Persoverzicht mei 2021

27 27 MERCREDI 12 MAI 2021 Il y a du changement dans le Conseil d’Administration du Ho- ckey Namur. Gilles Bazelaire, Aline Leplat, Patrick Jeanmart et Hugues Danze ont en effet décidé de prendre un peu de recul. La présidente Dominique Jamar a dès lors sondé son entourage pour trouver de nouveaux administra- teurs. Viktor Pokorny est l’un de ceux-ci. Fils de Frédéric, ancien membre de la direction, le Namu- rois a accepté la proposition. « J’ai un peu réfléchi mais je suis ravi de me lancer dans l’aventure et de m’investir dans mon club », dit le joueur de l’équipe A, qui conti- nuera à utiliser son stick la saison prochaine. « Le C.A. est composé de personnes venant d’horizons différents. C’est très intéressant. Jacques Demelenne, secrétaire, a plus de 50 ans d’expérience au club. On a aussi Michael Abbruz- zese qui provient du milieu de la construction, Cédric de Coqueau, papa de joueurs, actif dans la fi- nance, ou Nathalie Barreau, tréso- rière, joueuse et maman de joueurs. Dominique Jamar cher- chait un profil jeune et compte sur mes compétences juridiques (ndlr : il est avocat). » Avec son statut de joueur, Viktor fera le lien entre le C.A. et le comi- té opérationnel du club qui met en place les décisions du C.A. « Ce comité fournit un gros travail. Na- mur continue de grandir mais l’objectif est de garder ce caractère familial tout en gardant cette am- bition sportive. » Olivier Jacob reste également en place dans le C.A. - J.N Pokorny dans le C.A. du Hockey Namur HOCKEY Viktor Pokorny. © PH Toute l’actualité de votre région en direct 24 h sur 24 sur namur.lameuse.be Likez, commentez et partagez les articles de notre page La Meuse La Nouvelle Gazette Sports Namur Sambre-Meuse. Suivez-nous aussi sur Facebook © Belga ATHLÉTISME 2 Crestan n’ira pas aux Pays-Bas Voulant se consacrer à son 400m ce di- manche au championnat francophone TC de Mouscron, Eliott Crestan ne participera pas au meeting de Vught (P-Bas) ce jeudi. HOCKEY DH À 12 OU 14 ? IL FAUDRA REVOTER LE 19 JUIN À l’initiative de Namur, dix clubs de DH et D1 (Langeveld, le Polo, le Pingouin, L’Orée, l’Old Club, La Rasante, Uccle, le Welllington, le White Star et forcément Namur) ont proposé qu’il n’y ait aucun descendant de DH et que la série compte donc toujours 14 équipes la saison pro- chaine. Cette alternative à la formule de la Fédération (deux descendants) a été présentée et soumise au vote lors de l’AG extraordinaire de ce mardi 11 mai. Au fi- nal, 58,67 % des votants (85 % des Fla- mands et 37 % des Francophones) ont op- té pour la formule de la Fédération et 41,33 % (15 % des Flamands et 63 % des Francophones) pour celle présentée par les Namurois. Or, il faut une majorité des deux tiers et 50 % dans chaque régime linguistique pour qu’une proposition passe. Il faudra de nouveau voter le 19 juin. CYCLISME 2 Moniquet au Circuit de Wallonie ce jeudi Alors qu’on attendait sa reprise en juin, le cycliste andennais Sylvain Moniquet est sur la liste des départs pour le Circuit de Wallonie ce jeudi. Une épreuve (1.1) d’un peu moins de 200km disputée dans la région de Charle- roi sans pression pour le coureur de chez Lotto. FOOTBALL 2 Collaboration entre Yvoir et l’US Dinan- taise C’est officiel, les clubs de l’US Dinantaise et Yvoir vont collaborer la saison pro- chaine au niveau des jeunes, comme nous vous l’annoncions il y a quelques se- maines. TRAIL 2 Les carrières à Gesves Ce samedi 15 mai, Gesves est tout heu- reux d’organiser la 4 e édition du trail des carrières. Trois parcours sont possibles : 8 (départs libres de 13h à 16h), 16 (11h à 13h) et 24km (9h à 11h). Des places sont encore disponibles