Persoverzicht oktober 2020
© S.A. IPM 2020. Toute représentation ou reproduction, même partielle, de la présente publication, sous quelque forme que ce soit, est interdite sans autorisation préalable et écrite de l'éditeur ou de ses ayants droit. 18 Charleroi dh - les sports + 15/10/2020 www.dh.be D ans un commu- niqué de presse, l’aéroport de Charleroi (Brus- sels South Charleroi Airport) fait état d’un mois de septembre tout aussi catastrophique que les mois précédents. Cette fois, ce n’est qu’à 26% de sa capacité habi- tuelle que l’aéroport a tourné. Pour comparai- son, on était à 737500 pas- sagers l’an dernier pour le mois de septembre, con- tre 189400 à peine cette année. Le nombre de vols commerciaux est aussi – logiquement – à la baisse, avec seulement 2025 mouvements contre 4396 l’année dernière à la même période. Pour rappel, sur l’été, l’aéroport a tourné à 30% de sa capacité en juillet et 41% en août. La grisaille de septembre et les incertitu- des sanitaires n’ont visi- blement pas aidé, puis- qu’on est sur un taux en- core plus bas en septembre. L’ambition de l’aéro- port, expliquée fin sep- tembre à L’Écho , est de ne pas devoir recourir au li- cenciement. Mais le re- cours au chômage techni- que est très important, avec des rotations dans les équipes. Un plan d’ac- tion, sur 10 ans, avec des objectifs court et long ter- mes, a été présenté au gouvernement et aux in- vestisseurs, pour diversi- fier les revenus. JVK . Peu de gens se déplacent en ce moment. © Bauweraerts BSCA souffre toujours de la pandémie Gosselies L’aéroport tourne à 26% de capacité. . Pendant 4 semaines il n’est plus question de contacts. © NGOM peine de mettre de côté sa passion partagée par des centaines de joueurs. Avec des équipes évoluant en P1, P2, P3, P4 ainsi que des équi- pes d’âge, le club ransartois se retrouve à compter sur son esprit familial pour gar- der les jeunes motivés alors qu’ils ont déjà été privés de sport durant près de 6 mois. L’ancien directeur techni- que regrette également que les décisions ne soient pas plus centralisées. F.Ng. été entendus et même si tout devrait être arrêté, des dispo- sitions ont été prises afin que les joueurs puissent poursuivre leurs entraîne- ments. Il n’y aura plus de si- tuation d’opposition et les joueurs doivent évoluer à 1,50m. L’ouverture des buvettes serait, semble-t-il, aussi en discussion à nouveau. Derrière toutes ces tristes décisions et ces discussions à tous les niveaux de pouvoir, Sélim ne peut cacher sa fédération est d’organiser les compétitions et coordonner les choses afin que tout le monde puisse jouer ses matchs.” Malgré la suspension des matchs pour les 4 prochai- nes semaines, des alternati- ves sont proposées comme des matchs de 3 contre 3 ou des entraînements adaptés. Finalement, les sportifs ont C’ est suite à une décision ministé- rielle que les en- traînements de sports de contact type judo, basket, handball… sont sus- pendus à partir de ce jeudi. Cette décision clôture une semaine riche en rebondisse- ments pour Sélim Ben Aissia. L’ancien directeur technique du club carolo possède une vision globale du sujet étant donné ses multiples casquet- tes. Employé à la fédération de basket AWBB, il est aussi coach et joueur à Ransart. La décision de stopper tou- tes les activités sportives en intérieur n’a clairement pas été facile à prendre et il a également fallu gérer le fait accompli. “Que ce soit à la fé- dération, au club ou en tant que pratiquant, on est aba- sourdis et marqués par la déci- sion. Je comprends que des per- sonnes puissent penser que la fédération est en tort ou prend les choses à la légère. Je ne suis pas tout à fait d’accord. Il faut savoir que le premier rôle de la Plus de matchs mais des entraînements adaptés L’ex-directeur sportif regrette que les décisions ne soient pas centralisées. ransart Les entraînements se feront sans opposition et en gardant les distances nécessaires. M ariages, commu- nions, soupers sportifs et plu- sieurs événements ont dû être annulés dans la commune d’Erquelinnes comme dans d’autres d’ailleurs. La crise sanitaire a durement impacté le secteur culturel et associatif. “Nous avons prévu un super pro- gramme pour cette fin d’année en matière d’animations, de conférences, d’expositions. Au fi- nal, tout est tombé à l’eau” , dé- plore David Lavaux, bourg- mestre d’Erquelinnes. Même si rien n’est perdu. Ce dernier se demande quand les associations pourront re- prendre leurs activités nor- malement. “Nous sommes for- tement impactés dans notre commune parce que nous avons une vie associative très riche. Nous avons beaucoup de clubs et plusieurs associations dans notre commune. Toute cette vie-là a disparu” , poursuit le bourgmestre. La question reste à savoir si les personnes ont envie de re- nouer avec cette vie associative qui a fortement été touchée. “Nous avons cinq associations de pensionnés qui organisent des goûters, des sou- pers. etc. Nous ne sommes pas sûrs qu’elles recommencent un jour parce que la rupture est bien présente. Le rythme est cassé” , rajoute-t-il. Pour les personnes du troisième âge, il était important de se réunir de temps en temps. Elles pou- vaient en profiter pour sortir le dimanche, aller chez le coif- feur, s’apprêter. Mais voilà avec le coronavirus, le moral en a pris un coût. Le lien so- cial est brisé. Erquelinnes est devenue une ville triste. C’est pour re- donner du baume au cœur des gens qu’elle s’engage à garder une proximité avec les citoyens. MGDM Erquelinnes plus aussi festive qu’avant Covid-19 La vie associative de la commune est au point mort depuis le coronavirus. . David Lavaux
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