Persoverzicht september 2020

30 30 JEUDI 24 SEPTEMBRE 2020 0 Un petit mot tout d’abord sur le championnat de Belgique de ce mardi, où vous avez eu l’occasion de vous rassurer avant de prendre part dimanche à votre premier championnat du monde chez les pros… Le National s’est bien passé, même si un championnat de Belgique est toujours un peu spécial… En tout cas, la forme est toujours bien là. Je n’ai pas terminé le Tour du Luxem- bourg car je n’ai pas voulu forcer sur mon mal de dos. Heureusement, c’était seule- ment quelque chose de démis et une séance chez l’ostéopathe, dès samedi à mon retour du Luxembourg après mon aban- don, a remis ça en place. Et j’ai pu disputer le championnat de Belgique correctement, sans douleur. 0 Après l’Euro en 2016 et le Test Event des Jeux Olympiques de Tokyo en 2019, voici donc votre premier championnat du monde avec les pros. Qu’est-ce que cela représente pour vous et quel est votre état d’esprit ? C’est toujours important pour un coureur de pouvoir disputer un Mondial. C’est une fierté et une belle récompense. Être sélectionné, c’est aussi une belle reconnaissance pour tous les efforts fournis depuis le 1 er août (date de reprise des compé- titions cyclistes, NDLR) et même avant. Il fallait bien se préparer physiquement et mentalement pour la reprise et la période de confinement due au coronavi- rus n’a pas été facile. Au final, je suis fier d’en être sorti la tête haute. Je ressens aussi une petite appréhension car ce sera mon premier Mondial chez les pros ; ce sont les meilleurs cou- reurs du monde qui seront au départ. Il va falloir aborder cette course sans stress et donner le meilleur de moi-même. 0 Quel sera votre rôle au sein de l’équipe belge. Lors de la divulgation de sa sélection lundi passé, Rik Verbrugghe, le sélectionneur national, disait que vous auriez « un rôle important »… On n’a pas encore vraiment discuté précisément de mon rôle, mais je figure parmi les coureurs qui sont en forme. On aura un leader, à savoir Wout van Aert. Vu tout ce qu’il a montré, je pense que ce sera lui, mais il faut aussi voir com- ment il aura récupéré. Il faudra être vigilant et si je suis à nou- veau dans un bon jour, j’espère pouvoir accompagner Wout le plus loin possible. Il faudra toutefois voir aussi si le par- cours n’est pas trop dur, car il est visiblement taillé pour les grimpeurs. D’autres nations devront aussi prendre la course en main. 0 Comment est-ce que ça va se passer pour vous à Imola, que vous avez rejoint en avion ce mercredi ? Il y aura la reconnaissance du parcours et du repos. Ce n’est plus le moment de s’entraîner beaucoup, il faudra principale- ment de la fraîcheur. On va aussi parler tactique. 0 Connaissez-vous tous vos équipiers ? Oui, je les connais déjà tous assez bien. J’ai notamment été l’équipier de Greg Van Aver- maet, j’ai évolué en équipe nationale chez les jeunes avec Tiesj Benoot, etc. 0 Parlons aussi de la suite de votre programme, vu que les échéances s’enchaînent à très vive allure. Savez-vous ce qui vous attend après le Mondial ? Je ne participerai pas à la Flèche Wallonne mercredi prochain. Ce serait la course de trop, en fait. Et ce, malgré le fait que le départ soit donné à Herve… Je ferai acte de présence au départ, mais il ne faut pas vouloir tout faire non plus, car après, il y aura Liège-Bastogne-Liège, la Flèche Brabançonne et l’Amstel Gold Race. Ensuite, il y aura normalement le Tour des Flandres puis ce sera à mon avis terminé. 