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MERCREDI

23 NOVEMBRE 2016

Organisée par la province de Na-

mur en association avec la régie

des sports de Philippeville, une

journée baptisée « Phil’Good »

mêlant course à pied, danse, sen-

sibilisation à la santé et diffé-

rentes activités ludiques avait

lieu vendredi dernier dans la cité

Vauban. En début de soirée et

après un « Flash Mob » réussit,

une « Fluorrida » avait lieu sur

deux distances, soit cinq kilo-

mètres ouonze bornes. Parmi les

150 joggeurs bariolés avec de la

peinture fluorescentemais aussi

porteurs demultiples gadgets lu-

mineux, Stéphane Puntellini a

pris du plaisir lors de cette

épreuve. «

Nous sommes venus en

famille avec mon épouse France

ainsi que mes deux filles Lola et

Lou, qui ont pris part au circuit

court

», détaille le citoyen de Vil-

lers-deux-Eglises. «

De mon côté,

je me suis lancé sur le parcours le

plus long. Lorsdesquatreboucles à

effectuer, j’ai apprécié le fait de

parcourir les rues de la villedenuit

avec quelques encouragements re-

çus du bord de la route. Le côté fun

me séduit d’autant que je ne re-

cherche pas la performance

. »

Pratiquant la course à pied de-

puis trois ans auCABWPhilippe-

ville, notre interlocuteur ne par-

ticipe pas de manière régulière à

des joggings. «

Ce sportmepermet

avant tout de décompresser de la

viede tous les jours et aussi depou-

voir éliminer quelques excès

»,

sourit celui-ci. «

Dès lors, je consi-

dère ces compétitions comme un

bon moyen de se retrouver entre

lesmembres d’unmême clubet de

passer unmoment convivial

. »

Avec un temps de 52 minutes

réalisé, le professeur demusique

n’a pas à rougir de son chrono.

«

Je cours sans montre spécifique

ce quime joueparfois des tours car

je ne gère pas mes efforts de ma-

nièreoptimaleet j’ai encoreétéà la

peine dans

la dernière

ligne

droite

. »

Auniveaudes résultats, le Philip-

pevillain Julien Lelièvre a rem-

porté le dix kilomètres et Simon

Thiry de Senzeilles en a fait de

même sur le cinq bornes. Au vu

de la qualité de l’organisation et

d’une participation gratuite, le

peloton aurait dû être plus garni.

La mise en valeur de cette

épreuve, s’étant déroulée aupa-

ravant à Spontin sous une autre

thématique, se doit d’être boos-

tée avant un nouveau rendez-

vous fixé à Andenne en dé-

cembre.

-

J.W.

La « Fluorrida »

méritait mieux

CORRIDO DE PHILIPPEVILLE

©

Le Mariembourgeois Nicolas

Speleers n’était pas présent à la

« Fluorrida » par hasard. «

L’école

de danse de ma fille s’est chargée

de mettre l’ambiance avant la

course, ce qui nous permettait de

combiner les activités de chacun

»,

souligne celui-ci. «

De mon côté, je

suis heureux de retrouver la forme

par le biais de cette activité sportive

avec un côté fun séduisant, d’au-

tant que j’ai été éloigné des ballo-

dromes durant six mois en raison

d’une tendinite tenace.

» Avec un

temps de 56 minutes réalisé,

notre interlocuteur se montre

satisfait. «

Le circuit en quatre

boucles n’était pas très difficile

mais amusant ce qui était idéal

pour mon retour à la compétition.

Cette chouette initiative aurait

mérité plus de succès et davantage

de mobilisation des Philippevillains

sur le bord de la route. Désormais,

je vais me consacrer aux trails ce

qui est à la mode en ce moment.

J’espère monter en puissance pour

aborder au mieux celui de Mared-

sous se déroulant le 23 décembre.

J’essaye de m’entraîner à raison de

2 ou 3 séances par semaine, même

s’il faut tout combiner avec des

horaires pas toujours évidents liés à

mon emploi à la SNCB

. »

-

Nicolas Speleers

Place aux trails

Le Mariembourgeois.

© J.W.

