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SPORT

HUY-WAREMME

Samedi 12 novembre 2016

27

HW

WWW.LAVENIR.NET

Jérémy Balon :

« Un entraînement de luxe »

«45 !C’estlapremièrefoisquejeconcède

autant de buts,

confiait le gardien viller-

sois, quelque fois bien seuls face aux

«monstres» adverses.

Il y en a quand

même25prissurdescontre-attaques.En

fin de match, on était cuits et il y a eu

beaucoupdepertesdeballe. Bref, cesoir,

onaeuunentraînement de luxe.»

Maxime Pauly : « Leur vision du jeu »

Récemment gêné par une blessure,

MaximePaulyafinalementquandmême

joué35minutes ce jeudi. «

Ces gars-là, ils

sedonnentà100%surtouslesballons,

alors que nous, nous sommes enclins à

discuter pendant que nous jouons,

no-

tait-il.

Leurtaille, leurvitesseetleurvision

du jeu sont impressionnantes. C’est une

belle expérience. Qui doit nous servir

pour le championnat. Avec une équipe

au complet, nous pouvons gagner ce-

lui-ci.»

Antoine Orban :

« Ça fait vraiment quelque chose »

ÀVillersdepuisunpeuplusdequatreans

après avoir joué au foot à Templiers, le

TinlotoisAntoineOrban(19ans)amarqué

un superbe but face aux champions de

Belgique.

«Ça fait vraiment quelque

chose de jouer ce genre de match,

con-

fiait-il, ravi.

Quelle sensation en plus

quand vous arrivez à marquer un but !

Mais quelle cohésion, quelle fluidité,

quelle vitesse d’exécution en face. ! Vrai-

mentunesuperexpérience.J’aimeraisde

tout cœur monter en ligue1 LFHavec Vil-

lers.Nous sommes une équipe de co-

pains, je jo ue pour m’amuser, et je n’ai

vraiment pas envie d’aller voir ailleurs,

mêmepour jouerplushaut. Jeprendsce

qui passe, et je joue à fond, que ce soit

deuxminutesouquasi tout lematch.»

Antoine Morelle :

« Difficiles de les arrêter »

«Onaurait voulumettre20buts,

confiait

l’ailiergauchevillersois.

Onestalléjusqu’à

18 : cen’est pasmal. Et jeneregretterien.

Faceàunetelleéquipe,toutestdifférent :

les mouvements techniques, les tirs au

but. On a fait aumieux, mais il était très

difficiledelesarrêtertellement ilsétaient

rapides.Ainsi,aprèsavoirmarquéunbut,

onn’avaitpasletempsdeseretourneret

de se repositionner en défense : ils

étaient déjàpartis.»

Laurent Christ :

« Une bonne expérience »

«On a senti la différence de quatre divi-

sions au point de vue technique. Physi-

quementaussi.Celas’estsurtoutmarqué

enfindematch. Ona perdutropde bal-

lonset,enface,celacontinuaitàjouertrès

vite. Même si rien n’est jamais acquis –

voyez,dimanchedernier,lescoredeBelgi-

que-France–,onsavaitquecematchcon-

tre Bocholt serait très difficile. Ce fut une

bonne expérience, surtout pour les jeu-

nes.»

Roel Ory : « Belles combinaisons »

L’expérimenté arrière-centre villersois no-

tai :

«Bocholt a beaucoupprofité de nos

pertes de balles. Malgré cela, je suis

étonnépositivementdenotreprestation.

On a réussi de belles combinaisons,

preuve qu’on est capables de bien pres-

ter. Réussir àmarquer, ne serait-ce qu’un

butaugardiendeBocholt, celapeutêtre

un supplément de motivation pour nos

jeunes.»

Thierry Bernimoulin : « Intéressant »

LenonmoinsexpérimentéThierryBerni-

moulin avait rarement perdu autant en

match officiel.

«Battu par plus de 20

pointsd’écart? Jen’enai pas lesouvenir.

Bocholt joue en BéNéligue, c’est encore

unéchelonplushautquelaD1belge.Une

rencontre face à une telle équipe, c’est

d’abord une fête, mais cela ouvre aussi

l’esprit:onserendcomptequ’ilyaencore

beaucoup de travail à faire. Cette expé-

rience est intéressante pour la suite de

notresaison.»

STEVER & J. RIGO

RÉACTIONS VILLERSOISES

STEVER

P

ourunepetiteéquipede la 5

e

– et dernière– divisionde la

hiérarchiedu handballbelge,

accueillir, en compétition offi­

cielle,une équipede l’éliteest évi­

demment un honneur. Un hon­

neur qui peut évidemment se

transformeren calvairesi la petite

équipe– qui sait qu’elle va perdre,

cela ne fait aucundoute– ne livre

pas un bonmatch.

Villersavaitdoncenvied’êtreà la

hauteur, ce jeudi, dans sa salle du

hall Émile Collignon,que le club

espérait voir plus remplie au dé­

butdumatch(48entréespayantes,

mais évidemmentpas mal de non

payantes),le publicarrivantassez

curieusementau fil du match.