0 Pas de Paris-Roubaix dès lors ? Je ne pense pas pouvoir être performant sur cette course et si je ne suis pas obligé d’y aller, je laisserai ma place à un autre coureur. - OLIVIER DELFINO Loïc Vliegen, qui ne disputera pas la Flèche Wallonne, va prendre part à son premier championnat du monde chez les pros CYCLISME « Aller au Mondial, c’est une belle récompense » Loïc Vliegen Cycliste hervien S ur le chemin le menant à l’aéroport ce mercredi, Loïc Vliegen a pris le temps d’évoquer avec nous sa première participation à un championnat du monde chez les pros. Le Hervien, heureux de faire partie de l’équipe natio- nale, tentera d’accompagner Wout Van Aert le plus loin pos- sible à Imola ce dimanche. L’oc- casion aussi de faire le point sur le programme à venir du leader du team Circus – Wanty Gobert. Un programme qui ne compren- dra finalement pas la Flèche Wallonne mercredi prochain. Loïc Vliegen a pris la direction d’Imola ce mercredi. © Alessandro Volders/cyclingmedia_agency Le HC Eynatten-Raeren est le der- nier club à avoir ramené un titre de champion en Wallonie. C’était au début des années 2000 où les germanophones ont glané 3 sacres consécutifs. C’était l’époque où le club possédait notamment des joueurs allemands. Aujourd’hui, ce n’est plus vers l’est bien vers l’ouest que les dirigeants se tournent pour construire leur équipe. Parmi le noyau actuel, ce n’est pas moins de six éléments qui proviennent de la région lié- geoise. C’est ainsi que Michaël Fi- sette, Benoit Neuville et Eric Vre- ven entame leur 4 e saison en terre frontalière. Âgé de 36 ans, le der- nier cité ne voudrait pas quitter les « rouge et noir ». « On se sent bien au sein du matricule 156 et on a envie d’y rester. J’y ai retrouvé des anciens coéquipiers et des jeunes qui souhaitent progresser. C’est surtout un club familial avec une belle école de jeunes ». FISETTE, LE POLYVALENT Michaël Fisette (34 ans) est tout aussi enthousiaste de faire partie de cette formation comme joueur polyvalent (ailier droit et pivot). « Il y a vraiment une bonne ambiance et on est accepté comme si on vi- vait dans cette commune. Les diri- geants ne font aucune différence entre un joueur germanophone ou francophone ou si tu as 30 ans ou 15 ans. Pour moi, le plus im- portant, c’est d’apporter à cette équipe mon expérience, ma viva- cité, mon endurance ». Quant à Benoit Neuville (29 ans), une grave blessure au genou (liga- ments croisés) l’a écarté des ter- rains en 2019 et il n’a repris la compétition que début de 2020 avant qu’elle soit interrompue par ce satané Covid-19. « Je comptais sur la fin de saison dernière pour reprendre confiance et repartir sur des bases solides pour cette nou- velle campagne. Cela n’a pas été le cas, cela m’a permis de me prépa- rer bien au niveau physiquement pendant la période confinement ». C’est la 2 e saison que le gardien Emilio Barattini (33 ans) porte la vareuse « rouge et noir ». « C’est un beau projet que le club met en place en misant sur la jeunesse lo- cale encadrée par des éléments lié- geois expérimentés sans oublier les frères Moussa et Sekou Top (ex- Verviers). » Cette saison, Bruno Thevissen, le T1 a aussi accueilli deux ailiers provenant des contours de la Cité Ardente. D’abord, Dominique Cu- taia (25 ans), qui est le 4 e ex-Visé- tois de l’équipe. « Après 20 ans passés en Basse-Meuse, il était temps de toucher à autre chose. L’adaptation a été aisée vu le nombre de joueurs francophones et je connaissais aussi plusieurs germanophones. Je souhaite ar- demment apporter ma pierre à cette équipe » affirme l’ailier gauche. Quant à l’ailier droit (gau- cher), il s’agit du benjamin du groupe, Thomas Di Giacomo : 17 ans ! « Je n’ai pas hésité à la propo- sition des dirigeants afin de pou- voir défendre les couleurs d’un pensionnaire de D1 nationale et ainsi gravir deux échelons de la hiérarchie » commente l’ex-Mon- tagnard. Malgré les départs de Köt- ters (à Istres), de Gérardon (à Tongres) et l’arrêt de Vandeberg, cette « alchimie » a pour objectif de terminer sur le podium si bien en- tendu la pandémie le per- met… - PAUL MONET HANDBALL Six Liégeois font le bonheur du HC Eynatten-Raeren ! Dans l’ordre : Vreven, Fisette, Di Giacomo, Neuville et Barattini. © PM

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