sur le site http://ledossard.com BRÈVES L’escrime à Floreffe, c’est parti. On vous en parlait déjà en début d’année, l’ASBL gestionnaire du centre sportif a eu l’envie de proposer ce sport dans ses instal- lations pour diversifier son offre et a donc contacté la fédération francophone belge. « Des gens qui nous demandent de venir développer notre discipline, cela arrive rarement. Floreffe, c’était donc une opportunité en or car cela nous permet de toucher un nouveau public dans une zone géographique où l’on n’est pas présent », explique Maître Fe- noul, de la fédé’, venu ce mardi au centre sportif situé le long de la Sambre donner une journée d’initiation à environ 120 élèves de 4 e , 5 e et 6 e primaires du Sémi- naire. En effet, trois groupes de 40, divisés à chaque fois en deux bulles de 20, se sont succédé du- rant la journée. L’objectif ? Leur apprendre les bases et leur donner goût à l’es- crime. « Les gens ont parfois l’impression que c’est une disci- pline technique mais au contraire, c’est très accessible et on sait vite s’amuser. Aujour- d’hui, on leur montre simple- ment comment attaquer et dé- fendre. » Tout cela avec un matériel adap- té. « Les armes sont en plastique. C’est ainsi plus facile pour nous pour les déplacer mais aussi sur- tout plus sécurisant », poursuit Frédéric Fenoul, qui doit désin- fecter le matériel entre chaque groupe. Ce mardi, pas d’épée ou de fleu- ret, c’est le sabre qui est de sor- tie. « Pour les initiations, c’est plus simple car on peut toucher avec toute la lame et non la pointe, c’est moins dangereux », explique Hans-Joachim Lecocq, venu lui aussi ce mardi pour donner les leçons. Ce Carolo sera d’ailleurs le futur instructeur des entraînements qui débuteront en septembre. « La fédération m’a contacté et j’ai répondu présent. J’ai déjà donné des cours au club de Charleroi mais aussi à Mau- beuge où mon père est maître d’armes. Déménageant bientôt à Jemeppe, j’étais donc intéressé par ce projet de club à Floreffe. Si on peut avoir 10-20 élèves pour les débuts, ce serait déjà bien. Il faut donc attirer les jeunes, mais il faudra aussi les conserver. Ce sera à moi à ins- taurer une bonne ambiance », poursuit le jeune homme, qui assure aussi que l’escrime n’est pas si cher que cela. « Certains pensent que c’est un sport éli- tiste, mais pas du tout. C’est vrai que le matériel a un coût, mais il est résistant et tient sur la lon- gueur. C’est donc surtout un in- vestissement au début, mais on n’achète pas tout d’un coup non plus. De plus, on fonctionne également souvent avec un sys- tème de prêt. » Les jeunes Floreffois ont visible- ment apprécié l’expérience et ce cours de gymun peu particulier. « Tout s’est bien passé. Ils ont été respectueux des consignes, réac- tifs et ont posé pas mal de ques- tions. Certains se sont montrés intéressés, mais encore faut-il que cela se concrétise », conclut Hans-Joachim. - VINCENT CHENOT Plusieurs enfants ont pu tester l’escrime avec un sabre en plastique. © VC C e mardi a eu lieu au centre sportif de Flo- reffe une journée d’ini- tiation d’escrime pro- posée par la fédération franco- phone, pour des classes de primaires du Séminaire. Une étape importante en vue de recruter des jeunes pour le futur club. Les entraînements débute- ront en septembre. Une journée d’initiation a eu lieu ce mardi au centre sportif pour des classes de primaire ESCRIME Les grands débuts de l’escrime à Floreffe L’échevin des sports nous avoue que c’est le secrétaire du centre sportif Didier Guillaume qui est à l’initiative de ce projet. « Un beau jour, il est tombé sur un reportage sur l’escrime à la TV et il nous a dit que cela serait bien de