Persoverzicht september 2021

28 28 VENDREDI 24 SEPTEMBRE 2021 Cela fait seulement sept mois que Yanis a commencé le triathlon. Avant, il pratiquait le foot, comme sa maman Karine, bien connue dans le monde du ballon rond féminin. « Je suis notamment passé par le Sporting mais c’est à Monceau que j’ai joué en dernier lieu car je connaissais l’entraîneur depuis mon passage à Gosselies. Il m’avait demandé de venir lui donner un coup de main », ex- plique-t-il. Défenseur droit ou mi- lieu de terrain, Yanis ne s’est plus trouvé en phase avec la mentalité de ce sport et l’élitisme qui y est de mise, selon lui, déjà en équipe de jeunes. Il s’est donc tourné vers le triath- lon, une discipline qui semble par- ticulièrement bien lui convenir. Sa maman, elle, s’est muée en photo- graphe sur les compétitions de son fils, avec un plaisir non feint. Dimanche, sur la distance sprint, Yanis a réalisé 750 mètres à la nage, 21 kilomètres à vélo et pour terminer 5 kilomètres à pied. « Je me suis trop écarté du peloton en natation, donc j’ai perdu du temps. Ensuite, à vélo, on a fait des relais avec un autre concurrent, ce qui nous a bien aidés à garder un bon rythme. Il avait un bon ni- veau à vélo, donc on a repris un peu de temps… Il y avait deux côtes de 9% mais j’aime bien, je m’y sens à l’aise car je suis léger. » Le jeune garçon avoue devoir en- core travailler sa natation mais il se montre très satisfait de ses pre- miers championnats de Belgique : « Pour ma première année, c’est très encourageant et je compte y revenir l’an prochain pour faire encore mieux ! » Yanis, l’un des 40 athlètes de l’ATCC engagés sur les épreuves de l’Ironlakes ce week-end aux Lacs de l’Eau d’Heure, s’est classé 111 e au général du triathlon sprint en 1h21 de course et 51 e dans sa caté- gorie, les U23. Samedi, le jeune garçon avait pris le rôle de supporter pour encoura- ger ses amis du club et assuré- ment, l’ambiance générale de l’événement lui a plu : « C’est très motivant de voir toute cette ani- mation durant la course. Ça mo- tive vraiment quand on passe de- vant ! » - AXELLE PEPPE Yanis Van Waetermeulen se plaît dans son nouveau sport. © D.R. I l n’a pas encore 16 ans et a donc pu participer de jus- tesse aux championnats de Belgique de sprint triathlon qui se sont déroulés à l’Iron- lakes dimanche, seule compéti- tion ouverte aux jeunes de son âge : « J’aurai l’âge requis fin octobre seulement. Il y avait un autre garçon dans mon cas mais nous n’étions que deux. Les adultes sont forcément plus forts, nous n’avons pas encore leur expérience », explique Yanis Van Waetermeulen. Encore novice dans la discipline, Yanis Van Waetermeulen (15 ans) s’est fait plaisir à l’Ironlakes TRIATHLON Du foot au triathlon, avec un avenir prometteur «Pour ma première année, c’est très encourageant et je compte y revenir l’an prochain pour faire encore mieux ! » Au moment de revenir sur l’Ironlakes édition 2021, Marc Charles, président de l’ATCC, usait de tous les superlatifs. « C’était tout simplement gran- diose ! », s’enthousiasme-t-il en- core. « Le site est exceptionnel. S’il y a bien un endroit en Bel- gique où l’Ironlakes doit se dé- rouler, c’est là ! On a pu y appré- cier une organisation très profes- sionnelle, d’un niveau interna- tional et qui ne doit rien envier aux circuits labellisés Ironman. Vraiment, cet événement n’a pas à rougir par rapport à d’autres et est sans conteste appelé à deve- nir un grand classique en Eu- rope. Et ce sera tout bénef’ pour notre sport, pour la région et même pour la Belgique. » Avec quelque 2.700 participants sur les différentes épreuves du week-end et quelques milliers d’accompagnants et autres spec- tateurs, l’événement a claire- ment rassemblé les foules, les- quelles n’ont pas été déçues. « DU JAMAIS-VU EN BELGIQUE ! » « À en voir les infrastructures, les organisateurs ont pas mal inves- ti. Et réunir de telles affluences, je crois que c’est du jamais-vu en Belgique. Le circuit avait été dé- placé et se trouvait à proximité de la grand-roue, ce qui donnait un certain cachet supplémen- taire. Les nombreux triathlètes flamands ayant fait le déplace- ment n’en revenaient pas. Je ne sais pas si l’organisateur, Florian Badoux, envisage de garder la mainmise sur l’événement oude l’intégrer au circuit Ironman mais il y a clairement encore une bellemarge de progression et il y a la place pour attirer, à mon avis, 10.000personnes aumoins. Et tout cela est super sur le plan économique, notamment pour l’Horeca. » Sur le plan sportif, l’ATCC était forcément représenté en très grand nombre, avec une quaran- taine d’équipements du club aperçus sur les différentes courses. « Évidemment qu’on se devait de répondre présent. C’est dans notre jardin, on fait de nombreuses sorties vélo dans ce coin. Sur toutes les épreuves, il y avait un peu d’ATCC, dont trois représentants sur la grande dis- tance (NDLR : 3800 m de nata- tion, 174 kmde vélo et 42 kmde course à pied), avec unemention spéciale pour Nicolas Anderlini, pour