Le responsable de la régie des

sports de Philippeville Thomas

Sibille semontrait satisfait de la

journée passée. «

La première

réunion entre les responsables

provinciaux et notre équipe s’est

seulement déroulée il y a un

mois

», explique celui-ci. «

Dans

ces conditions, il est difficile de

réaliser une promotion optimale

mais le bilan reste très positif avec

une collaborationparfaite entre

tous les acteurs. De la journée, les

activités réservées aux élèves des

5e et 6e primaires ont été suivies

par plus de 200 enfants avec de

l’athlétisme, duhandball, une

sensibilisation à la pyramide

alimentaire et des smoothies sains

à confectionner. Si les seniors ont

été difficiles à convaincre, l’orga-

nisme du « Pouly » à Jamagne a

fait vivre l’activité handisport liée

à l’utilisationdes Joëlettes. Pour la

« Fluorrida », le chiffre atteint de

150 joggeurs demeure honorable

et la satisfaction était demise

parmi les participants ce qui est

essentiel. Ces initiatives provin-

ciales gratuites sous diverses

thématiques sont à souligner et à

encourager. Nous avons eunotre

tour et c’est désormais à d’autres

villes de pouvoir enprofiter

. »

-

T. Sibille, organisateur

« Bilan positif »

Thomas Sibille.

© J.W.

Beaumont B a croulé six pieds

sous terre, dimanche dernier,

en encaissant une sévère gifle

à Gerpinnes B, 10-0. Les Maca-

rons ont encaissé une pluie de

buts et sont restés muets de-

vant la cage gerpinnoise.

Aucune autre formation de la

Province du Hainaut n’a

concédé dix goals sans en ins-

crire le moindre.

Seules quatre autres équipes,

dans tout le Royaume, ont

connu pareille, voir pire, dés-

illusion le week-end passé.

«

Après sept ou huit, j’ai arrêté

de compter. C’était un off-day

total de notre part

», déclare Ed-

dy Gheerardyn, l’entraîneur

de Beaumont B. «

Nous avons

fait illusion pendant vingt mi-

nutes en première période.

Nous avons eu la possibilité de

mener au score. Malheureuse-

ment, nous l’avons galvaudée.

Nous avons été punis dans la

foulée. Le festival gerpinnois a

débuté, et nous, nous en étions

les spectateurs

. »

Eddy Gheerardyn n’essaye pas

de trouver de fausses excuses à

son équipe. Il y avait simple-

ment une différence de ni-

veau. «

Nous sommes tombés

sur une équipe de Gerpinnes

très forte. Nous avons déjà af-

fronté toutes les grosses cylin-

drées de la série. Selonmoi, c’est

la formation qui produit le plus

beau jeu. Ils ont de très bons

jeunes, doués techniquement,

tactiquement et physiquement.

Je ne sais pas ce que ces gars-là

font en P4. De notre côté, nous

avons été dominés dans chaque

secteur de jeu. C’est face à ce

genre d’adversaire que nous

voyons que le chemin est encore

long pour figurer parmi les té-

nors de ce championnat

. »

LE CAPITAL DES BUTS

ENCAISSÉS PRESQUE DOUBLÉ

Avec ce score de 10-0, digne

d’un match d’exhibition sur

FIFA 17, les Macarons

viennent de prendre pratique-

ment autant de buts que sur

l’ensemble de leurs dix pre-

miers matches de champion-

nat. «

Avant ce duel, nous

n’avions pris que quinze goals.

Nous

étions

la

quatrième

meilleure défense, ex aequo

avec Rance et Merbesars B. Au-

jourd’hui, nous en sommes

donc à vingt-cinq. Ceci dit, je

préfère concéder autant de buts

sur une seule rencontre, que

d’en prendre cinq chaque di-

manche.

»

Malgré cette débâcle, Beau-

mont B veut aller de l’avant et

poursuivre sa reconstruction.

«

En un mois, nous venons de

rencontrer quatre des cinq for-

mations de tête. Mis à part la

claque contre Gerpinnes, nous

avons livré de bonnes presta-

tions. Nous sommes parvenus à

faire

douter

Froidchapelle,

Rance et Merbesars B. Nous al-

lons tenter de reprendre notre

marche

en avant, dès di-

manche,

contre Thuin B

»,

conclut le coach des Maca-

rons.

-

THOMAS BÉCHET

Addition salée pour Beaumont B

FOOTBALL – PROVINCIALE 4H HAINAUT

Eddy Gheerardyn n’essaye pas de trouver de fausses excuses.

© T.B.

