Persoverzicht september 2020
30 30 JEUDI 24 SEPTEMBRE 2020 UNION ROCHEFORTOISE . . . . . 4 JODOIGNE . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1 Les buts : 3 e Bertrand (1-0) , 18 e Bertrand (2-0), 20 e Tho- mas (3-0), 34 e Mangunza (3-1), 68 e Bertrand (4-1). Union rochefortoise : Jaa, Lépicier (54 e Gaziaux), Leleu, Monmart, Sarr, Wauthy, Bertrand, Remy, Thomas (72 e An- toine), Di Lallo (90 e Marion), M. Lambert. Jodoigne : Bronckart, Tihon (45 e Bruno), Lallemand, Put- temans, Mbolo Lutuako, Porcaro (60 e Congosto Robledo), Senga, Beaupain, Muaremi (70 e Heinen), Mangunza, Ro- berty. Cartes jaunes : Lambert, Mangunza, Sarr. Arbitre : M. Gabriel. Il ne fallait pas arriver en re- tard ce mercredi soir au parc des Roches. Après trois mi- nutes de jeu seulement, Ber- trand profitait d’une passe en retrait mal calibrée de Porcaro vers son gardien pour dribbler le portier et ouvrir le score. L’Union ro- chefortoise ne pouvait rêver meilleur début pour enta- mer son championnat, contrairement à Jodoigne. Jodoigne a ensuite eu la pos- sibilité d’égaliser, d’abord sur une frappe de Muaremi, finalement détournée en corner. Sur celui-ci, c’est une tête de Puttemans qui est passée de peu à côté. À la 18 e , Bronckart déviait une frappe de Bertrand sur son poteau. En voulant en- suite saisir le ballon alors qu’il était au sol, le portier jodoignois l’a involontaire- ment mis au fond de son but (2-0). Dans la foulée, une demi-vo- lée de M. Lambert échouait sur la transversale. Une mi- nute plus tard, Bronckart se trouait une nouvelle fois sur une frappe lointaine de Tho- mas (3-0). « On a été puni par une équipe efficace car dans le jeu, je n’ai pas vu de diffé- rence », glissait Christophe Kinet, le coach. On pensait le match plié, et pourtant… Par son organisa- tion et son pressing, Jo- doigne a posé d’importants problèmes. « ON OFFRE TROIS BUTS » La blessure de Muaremi (tou- ché à l’épaule et emmené en ambulance) et l’arrêt de jeu qui en a découlé a toutefois coupé Jodoigne dans son élan. Quelques touches de balle plus tard, sur une nou- velle passe en retrait ap- proximative, Bertrand s’en allait tromper Bronckart. « On a bien débuté mais on a malheureusement offert ce premier but. Sur les quatre buts rochefortois, un vient d’une mauvaise passe en re- trait, un autre sur un coup franc repoussé et le troisième sur un long ballon mal négo- cié. Sur le quatrième, je pense aussi que mon gardien pour la prendre au premier poteau. On doit apprendre de leur efficacité. Les erreurs individuelles se payent cash à ce niveau. On doit gommer ces erreurs individuelles au service du collectif. » Pour Jodoigne, il faudra im- pérativement gommer les er- reurs individuelles dans les prochaines semaines. - S.M. Première manquée pour Jodoigne FOOTBALL – DIVISION 3 ACFF SÉRIE B Difficile pour Bronckart. © RAS Certains observateurs de la DH féminine de hockey avaient pointé le Daring comme pro- bable révélation du champion- nat. Et ce pour plusieurs rai- sons. Les Molenbeekoises avaient d’abord validé leur pro- motion très tôt l’an passé. Elles avaient aussi rapidement mis l’exercice 20/21 en perspective en jetant les bases de leur struc- ture de jeu actuel. Ensuite, les promues sont coachées par Ma- nu Brunet, le champion olym- pique argentin, dont la science du hockey est connue et recon- nue. Enfin les dirigeants noirs et rouges ont fait ce qu’il fallait pour renforcer un effectif déjà bien balancé et emmené par Anita Bertarini, l’autre stratège argentine. COMME À LA MAISON « Anita était ma coéquipière à Mendoza (Argentine). J’ai tou- jours voulu revenir jouer en Eu- rope après avoir vécu une expé- rience en Espagne. Donc je lui ai écrit. Et me voilà au Daring », explique Priscila Jardel. Priscila Jardel, c’est l’un des transferts entrants du club. Et quel transfert. En trois ren- contres, l’attaquante de 24 ans a inscrit trois goals. Tous sur PC, l’un de ses atouts, avec son shoot, tandis qu’elle estime de- voir progresser physiquement. Elle partage la deuxième place du classement des buteuses avec les anciennes Red Panthers Fobe et Sinia, juste derrière l’in- ternationale bruxelloise Ambre Ballenghien (quatre réalisa- tions). « Honnêtement, je me sens vraiment bien sur le ter- rain mais également en dehors. Je prends beaucoup de plaisir ici en Belgique. Et j’aime le Da- ring. C’est un club familial dans lequel tout le monde connaît tout le monde. Et les gens sont très sympas. Je suis comme à la maison. » UN NOYAU ÉQUILIBRÉ Et ça se voit. Comme son équipe, Priscila Jardel rayonne. Le Daring a battu le Braxgata et l’Antwerp, deux grosses écuries, ainsi que le Wellington, l’autre promu. L’équilibre du noyau n’a visiblement pas été pertur- bé malgré les quatre arrivées, toutes étrangères. « Les filles nous ont bien accueillies depuis le 19 juillet. Nous nous décou- vrons jour après jour et nous nous sentons de mieux en mieux. Le résultat, c’est notre bilan après trois journées. Nous avons toujours pensé que nous pouvions remporter ces confrontations. Si non, nous ne l’aurions pas fait. Voilà aussi pourquoi nous avons travaillé si dur en préparation. » Il reste dix matches pour se qualifier pour un Top 8 qui se- ra synonyme de maintien, le premier objectif molenbeekois. Mais l’appétit ne vient-il pas en mangeant ? Pour un Daring ambitieux et une compétitrice comme Priscila Jardel, ce ne se- rait pas impossible. D’autant que l’internationale (21 caps) a déjà goûté à la gloire. En 2016, elle était sacrée championne du monde junior. « Mon meilleur souvenir de hockeyeuse. Et le plus amusant dans tout ça, c’est que je n’ai pas marqué un seul but durant le tournoi. » - VALENTIN THIÉRY HOCKEY – DIVISION D’HONNEUR DAMES Jardel, à gauche, rayonne. © M.G. L ’attaquante argentine Priscila Jardel a déjà inscrit trois goals en autant de rencontres pour le Daring. Elle personnifie à merveille la réussite des Mo- lenbeekoises en ce début de championnat de Division d’Hon- neur. Promues mais auteures d’un joli 9/9, les filles de Manu Brunet répondent aux attentes. Découverte de la championne du monde junior 2016. Un soleil argentin brille au Daring Priscila Jardel réalise un début de saison tonitruant (3 buts) Après 12 années de bons et loyaux services auprès de ses clubs, Arthur Vandenhoeke, jeune athlète de 24 ans, a déci- dé de faire un pas de côté par rapport à l’athlétisme. Une der- nière course, une dernière mé- daille et puis s’en va. « Quelle dernière course aux champion- nats de Belgique de relais pour terminer la saison 2020 ! Plus de 12 ans d’athlétisme s’achèvent désormais pour moi. Après tout ce que ce sport a pu m’ap- prendre et me donner, il est à présent temps pour moi de me tourner vers d’autres objectifs. » Ce sont les mots qu’Arthur a pu- bliés sur son compte Facebook ce dimanche soir, après avoir décroché une médaille de bronze lors des nationaux de re- lais à Mouscron, sous ses nou- velles couleurs du White Star. Pourtant, c’est à l’Excelsior que le Bruxellois a fait ses premiers pas, rejoignant l’école d’athlé- tisme et progressant au Stade Roi Baudouin année après an- née. « C’est difficile de mettre des mots et cibler mes meilleurs souvenirs… J’ai commencé avec mon frère, avec Léo comme coach, j’ai rencontré d’excel- lents amis qui m’ont donné l’envie de continuer dans ce sport. Je me suis bien amusé en catégorie minime, dans les épreuves combinées. Puis lors d’un relais suédois, j’ai décou- vert le 400m. Je me suis rapide- ment spécialisé, en cadet. Un peu trop tôt à mon goût peut- être. J’ai ensuite été guidé par Cédric, avec qui j’ai terminé troisième aux championnats de Belgique cadet sur 400m. Mon plus grand regret ? De ne jamais avoir été champion de Bel- gique. » DIRECTION LE HANDBALL Après le tour de piste, Arthur veut s’essayer sur du plus long, en montant sur 800m. Une dis- tance qui lui réussit bien dès le commencement. C’est d’ailleurs durant ces années qu’il a connu son plus beau souvenir, lors du Youth Mémorial Van Damme. « J’ai disputé le 1000m suivi quelques minutes plus tard d’un relais 4x100m. C’était gé- nial, c’est le souvenir le plus fort de ma carrière d’athlète. » On sent l’émotion dans sa voix, lui qui a connu des difficultés à combiner le sport et ses études. « J’ai passé mes examens d’en- trée pour rentrer en polytech- nique, j’ai été accepté à l’ERM. En rentrant à l’armée, je savais que ça allait être compliqué de combiner les deux tableaux. Mais j’ai continué l’athlétisme durant toutes mes études, mais plus avec la même intensi- té. » - LINO Vandenhoeke s’écarte de la piste ATHLÉTISME Il a terminé par une course de relais. © DR et enfin avoir une équipe bruxel- loise en Nationale 1… Ce que je n’ai pas pu faire en tant que joueur avec l’équipe masculine d’UBHC, je souhaite le faire comme coach des dames. J’ai un projet sur trois années et je pren- drai le temps d’y arriver sans pré- cipiter les choses. Je ne connais pas la Nationale 2 dames, la seule chose que je sais c’est que la série s’est quelque peu affaiblie mais prenons le temps de voir et on avisera ensuite. Si fin mai 2021 l’opportunité d’accéder au som- met du hand féminin belge nous est offerte nous prendrons la déci- sion collégialement entre le staff et les joueuses car il y a probable- ment un fossé entre la Nationale 2 et la N1, ce n’est pas seulement moi qui déciderai, les filles au- ront leur mot à dire. Y aller pour faire l’ascenseur : non merci. » DÉBUTS À HAACHT À noter aussi que l’UBHC alignera cette année également une équipe dames en D1 LFH celle-ci sera drivée par Jeremie Ayivor. Cette équipe sera le labo du club et servira entre autres d’école pour les jeunes pousses du club. Elle fait partie du projet sportif de Raouf. Le coup d’envoi du championnat sera donné ce 10 octobre en Bra- bant flamand contre Atomix Au terme de la saison 2020, Raouf Deridi, pilier de l’équipe de Natio- nale 2 de l’UBHC a décidé de mettre un terme à sa carrière de joueur pour se consacrer exclusi- vement au coaching de l’équipe dames du club bruxellois qui vient de décrocher le titre en D1 LFH. Il a ainsi su dénicher deux joueuses venant en ligne droite de France dont une du Club de Metz, deux joueuses de l’Entente du Centre et pour terminer Laure Maffo, gardienne ex-Brussels HC ainsi que Cassandra D’Hulster, une gauchère au tir meurtrier en provenance d’Atomix. Toutes ces nouvelles ont chacune une bonne marge de progression. « Au total je dois intégrer pas moins de huit joueuses dans mon effectif, c’est pour cela que j’ai prévu énormément de matches ami- caux », nous signale le coach bruxellois. MAINTIEN RAPIDE Quand on lui parle des objectifs de la saison il est clair : « Je veux passer une saison relax et assurer notremaintien pour la fin du pre- mier tour au plus tard de sorte à me laisser le temps de consolider l’équipe pour la préparer à la sai- son 2021/2022 où j’ai envie de jouer crânement ma chance pour la montée à l’échelon supérieur Haacht. Ce n’est jamais un ca- deau d’affronter les pension- naires de Wespelaar à domicile. L’effectif de cette équipe est bien différent de celui de la défunte saison mais peut toujours comp- ter sur des joueuses « impor- tantes » comme entre autres Lise Marie Schroven, Ona Van Russeld et Margaux Huybrechts. Il se chu- chote en coulisse qu’Atomix pour- rait encore se renforcer, affaire à suivre. - PHILIPPE RADIS Le projet ambitieux de Raouf Deridi à l’UBHC HANDBALL Deridi sait où il veut aller. © DR
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