Eh bien Villers fut à la hau­

teur.Ohbiensûr, en deuxièmemi­

temps,face aux « pros » d’en face,

les Villersois,fatigués,ont un peu

craqué,etlescontressesontmulti­

pliés,maismêmelà, ils n’ontmen­

talementrienvoululâcher, se bat­

tant jusqu’à la dernière seconde

pour inscrire un ultime point.

« Allez les gars, on la met »,

enten­

daiton,alors que le score était fa­

vorable à Bocholtde 26 points. Et

Roel Ory la mettait!

Villers a ainsi marqué le dernier

but dumatch,et aussile premier!

Car les Villersois ont en effet

réussi à mener au score face au

championde Belgique.

« Lors du toss, j’avais demandé la

balle pour justementessayerde mar­

quer ce point qui nous permettrait de

mener»

, souriait Éric Swinnen, le

coachvillersois.Cequine suffisait

pas puisque Villers ne convertis­

sait pas sa première attaque.Pire,

sur la seconde, Bocholt héritait

d’un pénalty. Les rêves de mener

s’amenuisaient.Non ! carBalonar­

rêtait le péno de

Sporen.Et

Villers

pouvaitrepartir.Et,

aprèsdeuxmi­

nutes trente disputées, sur une

phase travaillée et respectée à la

lettre, le jeune Morelle faisait un

historique 10, qui ne durait que

quelques secondes, Zmavc égali­

sant. Et commeBocholtmarquait

vite aussi le but suivant,les carot­

tes étaientdéjà cuites,mêmesi les

Villersois allaient s’accrocher, es­

sayant de soigner défense et atta­

que,avecquelquestrèsbeauxbuts,

dont du jeuneOrbannotamment.

Silescoreétaitde1019à lapause,

Vilers allait encore réussir à mar­

quer huit fois après celleci, déjà

très vite avec un joli but de Pauly.

La suiteallaitêtreunehistoirede

contresrondementmenés,que les

Villersois– tous ont joué, comme

le souhaitait le coach – allaient

souvent payer cash.Mais peu im­

porte,au coupde siffletfinal,tout

le mondeétait content, Bocholt–

qui a fait tourner aussi, de s’être

qualifiéaprèsunmatchsérieux,et

Villers – a fortiori ses jeunes –

d’avoir pu mesurer la différence

qui le séparaitdu

top.Et

cerisesur

le gâteau,face au champion,quasi

tous les Villersois ont marqué !

Une sensation inoubliable évi­

demment!

Évolution du score :

10

e

3-7, 20

e

8-13,

30

e

10-19, 40

e

13-27, 50

e

16-36, 60

e

18-45

AMAY :

Balon, Pauly 1, Praillet 3, Berni-

moulin, Vandeput 1, Christ 3, Morelle 2 ;

Laghzouzi, Ory 1, Pirotte 1, Loiselet 1,

Cloots 4, Orban 1

HANDBALL

Coupe de Belgique : 1/8

e

finale

Face à Bocholt, Villers a marqué,

puis s’est fait plaisir

Villers 59 a livré une bonne

prestation

face

au championde

Belgique.Évidemment

bien trop fort, et qui a fait

parler… toute sa différence.

Thierry Bernimoulin est de la

génération

du coach de

Bocholt, Bart Lenders.

Masson

Villers 59 18

Bocholt

45

S

atisfait de la prestation des

siens – il a fait jouer tout le

monde , le coach villersois

ÉricSwinnenconfiait:

«Cefutune

chouette soirée, une récompense pour

nos gars, surtout nos jeunes qui

étaient encore en cadets il y a deux

ans, mais il ne faut pas se tromper

d’objectif, le nôtre, c’est le titre enPro­

motion. Je crois que nous avons tenu

notre rang : on leur a quand même

mis 19buts, ce qui n’est pas négligea­

ble. Onasuleurdonnerunsemblant

deréplique.Missionestaccomplie.Bo

­

choltm’aimpressionnéparlarapidité

de ses reconversions offensives. Nous,

nous avons inscrit deux de nos buts

sur des mouvements construits et ré­

pétés aux entraînements. »

LecoachdeBocholtBartLenders

avaitd’ancienséquipiersouoppo­

sants en face.

«En voyant jouer les

Bernimoulin et Ory dans l’équipe de

Villers, je me suis dit que j’allais re­

commencer àjouer,

souriaitil, se re­

mémorant laD1.

Villers aune belle

équipe où se mêlent jeunesse et expé­

rience. Quant au résultat, il est con­

forme àmes prévisions. La différence

est bien là. Nous avons un calendrier

chargé et, ce samedi, nous jouons en

BeNeligue dans le norddes PaysBas.

On a fait tourner, mais, avant la

pause, on a concédé trop facilement

quelques buts.

Jules RIGO

« L’objectif,

est le titre »