Persoverzicht november 2020

18 18 DIMANCHE 15 NOVEMBRE 2020 www.laprovince.be Toute l’actualité de votre région en direct 24 h sur 24 sur Les Montois entamaient enfin leur championnat ce samedi: ils ont difficilement battu Louvain (65-59) Basket : Mons-Hainaut démarre par un succès P.17 © Photo News L’aventure de Valentin Kouamé au Grand-Duché s’est brusque- ment arrêtée, cet été, après que l’ancien médian des Francs Bo- rains et la Jeunesse Esch aient trouvé un accord pour une rupture de contrat à l’amiable. « Le club rencontrait de gros problèmes financiers, liés à la crise sanitaire », souff le le joueur. « Et il souhaitait tailler dans mon salaire, le réduire de 60 %, ce que j’ai refusé même si je comprenais parfaitement que le Covid rendait la situa- tion difficile à gérer pour tout le monde. Dans le courant du mois de juillet, nous avons dis- cuté et avons mis fin à notre collaboration, d’un commun accord ». Sa première saison au Luxembourg fut pourtant une réussite. « Oui, j’étais titulaire chaque week-end et nous sommes parvenus à nous qua- lifier pour le second tour quali- ficatif de l’Europa League, per- du face à Guimarães. Sur le plan collectif, la saison fut cor- recte, sans plus. Nous étions dans le ventre mou, vers la huitième place, au moment de l’interruption de la compéti- tion. J’avais tout joué jusque- là… » Sans club depuis cinq mois, le médian n’est jamais resté inac- tif pour autant. « Je m’entraîne dans les installations du BX Brussels avec un groupe d’an- ciens professionnels sans contrat. Contrairement à ce que beaucoup pourraient croire, c’est intensif et il y a un sacré niveau ! J’y côtoie des mecs comme Hervé Kage, Geoffrey Mujangi Bia, Mama- dou Bagayoko, l’ancien inter- national ivoirien de Malines et d’OH Louvain, ou encore Fran- çois kompany, le frère de Vincent. Ce n’est pas n’importe quoi ! Je m’entretiens et me tiens prêt lorsque l’opportunité de rejoindre un club se présen- tera ». Quelques pistes s’étaient acti- vées cet été. « Certaines n’étaient pas du tout intéres- santes, d’autres l’étaient mais n’ont pu se concrétiser, en grande partie à cause du Co- vid. J’aurais pu rejoindre la Slovaquie ou la Hongrie, no- tamment, mais les contacts n’ont pas abouti pour diverses raisons. L’étranger ? À partir du moment où le club me paie bien, en temps et en heure, et où les conditions de travail sont bonnes, pourquoi pas ? » Un retour aux Francs Borains n’a jamais été d’actualité même si le Burkinabé, qui fête- ra ses trente ans ce lundi, a toujours gardé énormément de sympathie pour le club et la ré- gion du Borinage. « Je vis sur Bruxelles, mais je suis borain, moi ! », lance-t-il. « Le RFB, c’est ma maison et j’y retournerais les yeux fermés. J’y ai passé trois superbes saisons et je tiens encore à remercier les di- rigeants, David Lasaracina, Ro- land Louf, ainsi que Nicolas Huysman qui a été comme un père pour moi. Je leur envoie de gros bisous (sic) ! » Compte tenu des qualités du joueur, il devrait être en me- sure de trouver un nouveau point d’attache cet hiver. Si la crise sanitaire le permet… - MAXIMILIEN WILGAUT Voilà un an et demi que le médian a quitté Boussu-Bois. © E.G. S ans club depuis la rup- ture de son contrat à la Jeunesse Esch, l’ancien Boussutois Valentin Kouamé s’entraîne avec des anciens professionnels comme Mujangi Bia et Kage. Sans club, il s’entraîne avec d’anciens pros FOOTBALL Kouamé bosse avec Kage et Mujangi Bia L’avenir de Vaudignies Renais- sance était plus qu’incertain à cause du conflit qui opposait le club et des riverains de la place du Trieu où se situe le ballo- drome. Ces derniers se plai- gnaient des désagréments causés par la pratique du jeude balle. La commune de Chièvres a finale- ment trouvé une solution. Les pelotaris de Vaudignies Renais- sance vont désormais partager le ballodrome communal de la rue des écoles avec le club de Vaudi- gnies TE. « Nous y avons déjà dis- puté quelques luttes cette an- née », rappelle FlorianVanhover- berghe, joueur de l’équipe deNa- tionale 2. « Tout s’est bien passé avec lesmembres de l’autre asso- ciation. Nous