propo- ser cette activité chez nous », raconte Cédric Duquet. « Tout le monde a tout de suite trouvé que c’était une bonne idée », enchaîne Didier Guillaume. « Dans notre grande salle, nous avons beaucoup de sports collectifs de ballon. Je trouvais donc que c’était bien d’avoir une nouvelle discipline individuelle, en plus des arts martiaux que l’on propose mais dans la petite salle. Avec la construction en cours de salle de tennis de table à côté du centre sportif et la création de terrains de padel prochainement, on se développe bien. » Pour revenir à l’escrime, l’ASBL gestionnaire des infrastructures compte procéder de la même façon que pour le handball, lancé il y a quelques années. « Dans un premier temps, c’est le centre sportif qui encadrera, avec les moniteurs, les entraînements et qui financera l’achat de matériel. Mais le but est que le club de- vienne autonome dès 2022, avec une ASBL et un comité. On a une personne de Malonne et une autre de Floreffe intéressées pour intégrer la structure. Pour les pratiquants, la demande est là, car beaucoup de personnes prennent des renseignements », explique l’échevin, qui tenait à remercier la Fédération franco- phone et l’Adeps pour le matériel prêté et le Séminaire d’avoir accepté d’envoyer ses élèves. La directrice du centre sportif Caroline Bouvier espère, elle, que le bouche-à-oreille va fonctionner après cette journée d’initiation. « On pourrait également intégrer l’escrime dans notre programma- tion de stages. » À noter qu’une deuxième journée du genre aura lieu le vendredi 21 mai, encore avec des élèves de primaires. Les secondaires n’ont pas été ciblés, tout simplement en raison des mesures sanitaires. « Mais je pense que cela pourrait très bien intéresser tous les in- ternes et pensionnaires du Sémi- naire. On compte sur les profes- seurs d’éducation physique pour en faire la pub », conclut Didier Guillaume. - Le centre sportif veut procéder comme pour le handball « Le club devrait être autonome en 2022 » D. Guillaume et C. Duquet. © VC Un club va être créé et les entraînements débuteront en septembre Le comité de concertation de ce mardi a, comme c’était attendu, annoncé des assouplissements pour le monde du sport à partir du mois de juin. Ainsi, les salles de fit- ness pourront rouvrir leurs portes dès le 9 juin. Une nouvelle qui concerne aussi les clubs de Cross- fit. « On est évidemment content, même si on aurait préféré ne ja- mais devoir fermer », commence Jérôme Richard, l’un des trois ges- tionnaires de la salle Aymon à Spy. Cette réouverture des salles sera toutefois autorisée moyennant des protocoles relatifs à la ventilation et l’utilisation obligatoire d’un ap- pareil de mesure de la qualité de l’air. « Chez nous, on a 800 mètres carrés et avant la crise, on était 30 voire 40 maximum par soir. De plus, on sait largement aérer en ouvrant nos 4 portes sectionnelles. Mais on ne dispose pas d’appareil de mesure et j’ignore le prix que cela coûte. Si cela nécessite un gros investissement, pas sûr qu’on l’achète. Surtout si ce n’est que pour 15 jours ou un mois, on peut attendre, on n’est plus à cela près. Cela fait des mois qu’on ne se fait plus de faux espoirs. On va déjà at- tendre que les protocoles précis sortent. Et d’ici un mois, ils pour- raient encore changer. » La crise sanitaire n’a pas été sans conséquence pour le Crossfit Ay- mon. « Avant le Covid, on avait entre 250 et 300 membres. Désor- mais, on est maximum 50. En un an et demi, on a reçu environ 13.000 euros de primes alors qu’un mois de loyer, c’est 3.000 euros. Heureusement, nous, les gérants, faisons tous cela en com- plémentaire, on a un travail sur le côté. » