sai- son blanche. « Du coup, elle sera grise », peste le coach Stéphane Mévis, du BCJS Estaimpuis. « Cha- peau à l’AWBB d’avoir retiré le préalable selon lequel une équipe qui ne prenait pas part au championnat (ou ce qu’il en res- tera) ne pouvait pas descendre, au contraire des formations cou- rageuses qui décidaient de se re- lancer. C’est quand même mille fois plus logique d’autoriser toutes les équipes à se maintenir, sauf si elles souhaitent réelle- ment descendre pour un tas de raisons. Cela incitera davantage de formations à participer au championnat. Cela dit, cette solu- tion n’est bien sûr pas parfaite car seules les équipes qui visent la montée joueront le coup à fond. On risque de se retrouver avec des noyaux totalement dé- mobilisés par ces deux confine- ments. Je n’en veux absolument pas à l’AWBB, qui ne fait que s’adapter aux décisions des diffé- rents niveaux de pouvoirs qui se contredisent régulièrement. C’est la gestion catastrophique de la crise par notre gouvernement qui nous prive d’un championnat que l’on rêvait normal. » Les conséquences risquent d’être catastrophiques pour les trésore- ries et les équipes. « La situation financière des clubs va beaucoup souffrir de cette situation alors que pas mal de joueurs vont avoir du mal à reprendre le che- min de l’entraînement, du moins si c’est possible. Rien que dans mon équipe de jeunes à l’ASTE Kain, deux bons éléments m’ont annoncé à l’issue du premier confinement qu’ils s’orientaient désormais vers des sports d’exté- rieur, que l’on peut donc prati- quer toute l’année et même si nous sommes confinés. Le basket ne sortira certainement pas vain- queur de cette terrible épreuve ». Les clubs ont donc reçu un nou- veau formulaire à compléter ce jeudi soir. On leur demande de cocher s’ils acceptent de re- prendre le championnat aux trois dates choisies : 9-10 janvier (si les conditions sanitaires per- mettent de reprendre les entraî- nements avant le 6 décembre), 6-7 février (si reprise avant le 9 janvier) et 27-28 février (si reprise pour le 31 janvier). Sauf si elles sont revues, les mesures actuelles prises par le gouvernement s’éta- lant jusqu’au 13 décembre, la première solution semble déjà compromise. Dans tous les cas, la saison se terminerait le 31 mai. Reste à savoir quelle formule se- rait choisie par les clubs puisque deux possibilités leur étaient of- fertes : disputer le deuxième tour en fonction du calendrier défini en juin dernier ou refondre com- plètement le championnat par poules géographiques. Cette se- conde possibilité n’a pas suscité l’enthousiasme de nos dirigeants, loin de là. Les matches qui n’au- ront pas pu avoir lieu début jan- vier devront être recasés en se- maine ou durant les week-ends de repos prévus dans le calen- drier initial. Du boulot encore pour les secrétaires… - DAVID BARBIEUX Basket amateur : pas de descente ! BASKET L’AWBB a fait volte-face. © DB

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