remercions la com- mune pour son travail car ce n’était pas undossier évident. » PERTE D’IDENTITÉ Les membres de Vaudignies Re- naissance accueillent ce change- ment avec un gros pincement au cœur. La symbolique de la place du Trieu est importante à leurs yeux. « C’est une partie de mon enfance qui s’envole car j’y joue depuis mes 4 ans. Cela avait déjà attristé Jeannine Haubourdin, notre ancienne secrétaire, quand le chalet « Raoul », baptisé ainsi en l’honneur de son mari, avait été démonté. Nous perdons un peu de notre identité. » Il est pos- sible que le jeu de balle soit en- core à l’honneur à la place du Trieu avec la tenue du GP Raoul Lor. - G.L. Vaudignies Renaissance bouge JEU DE BALLE Florian Vanhoverberghe est déçu de quitter la place du Trieu. © GL « Le RFB, c’est ma maison! Je fais d’ailleurs de gros bisous à David Lasaracina, Roland Louf et Nicolas Huysman » Comme beaucoup de sports, l’ath- létisme paie au prix fort la crise du Covid-19. Et pour Ruddy Walem, entraîneur de l’ACLo et membre du Team Vertigo, il est compliqué de garder les troupes motivées. « J’ai décidé d’arrêter les entraîne- ments en groupe depuis une quin- zaine de jours car j’étais inquiet », explique-t-il. « Par la suite, ils ont travaillé en binômes mais mainte- nant, ils travaillent seuls. Dans mon groupe, composé d’une tren- taine d’athlètes, je sais que les vieux « mordus » garderont la mo- tivation. Mais pour les plus jeunes, de 12 à 22 ans, ce sera plus compli- qué de rester concentrés sur le sport malgré les plans d’entraîne- ment et mon suivi car il n’y a plus la motivation du groupe, ni celle des compétitions. Et un jeune a be- soin d’objectifs et de compétition pour s’entraîner. J’envisage donc de refaire des binômes le plus rapi- dement possible pour rebooster tout le monde. » « RESSOURCES MENTALES » Et Ruddy de faire appel à la force de caractère que doit avoir un sportif. « J’ai eu de nombreuses blessures qui m’isolaient des autres mais je continuais à trouver des solutions pour garder la forme. Il faut être capable de trou- ver les ressources mentales pour se battre. Même si mon cas était en- core fort différent, car à l’époque, je voulais revenir, envieux des per- formances des autres, tandis qu’ici tout le monde est à l’arrêt. » Le coach ne voit pas le retour de la compétition dans un avenir proche. « Je pense que pour 2020 c’est foutu et, même si on pro- gramme une reprise en janvier 2021, j’ai un doute. En effet, je vois mal l’organisation de cross en janvier, qui sont des courses en pe- loton. Je table plus sur la reprise de l’athlétisme en mars. » Même à plus long terme, le Lou- vierois craint les nombreuses ré- percussions. « Certains clubs risquent de ne pas se remettre fi- nancièrement. Il faut également se demander si les sponsors seront encore présents pour financer les grandes épreuves. Le drame est également présent pour les di- zaines d’athlètes semi-pros qui vivent ou survivent grâce aux ré- sultats engendrés, aux titres et aux sponsors. Je pense également aux juniors deuxième année qui de- vaient se montrer dans les compé- titions 2020 pour pouvoir entrer de manière convaincante chez les seniors et qui n’ont pas pu le faire. On pourrait perdre une partie de cette génération. » Mais gageons que des jours meilleurs arriveront rapide- ment. - F.G. Ruddy Walem inquiet pour l’athlé ATHLÉTISME Ce fichu virus n’épargne aucune discipline. © D.C. Handball Les calendriers nationaux et Ligue dévoilés La Fédération de handball a communiqué au sujet de la reprise de la compétition (séries nationales et Ligue, tant chez les messieurs que chez les dames) prévue dé- but 2021. Une reprise qui a été fixée au week-end des 23 et 24 janvier. Toutes les séries nationales et ligues masculines et féminines se jouent sur 10 journées de compétition. La répartition dans les séries a été déter- minée par tirage au sort. Chaque série est composée de 2 groupes de 5 ou 6 équipes. Il est important de savoir que les rencontres de cette saison, jouées précé- demment, sont annu- lées. - BRÈVE

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