qui c’était le premier iro- man et qui a vraiment bien nagé avant d’enchaîner avec une très grosse partie vélo. Il y a cepen- dant laissé beaucoup d’énergie, courant ensuite son marathon en 4h20. Mais sa prestation reste très bonne (NDLR : il termine 37 e sur les 192 arrivants, en 10h43.49). » On notera par ailleurs, sur le tri- athlon demi-distance, la pre- mière place dans sa catégorie (H70) pour Gilles Samyn, qui a en plus récemment appris que les conditions sanitaires améri- caines lui permettraient bel et bien de défendre sa chance à l’Ironman d’Hawaï, le 5 février 2022. UN DERNIER DÉFI POUR ORTEGA Un autre ATTCien lorgnera aussi sur la mythique épreuve, à sa- voir le Melletois Enrique Ortega- Torres. Alors que l’Ironlakes ve- nait clore la saisondes Carolos, le triathlète d’origine espagnole prolonge la sienne puisqu’il se rendra tout prochainement à Barcelone pour s’élancer sur l’ironman local, le dimanche 3 octobre, et viser une qualifica- tion pour Hawaï dans sa catégo- rie d’âge (plus de 60 ans). - CÉDRIC MARTIN « Cet Ironlakes était tout simplement grandiose » Le président de l’ATCC Marc Charles a plus qu’apprécié l’événement Marc Charles séduit par l’Ironlakes. © ATCC Alors qu’il n’a pour l’heure eu que la Coupe du Hainaut - d’ailleurs remportée avec brio - fin août comme guise de retour à la compétition, le HBCCR voit les choses vraiment sérieuses enfin reprendre ce week-end. Les Ran- sartois, qui devaient initialement disputer leur premier match de championnat il y a deux semaines face au HC Silly, avaient vu la ren- contre finalement postposée de deux semaines alors que celle de dimanche dernier, chez l’équipe « R » de Kraainem, a elle tout bon- nement été annulée, faute de joueurs en suffisance côté carolo. Punis d’un forfait qui n’aura ce- pendant pas d’incidence au classe- ment comptant pour la montée, les hommes de Bryan Gaubout ne devront pas manquer leur réelle entrée en matière, ce samedi (20h) contre Silly, donc. « Cela aurait été bien de pouvoir jouer dimanche dernier, histoire d’avoir un vrai match de préparation avant de re- prendre le championnat », com- mente le coach du HBCCR. « D’au- tant que nous abordons ce pre- mier match avec une infirmerie pleine à craquer. Je ne compte pas moins de huit blessés. Je me pré- pare même à devoir jouer bien que j’espère éviter ce scénario. » FAUX PAS INTERDIT Qu’à cela ne tienne, l’entraîneur ransartois estime la défaite inter- dite. « Si l’on veut vraiment jouer le haut du tableau– et je sais que pas mal de joueurs de l’équipe ont cette ambition – on ne peut pas se permettre un faux pas d’entrée de jeu. Mais cette victoire, à la- quelle je crois, ne viendra pas comme ça, il faudra aller la cher- cher avec les tripes en montrant du sérieux et de l’envie. Je devrais pouvoir être en mesure d’aligner certains joueurs d’expérience et cela pourrait faire la différence face à une équipe assez jeune mais joueuse et qui a bien pro- gressé par rapport aux dernières saisons et a aussi bien recruté. Puis, Silly nous avait accrochés en Coupe du Hainaut (15-15), ce ne sera donc pas simple. De mon cô- té, je devrai vraisemblablement aligner une équipe inédite. » « UNE APPRÉHENSION » Et s’il estime, malgré les nom- breuses absences, son équipe « plus forte sur papier », Bryan Gaubout reste cependant prudent et perplexe, vu les longs mois d’absence de compétition. « J’ai une certaine appréhension par rapport à ça. On avait pourtant fait une préparation physique in- téressante. Mais je dois faire mon mea culpa parce que j’ai peut-être voulu forcer et imposer un rythme trop rapide directement. Aujourd’hui, on paie certaine- ment les deux ans d’arrêt mais aussi un peu ces deux mois de préparation. Mes joueurs savent que j’attends énormément d’eux… et ils en valent la peine. Malheureusement, ces dernières semaines, on n’était générale- ment pas plus que six à l’entraîne- ment. Ce mercredi, on était huit, en me comptant. J’espère que les joueurs vont progressivement faire leur retour. Je n’ai en tout cas pas vraiment pu préparer quelque chose de complet jusqu’ici. Mais je reste positif et on doit absolu- ment réussir notre rentrée, ce sa- medi ! » - CÉDRIC MARTIN à noter Ce samedi à 20h, le SHC Mont-sur-Marchienne affrontera le Waterloo ASH. Le HBCCR enfin de retour aux affaires HANDBALL – PROMOTION BRABANT/HAINAUT Pas mal de blessés dans les rangs ransartois. © D.R. Ce dimanche après-midi a lieu le meeting de clô- ture du CRAC, au stade Jonet. Ce quatrième ren- dez-vous de l’année du club carolo, qui marque la fin de la saison esti- vale, est destiné à toutes les catégories et com- prendra des épreuves de sprints, de demi-fond (un 1.500 m TC), de lancers (poids, javelot et, pour les benjamines unique- ment, balle de hockey) et de saut en longueur. Les premières épreuves com- menceront à 13h30. La dernière épreuve débute- ra, elle, sur le coup de 17h20. - CÉ. M. ATHLÉTISME Meeting de clôture au CRAC

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