Persoverzicht oktober 2020
33 33 VENDREDI 9 OCTOBRE 2020 Après trois matches de cham- pionnat, les dames de l’ESFC Geer peuvent se targuer d’un 7/9 pour leur première saison en P1. Après un partage à Manhay (3-3) et une solide victoire contre Mi- nerois, les demoiselles de Ludo- vic Blockman l’ont emporté (trop) facilement, 9-0, le week- end dernier contre Ans-Monte- gnée. « Cette équipe n’était pas se- reine, sans être méchant l’oppo- sition était très faible », indique le coach hesbignon, qui, para- doxalement, n’est pas entière- ment satisfait de son équipe lors de cette dernière rencontre. « J’ai dû remotiver mes filles à la mi- temps, c’était 5-0 et ça devenait déjà trop facile. Chacune voulait marque son petit but, elles n’étaient pas assez collectives. Nous avons discuté à la pause et j’ai vu beaucoup plus de football en 2 e mi-temps. Celle-ci s’est dé- roulée sur un rythme de séna- teur, il n’y avait aucune révolte en face. Si nous avions été plus réalistes, le score aurait été de 15 ou 20-20 ! Heureusement, seules deux ou trois équipes (avec Di- son et Engis) sont aussi faibles dans la série. » UN BON DÉBUT DE CHAMPIONNAT Malgré ce début de saison en- courageant, l’objectif des Gee- roises ne bouge pas pour cette première campagne parmi la P1. « Nous voulons prendre au moins 30 points et nous sauver le plus vite possible, on verra en- suite si nous pouvons jouer les trouble-fête. Nous sommes contents d’être désormais en P1, mes filles s’ennuyaient en P2. Le beau jeu entraîne le beau jeu. J’aime quand elles jouent en deux touches de balles maxi- mum, ce qu’elles savent faire. Je n’ai pas à me plaindre de notre début de championnat, nous avons pris des points contre deux cadors de la série, Manhay et Minerois. Mes joueuses ar- rivent à la fin de leur prépara- tion physique et vont bientôt at- teindre leur niveau, elles ne de- mandent qu’à progresser. » Ludovic Blockmanen entame déjà sa 4 e saison avec une équipe qu’il voit progresser au fil des mois et des années. « Je les en- traîne comme des hommes, comme des U19 ou U21. Nous travaillons le physique le mardi, mais aussi la tactique, les phases arrêtées, etc. Mes filles tra- vaillent dur, je leur dis toujours qu’il faut se faire mal en se- maine pour prendre du plaisir le week-end. Elles se battent en match comme des lionnes. Je n’aime pas qu’elles balancent des longs ballons, je veux repar- tir de l’arrière, au sol. J’ai une re- lation de grand frère avec elles, je n’aime pas crier quand ça ne va pas, je préfère parler calme- ment avec elles », conclut le coach geerois. - MAXIME HENDRICK Geer veut désormais se stabiliser en P1 FOOTBALL Les dames de Geer découvrent la P1 cette saison. © DR Après être passé par l’IBU Cup et après s’être forgé de l’expé- rience sur les relais de Coupe du monde, Tom devrait lui aussi goûter au plaisir de la sai- son complète au plus niveau du biathlon mondial. « Il y a trois places disponibles pour des biathlètes belges et si les deux premières semblent promises à Florent Claude et Thierry Langer, je suis plutôt en bonne position pour la troi- sième pour laquelle je serai en concurrence avec Pjiotr Dielen et César Beauvais », analysait Tom, en reprenant. « Logique- ment, nous devions nous dé- partager lors d’une course de pré-saison en Norvège, mais on ne sait pas encore si on pourra y aller. À la place, on risque certainement d’établir un classement lors d’une course lors d’un stage en Sa- voie. » Une place gagnée qui devrait assurer au Hutois une place pour les six premières manches de Coupe du Monde. « À moins que l’un des trois premiers se troue, les réser- vistes le resteront jusque fin janvier car la D1 bis du biath- lon, l’IBU Cup, sur laquelle les réservistes peuvent se mettre en évidence ne recommence que le 15 janvier. » - J.B. Une progression linéaire Il devrait être présent aux six premières manches de la Coupe du Monde « J’ai passé le confine- ment en Belgique. Comme beaucoup de monde, cette si- tuationm’a fait beaucoup ré- fléchir. Personnellement, je me suis vraiment demandé à quoi je servais. Je me suis rendu compte que le sport pouvait être futile par rap- port au drame que peut re- présenter la pandémie. Après tout, on ne fait que di- vertir les gens », expliquait le biathlète hutois en nous fai- sant part du fruit de sa ré- flexion. « A quoi bon continuer le sport ? N’était-il pas temps de trouver autre chose à faire de ma vie ? Autant de questions que je me suis posées. De plus, j’avais l’impression d’avoir fait le tour de la ques- tion même si je n’ai pas for- cément une grande carrière derrière moi. Les rêves d’enfants de faire par- tie du gratin mondial du bi- athlon auraient peut-être dû rester des rêves d’enfants car les compétitions de Coupe du Monde ne sont pas spécia- lement ce à quoi je m’atten- dais. » Il faut le dire, Tom a pensé tout arrêter. Mais après avoir concerté son entou- rage, il en est arrivé à la conclusion qu’il fallait continuer à écrire l’his- toire. « Je me suis dit qu’il fallait aller au bout des choses. Il y a une échéance très impor- tante dans la vie d’un sportif en 2022, à savoir les JO d’Hi- ver et j’ai la chance de pou- voir peut-être y participer. Par contre, en parallèle, il faut que j’assure mes ar- rières. J’ai donc