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SPORT RÉGIONAL

LA DERNIÈRE HEURE - LES SPORTS

I

MERCREDI 19 AVRIL 2017

I

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HANDBALL > D1 DAMES

VISÉ

EDO DELIC SUR LE DÉPART ?

8

Le Fémina a sauvé sa saison mais pourrait

perdre son entraîneur la saison prochaine

A

Le Fémina Visé a remporté la

Coupe de Belgique et ainsi

sauvé sa saison. Mais dans le

clan visétois, cette victoire sur

Saint-Trond (24-23) a surtout

fait naître… des regrets.

“La blessure de Kristien Leo-

naers, en janvier, nous a fait per-

dre deux titres”

, dit le président,

Marcel Neven.

Edo Delic, le coach, est moins

catégorique.

“Il est sûr que, de-

puis que Kristien est revenue à

son meilleur niveau, nous n’avons

plus perdu. Mais nous avons raté

la troisième place de la phase

classique pour un point alors que

nous avons souvent perdu par un

but d’écart tandis que, samedi,

c’est le contraire qui s’est produit :

menés 23-20 à sept minutes de la

fin, nous avons pris des risques

tout en gardant suffisamment de

lucidité pour signer un 4-0 victo-

rieux. Jamais cette saison nous

n’avons été surclassés mais nous

avons parfois manqué d’expé-

rience. Il y a un mois ou deux,

nous n’aurions jamais gagné

cette finale.”

CELA FAIT

maintenant plu-

sieurs années que la tendance

est au rajeunissement des ca-

dres au Fémina Visé et celle-ci

semble devoir se poursuivre la

saison prochaine.

Margot Friry va quitter le

club pour ren-

trer en France et

aucun gardien

n’a encore été

transféré.

Les

seules arrivées

enregistrées jus-

qu’ici sont celles

de jeunes joueu-

ses des clubs en-

vironnants et il

n’est pas impossible que Fien

Boons quitte le club en raison

de son travail.

Dans ces conditions, et alors

que d’autres clubs se renfor-

cent encore, il sera très difficile

au Fémina de maintenir son

standing.

Cela, Edo Delic le sait. Est-ce

cela qui l’incite à

“réfléchir en-

core quelques jours”

sur sa posi-

tion de coach ? Il ne veut pas

aborder la question pour l’ins-

tant, se limitant à parler d’un

“choix personnel”.

Le président Neven, pour sa

part, ne cache pas qu’il aimerait

que son entraîneur reste.

“Mais

nous respecterons son choix”

,

dit-il.

Patrice Sintzen

COURSE À PIED

SERAING

Battu dans les vingt

DERNIERS MÈTRES

8

Jo Vrancken, deuxième

à Seraing, avait peut-être

trop donné avec deux courses

le même week-end

A

Dimanche, ils étaient encore très nom-

breux lors de la manche du Challenge

Cours La Province à Seraing. Au départ,

quelques pointures avec de solides ambi-

tions sur le classement final. Parmi cel-

les-ci, le sympathique et inusable Jo Vranc-

ken (Nerem).

“C’était une belle course pour laquelle je

m’étais préparé sérieusement. On a formé un

beau trio de tête et j’ai beaucoup donné pour

garder la gestion de la course. Christophe Mé-

murlin s’est accroché et c’est dans les vingt

derniers mètres qu’il a placé un sprint que je

n’ai pas pu contrer. Il termine deux secondes

devant moi. Il sait que le sprint final, c’est ma

faiblesse. C’est un peu frustrant de perdre si

près du but mais m’incliner devant lui n’est

pas vraiment une défaite. C’est un top athlète

qui travaille énormément et qui est très res-

pectueux. Je devrai encore donner davantage

pour le classement général. Pour le moment,

Grégory Baar est en tête car il a couru toutes

les courses à fond. La lutte sera serrée jusqu’au

bout.”

