Persoverzicht oktober 2020

25 25 MARDI 13 OCTOBRE 2020 © FH © Belga © Prétexte Van Ass © Prétexte VL LE SPORT À L’ARRÊT ? LES QUESTIONS SONT NOMBREUSES DANS NOS CLUBS SPORTIFS > Basket. Toutes les compétitions régionales et provinciales ont été mises en veilleuse jusqu’au 15 octobre. Ce mardi, une réunion entre les Conseil d’Administration de l’AWBB et de la VBL sera orga- nisée. > Futsal. À l’Union belge, on est attentif à l’évolution chez les cousins du foot. Du côté de la RIL, la décision est tombée ce lundi : les activités sont stoppées jus- qu’au 15 novembre. La RIL sus- pend ses activités footballistiques aussi pour le même laps de temps. > Handball . Le week-end s’est déroulé régulièrement… autant que faire se peut. > Tennis. Au niveau de l’AFT Liège, la donne est claire : on peut continuer à pratiquer le tennis. > Tennis de table. Les niveaux non nationaux étaient à l’arrêt le week-end dernier, tant en fédé royale que chez sa consœur ou- vrière (jusqu’au 9 novembre pour cette dernière). Dimanche, il a été décidé de stopper toutes les com- pétitions jusqu’au 9 novembre en Wallonie-Bruxelles uniquement. Les journées 6, 7 et 8 sont donc reportées. Les provinciales ont été inclues dans la décision hier soir. > Volley. On a joué ce week-end normalement, avec quelques remises éparses dues à des cas de Covid. Et ce, dans l’attente d’une décision pour la suite. > Course à pied. Olne-Spa-Olne, prévu le 29 novembre, est reporté au 11 avril 2021. Il n'y aura pas de challenge des Givrées d'Arbes- pine, tandis que 3 des 5 courses du Challenge des triplettes des 4 vallées ont déjà dû être annulées. > Divers. Tous les sports sont impactés ou vont l’être d’une manière ou d’une autre. Pour exemples, des compétitions de gym passent à la trappe alors que le championnat de Belgique de judo n’aura pas lieu. Les galas de boxe au programme en ce dernier trimestre de l’année risquent aussi de « morfler ». Pour le mo- ment, les hockeyeurs et les rugby- men continuent à prester… - Le point sport par sport Toutes les disciplines impactées Le BC Verviers est une des rares équipes à avoir pu jouer vendredi soir avant la remise générale annoncée samedi pour tous les autres matchs en régionales et provinciales. Si la suspension de la saison ne fait pratiquement plus l’ombre d’un doute, les dirigeants ver- viétois espèrent pouvoir conti- nuer à maintenir les entraîne- ments pour leurs équipes. Et ce nouvel arrêt aura un impact financier pour club, même si les finances sont saines. D’ici quelques jours, on risque bien de voir les sports en salle et d’autres sports extérieurs comme le foot à l’arrêt pour une durée indéterminée. La faute à la pandémie de corona- virus où les cas ne cessent d’augmenter dans notre pays. Et la fermeture des buvettes décrétées en Wallonie est aussi un aspect très important que les fédérations prennent en compte car c’est un manque à gagner énorme pour les clubs. Au niveau du basket régional, le club du BC Verviers se pré- pare inéluctablement à un nouvel arrêt après celui d’il y a quelques mois. Et l’impact fi- nancier sera important. « Il est clair que nous allons ressentir un impact à ce niveau », sou- ligne Jean-Raphaël Marot, di- recteur sportif du BC Verviers. « Si on arrête les champion- nats, on va probablement de- voir rembourser des cotisa- tions, ce qui est bien légitime. Et si on continue à maintenir des activités comme les entraî- nements, on le sentira aussi passer car on devra continuer à payer nos entraîneurs. Dans tous les cas, la situation est très compliquée à vivre. Et cela l’est encore plus avec la ferme- ture des buvettes des clubs sportifs. Pour compenser cela, on a par exemple lancé plus vite que prévu notre grande opération lasagnes. Cela nous permettra d’avoir des rentrées financières. On a aussi la chance d’avoir des sponsors qui nous aident et nos fi- nances sont saines. » Pour Jean-Raphaël Marot, il faut maintenir les entraîne- ments. Le tout dans le respect des règles sanitaires. « On s’y attelle depuis le début de la saison et on espère vraiment que nos jeunes vont pouvoir continuer à s’entraîner. Nous avons mis des règles spéci- fiques en place pour éviter les croisements des équipes, etc. On veut que ça continue. Cet arrêt ne sera pas facile à gé- rer car il coupe clairement notre projet jeune qui récolte pourtant les fruits de sa mise en place. On n’aura de toute façon par d’autre choix que de se plier aux directives des ins- tances supérieures. » - C.B. « Dans tous les cas, la situation est très compliquée » Le BC Verviers veut continuer les entraînements de ses équipes L’équipe fanion a pu jouer ven- dredi, avant l’arrêt en vigueur dès samedi 17h. © FH En volley-ball, le Comité provin- cial n’avait pas décrété de remise générale ce week-end. « Nos pu- pilles, nos minimes et nos ca- dettes ont joué. Par contre, les matchsdenoséquipesdeP1et P2 ont été remis », indique Claude Cormeau, la présidente du SC Thimister-Herve (130 membres), précisant que les remises étaient décrétées au cas par cas, sur simple demande rentrée auprès du Comité provincial. « Dès qu’il y aundoute et qu’unmail est en- voyé, c’est remis. » Malgré cela, plus de 60% des matchs ont été joués en province de Liège le week-end passé. Il n’y avait pas non plus d’injonction de la part de Volley Belgium, qui chapeaute les séries nationales. « Mais, dans l’attente de résultats de tests et par sécurité, j’ai fait re- mettre lematchde notreN3. » Dans l’attente d’une décision at- tendue rapidement quant à la suite des compétitions, il convient de s’adapter et d’antici- per. « Si on dit à nos jeunes qu’elles ne peuvent plus jouer, je pense qu’elles vont s’effondrer », reprend la présidente d’un club qui, à l’exception de la branche psychomotricité qui comprend aussi des garçons, ne compte que des filles en son sein (essentielle- ment des moins de 16 ans, mais avecdeuxéquipes de joueuses de 23-24 ans). « Une décisionde sup- primer les compétitions serait difficile à prendre si on doit être uniforme. Il y a deux choses dis- tinctes. Un, les matchs et cela ne dépend pas de nous, en tant que club. Deux, les entraînements. Sur ce plan, si on enregistre en- core un ou deux cas suspects, je suspendrai les séances pendant une semaine, histoire de stopper la propagation. C’est une situa- tion compliquée, mais c’est im- portant pour les jeunes de conserver une activité et d’avoir une vie à côté de l’école », re- prend notre interlocutrice qui, comme tous les dirigeants de clubs sportifs dans la partie fran- cophone de la province, a dû fer- mer sa buvette dès samedi ma- tin. « J’ai vidé le bar, mais il s’agit d’une partie de nos rentrées… Malgré ça, il faut continuer à payer la salle. Pour l’instant, ce n’est pas un souci, grâce notam- ment à notre vente de lasagnes. Mais onne peut pas tenir toute la saison sans cafétéria. C’est d’au- tant plus dommage de devoir la fermer qu’on avait mis en place un protocole très strict, avec des affiches, etc., justement pour ne pas qu’on nous mette à l’arrêt. Résultat, ceux qui veulent boire un coup iront au café du coin ; ce n’est pas logique ! » Redoute-t-elle un arrêt des com- pétitions ? « Oui et non. L’impor- tant, c’est la santédes gens.Nous, ce n’est que du volley…» - OLIVIER DELFINO « Important pour les jeunes de garder une activité » Claude Cormeau, la présidente du club de volley-ball de Thimister-Herve, espère que les jeunes pourront continuer à pratiquer leur sport Claude Cormeau, la présidente du SC Thimister-Herve. © Archives SP Cas de figure pour le moins bi- zarre en tennis de table le week- end dernier pour des clubs dont certaines équipes actives en Natio- nales pouvaient jouer tandis que d’autres, actives à l’échelon pro- vincial, étaient à l’arrêt. C’est ce cas de figure que le TT Tiège, plus gros club de tennis de table de la province, a connu. Michel Delporte, le président, ex- plique : « En Nationales, nos équipes devaient jouer, mais on a malheureusement dû remettre car il y avait un cas positif parmi nos 4 joueurs dans la première équipe. Dans la deuxième équipe, un joueur avait été en contact avec une personne positive et n’a donc pas joué. Pour ce qui est de l’éche- lon Wallonie-Bruxelles, les clubs pouvaient jouer ou remettre. De notre côté, toujours en raison de cas de covid, on a remis les deux matchs. On a différentes per- sonnes du club qui ont été en contact avec une personne posi- tive, que ce soit leur épouse, un collègue de travail ou autre, et c’est le bordel, on peut le dire très clairement… Mais il y a au moins eu cette décision cohérente prise samedi matin par les comités provinciaux de stopper les inter- clubs . Toutes les rencontres de sa- medi ont ainsi été supprimées. » Les règlements sont parfois telle- ment complexes sur le plan sani- taire qu’il en devient difficile de ne pas perdre son latin. Par exemple, pour pouvoir remettre un match côté francophone, ac- tuellement, « il faut 10% des membres d’un club qui soient contaminés en même temps ou alors avoir deux joueurs d’une même équipe qui ont déjà joué une rencontre ensemble dans l’équipe en question », indique Mi- chel Delporte. « LES DIRIGEANTS FONT LE MAX » Et d’envisager la suite, sachant que tout était déjà remis enWallo- nie-Bruxelles jusqu’au 9 no- vembre. Hier, il souhaitait une so- lution plus globale. Elle est tom- bée puisque les provinces ont éga- lement décidé de mettre les compétitions à l’arrêt pour un mois. « Il faut qu’on arrête, cela devient une mascarade au vu des diffé- rents règlements, des différents ni- veaux de pouvoir et des cas que l’on vit. Je ne suis pas heureux de ce qui se passe, mais je n’en veux absolument pas aux dirigeants, qui font le maximum. Je suis avec eux ! » Cet arrêt, il l’espérait pour un mois, « au moins ». Et d’expliquer son point de vue : « Un mois, je pense que c’est lemoins que l’on puisse faire . La décision de fermer les buvettes a été prise pour un mois, donc je me vois mal recom- mencer les interclubs sans avoir la possibilité d’utiliser la buvette. Il ne faut pas oublier que beaucoup de clubs seraient dans l’incapacité d’organiser des interclubs si on ne peut pas utiliser la cafétéria pour servir à boire et pour accueillir tout le monde avec un espace suf- fisant », développe encore le pré- sident. Dans son club comme ailleurs, il est difficilement envisa- geable de survivre sans les recettes de la buvette. « C’est impossible ! Nos seules rentrées, en tennis de table, ce sont les cotisations et les rentrées du bar. Si on n’a plus cela, comment fait-on ? » SUR 11 SEMAINES Hier, il a aussi été décidé que les interclubs se disputeront sur 11 se- maines, toutes les équipes se ren- contreront en match aller. Les se- maines qui pourront être jouées lors de la première moitié de la sai- son seront complétées lors du se- cond tour par les semaines non- jouées afin de respecter les calen- driers et les réservations des salles. Des précisions, quant à l’organisa- tion, parviendront dans les pro- chains jours. Les rencontres ami- cales sont pour l’heure fortement déconseillées. - OLIVIER DELFINO Michel Delporte, le président du TT Tiège, prend position. © FH E t du côté du tennis de table, qu’en dit-on de la fermeture des buvettes et de l’arrêt des compé- titions ? Nous avons donné la parole à Michel Delporte, le président du TT Tiège, soit le plus gros club de tennis de table de la province de Liège. Et il n’y allait pas par quatre chemins puisqu’il plaidait pour l’arrêt des compétitions pour une durée minimum d’un mois. Chose qui était déjà actée pour les équipes actives en Wallonie-Bruxelles, à l’arrêt jusqu’au 9 novembre. Et hier soir, les provinciales ont également décidé d’arrêter pour un mois. Après Wallonie-Bruxelles, les provinces ont également décidé d’arrêter juqu’au 9 novembre OMNISPORTS Le tennis de table à l’arrêt pour un mois

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