décidé de re- prendre un master en com- munication à l’UC Louvain, tout en continuant ma vie de sportif de haut niveau. En biathlon, il y a pas mal de temps morts à consacrer à autre chose. Je trouve ça plus utile de se plonger la tête dans des cours que de jouer à la Playstation (rire). » Des études que Tom a choisi de réaliser en Belgique. « Le choix de la Bel- gique s’est très vite profilé car l’enseigne- ment belge est très bien côté dans le monde entier. Je sais que mon diplôme vaudra quelque chose quand il sera temps de raccrocher les skis. De plus, l’UCL me permet également d’avoir un plan adapté pour les sportifs. Et même si pour le moment je ne suis les cours qu’en dis- tanciel, quand je serai sur place, je pourrai m’entrainer dans de super conditions au complexe du Blocry. » En attendant, c’est fort d’une décision de continuer le sport de très haut niveau que Tom s’est entrainé durant l’été. « J’ai pu me concentrer sur l’entrainement fin mai en France. Mon été s’est très bien passé et je pense que je n’ai jamais été aussi fort en sortie d’été. Malheureuse- ment, j’ai été un peu malade en septembre, ce qui m’a un peu freiné dans mon élan mais là, je me suis déjà remis à la préparation de la saison qui commence dans un mois et demi. » - JULIEN BLAVIER A près une saison 2019- 2020 en demi-teinte, Tom Lahaye-Goffart est revenu à ses ori- gines en passant le prin- temps dans sa famille en Belgique. L’occasion pour le biathlète expatrié à Vil- lard-de-Lans de réaliser une véritable introspec- tion. Le biathlète de 24 ans espère désormais disputer l’entièreté des épreuves BIATHLON Le Hutois Tom Lahaye-Goffart en Coupe du Monde ? Coup dur pour le HC Amay qui ne débutera pas le champion- nat ce week-end à cause d’un cas de Covid-19 au sein de son comité. Mardi soir, un match amical a été organisé entre l’équipe de D1 LFH des « Rouge et Noir » renforcée par deux jeunes de l’équipe première face à une formation mixte du HC Hers- tal. Deux arbitres ont été dési- gnés mais ne se sont pas dépla- cés… C’est un membre du co- mité amaytois qui a dirigé la rencontre. Malheureusement, ce dernier a passé un test Covid qui s’est révélé positif. Aussi, lui et sa famille ont été mis en quarantaine. Au niveau sportif, la fédération a, selon le proto- cole mis en place, remis tant la rencontre de Division 1 natio- nale que le match de D1 LFH que les Amaytois devaient dis- puter ce samedi soir contre les deux équipes d’United Brussels. « Face à cette situation, j’éprouve un peu de frustration car nous nous sommes prépa- rés depuis de mois et l’échéance est de nouveau re- portée…», nous confiait, Edo Delic, le nouvel entraîneur de l’équipe de D1 nationale du matricule 74. - PAUL MONET Un cas de Covid à Amay : ses 2 matches remis ce week-end ! HANDBALL Pour la 5 e fois cette saison, Frai- ture Sports va faire l’impasse sur un match de championnat à cause du Covid. Cette fois, c’est à cause d’un cas détecté à Cou- thuin, où il devait aller di- manche. Le coach Fabrice Pa- vone est dépité. « J’en ai ras le c… Je suis dégoûté ! », s’exclame-t-il. « Nous n’avons su jouer qu’un match contreHognoul, et encore c’était ensemaine.Autotal, nous avons déjà loupé Flémalle B, Huy B, Wanze B, Warnant B et main- tenant Couthuin. Chez ce der- nier, le garçon est enplus asymp- tomatique, c’est exagéré de re- mettre pour cela, surtout si les autres sont négatifs. Lorsque nous avons été touchés, nous avons dû rester deux semaines sans jouer alors que tout le reste du groupe était négatif. Nous de- vons déjà jouer le 27 décembre (Flémalle), le 3 janvier (Wanze) et notre match contre Huy est pré- vu en avril, faute d’éclairage. On ne s’en sortira jamais ! » - M.H. Couthuin - Fraiture reporté, Pavone dépité FOOTBALL - P3A À l’instar d’autres sports, le Covid-19 a amputé d’une partie de saison le sport des skieurs/tireurs, au plus grand dam de Tom qui ne connaî- tra peut-être pas les stades au son des crécelles allemandes. « Je ne cracherai évidem- ment pas dans la soupe si je participe à la Coupe du Monde mais évidemment, tout biathlète rêverait d’une saison normale pour une première. Les conséquences de la pandémie généreront certainement des situations inédites avec le risque poten- tiel de voir des équipes se dé- cimer. » Et d’espérer tirer son épingle du jeu de cette situation compliquée. « On va essayer d’éviter les pièges et donc de faire partie des 20 meilleures nations de l’hiver, histoire d’être sélectionnés pour le relais olympique. D’un point de vue personnel, j’espère me qualifier pour quelques poursuites en terminant dans le top 60 de certains sprints. Mais bon, chaque manche reprend les 100 meilleurs biathlètes du monde donc c’est loin d’être gagné. Il faudra saisir les op- portunités. » - JOB © Belgium Biathlon Des objectifs ambitieux mais réalisables Tom Lahay-Goffart a pensé tout arrêter. © DR Nous vous l’annoncions voici deux semaines, Lo- renzo Cusumano quittait déjà le RFC Huy. L’ancien arrière gauche de Solières s’apprête à signer auFCRi- mini, en D4 italienne. Rien n’est encore officiel, mais un contrat profes- sionnel l’y attend, une très belle opportunité pour le joueur de 25 ans. - FOOTBALL Cusumano (ex-Huy) en D4 italienne
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