MAIS JO NE MANQUAIT-IL

pas un peu de fraî-

cheur à l’entame de cette épreuve séré-

sienne ? Il avait gagné à Glons l’avant-veille.

“Certes, c’est un peu beaucoup le même week-

end, mais je voulais être au départ de ce jog-

ging au profit du Télévie. C’est une bonne

cause et je me devais d’en être. Comme c’est

tout près de chez moi, je suis venu en famille et

mes enfants ont aussi pris part à cette belle

épreuve. Il est clair que j’ai manqué de fraî-

cheur à la fin mais je n’ai pas de regret. La

course, c’est ça…”

Jo va un peu lever le pied pour se prépa-

rer au mieux pour son prochain grand ren-

dez-vous running.

“Je serai au départ du

grand jogging de Liège Métropole ce 7 mai.

C’est un gros morceau dans une ambiance de

folie. Je serai là avec tous les amis de MJ Sport

avec qui nous formerons une bien belle

équipe.”

Renaud Croix

CYCLISME

ANS

“Un niveau supérieur à celui

DE NOS COUREURS”

8

Un seul coureur du Pesant Club Liégeois a été au

bout de Liège-Bastogne-Liège espoirs

A

Véritable classique de la catégorie

des espoirs, Liège-Bastogne-Liège des

moins de 23 ans a une nouvelle fois at-

tiré le gratin mondial, samedi. Avec la

victoire du futur pro Bjorg Lambrecht,

devant un Britannique, un Australien

et un Américain, dont on devrait aussi

reparler ! Et les Liégeois, dans tout ça ?

Il y en a eu un seul à l’arrivée : Marvin

Tasset, 45

e

. Le coureur de Battice a

animé le début d’épreuve, se mettant

au service de son équipe AGO-Aqua

Service, qui a été chercher la cin-

quième place avec Franklin Six.

Preuve du niveau élevé de l’épreuve

d’ouverture de la semaine ardennaise,

plusieurs équipes n’ont pas amené un

seul coureur à l’arrivée.

“Ce n’est pas

notre cas”

, commente l’ancien pro Tho-

mas Wertz, devenu directeur sportif

du Pesant Club Liégeois, le club orga-

nisateur.

“Grâce à Anthony Baurin, qui,

pour un coureur qui vient de débuter la

compétition, a réalisé une belle presta-

tion. Il a longtemps été dans le premier

groupe, avant de craquer dans La Re-

doute.”

ET LES AUTRES ENGAGÉS

de l’équipe

liégeoise ?

“Cela a mal commencé pour

nous, car nous avons rapidement deux

coureurs dans une chute massive, en dé-

but d’épreuve”

, continue Thomas

Wertz.

“Gianni De Craecker et Ales-

sandro De Amicis n’ont pas su repartir,

comme ils n’avaient pas de vélo de re-

change. Ensuite, la côte de Wanne a fait

souffrir nos gars et nous avons à nouveau

perdu deux coureurs là. Avant que Rémi

Belot ne coince dans celle de la Vecquée.

Mais nous sommes satisfaits d’avoir vu

Antoine aller au bout. Nous voulions un

ou deux coureurs à l’arrivée. C’est fait.”

Pour Thomas Wertz, la mission est

donc remplie.

“Liège-Bastogne-Liège es-

poirs, c’est vraiment du très haut niveau,

le genre de grand rendez-vous auquel no-

tre club n’est généralement pas au dé-

part”

, détaille-t-il.

“Ici, nous y sommes

juste parce que notre club organise la

course. C’est une chance pour nos gars

d’essayer, dans notre région, de se mesu-

rer à ce qu’on pourrait résumer à une

course hors catégorie…"

Julien Gillebert

:

Antoine Baurin a été le seul coureur du Pesant Club Liégeois à terminer la Doyenne des moins de 23 ans.

©

GILLEBERT

“Bravo

à Antoine

Baurin d’avoir

été au bout,

alors qu’il

débute”

:

Edo

Delic.

DR