« Après sept ou

huit, j’ai arrêté de

compter »

Eddy Gheerardyn

On en est quasiment à la mi-

championnat et la hiérarchie ac-

tuelle a dès lors tout son sens. À

la lecture du classement, on

peut affirmer que la lutte pour

le maintien se circonscrira à Ta-

mines, Fraire, Temploux, Dinant

et Ciney B. Point positif pour les

Condruziens, ils sont parvenus à

battre les trois premiers cités et

sont donc en ballottage favo-

rable. «

C’est vrai qu’on a rempor-

té les matches dans lesquels on ne

pouvait pas se louper

», confie le

coach Yannick Demoitié. «

Main-

tenant, il faut avouer qu’on est

également passé à travers certains

rendez-vous. Je pense au déplace-

ment chez les Copères (89-56) et à

la réception d’Andenne dimanche

dernier (50-69).

»

Avec une majorité de joueurs

nés en 1995 et 1996, le groupe

manque

forcément

de

constance mais pas question

d’invoquer cette excuse. «

Il faut

arrêter de se dire qu’on est des ga-

mins. Natoye a une moyenne

d’âge plus basse que la nôtre mais

a déjà franchi un palier. La saison

dernière, on était physiquement

au-dessus des adversaires mais on

ne peut plus se reposer sur le ta-

lent pur. On doit avoir un

meilleur

collectif

et

surtout

mettre

plus

d’intensité

aux

échanges

. »

Lors des sept défaites concédées,

le bât a surtout blessé sur le plan

offensif. Difficile de l’emporter

en n’inscrivant que 55 points en

moyenne. «

Quand cela coince,

chacun essaye de jouer sa carte

personnelle mais ce n’est pas la

bonne solution. Contre les Our-

sons, on a encaissé un 5-25 dans le

deuxième quart. Il est difficile de

s’en relever

. »

Autre paramètre qui peut déci-

der de l’issue d’unmatch, la pré-

sence de Yohan Balthazar qui,

du haut de ses 44 ans, pèse tou-

jours autant dans une raquette.

«

On a livré de bons matches sans

lui, comme face à Faulx mais c’est

vrai que c’est un plus indéniable.

Les autres doivent encore plus pro-

fiter de ses qualités en le trouvant

calmement dans la raquette

. »

Ce samedi soir, les Bleus retrou-

veront les Falsitombiens en

quart de finale de la Coupe de la

Province. «

Ce sera chez eux, on

n’aura rien à perdre. On devra sur-

tout gérer un calendrier chargé.

Vendredi 2, on recevra Mariem-

bourg et moins de 48 heures plus

tard, nous disputerons le derby à

Natoye. Ce serait bien d’aller cher-

cher l’une ou l’autre victoire inat-

tendue au second tour, histoire

d’être certain de

laisser trois

équipes derrière nous

. » Compte

tenu du comportement de Ro-

chefort et Belgrade en R2, mieux

vaut prendre unemarge de sécu-

rité. En espérant évidemment

que l’équipe A… cincacienne se

maintienne à l’échelon régio-

nal.

-

GRÉGORY PIERARD

Avec une majorité de joueurs nés en 1995 et 1996, le groupe manque forcément de constance.

© V.L.

C

hampion la saison

dernière en P2A, Ciney

B est logiquement

monté au sein de l’élite

provinciale. Les Bleus ont tou-

jours répondu présent lors des

rencontres face aux concurrents

directs. Reste à se montrer plus

constant offensivement, signer

un résultat référence et utiliser

au mieux l’inoxydable Yohan

Balthazar.

Ciney B doit progresser dans le collectif et l’intensité

BASKET – PROVINCIALE 1 NAMUR HOMMES

« On n’est plus des gamins »

> Andenne B.

Les Oursons n’ont

rien laissé au hasard à Ciney

(50-69). Ils restent au coude à

coude avec Natoye pour la 4e

place.

> Profondeville

. 4e victoire

consécutive à l’issue d’un duel

très tactique contre le Mosa

Jambes (56-51).

Le trou est provisoirement fait

entre le quintet de tête et le

reste de la meute.

> Faulx

. En s’imposant à Dinant

(50-62), Faulx reste en tête au

nombre de matches perdus.

-

TOP FLOP

> Tamines.

Malgré un dernier

quart temps abouti (23-12), les

Sambriens ont échoué à deux

points de Natoye et restent

derniers avec un petit succès au

compteur.

> Temploux.

A la demi-heure, la

victoire tendait les bras aux

Temploutois (65-61) mais le

manque de rotations s'est avéré

préjudiciable et Sombreffe a pu

émergé sur le fil (79-84).

> Dinant.

4e défaite de rang pour

les Copères qui ont du mal à

s'éloigner de la zone rouge.

-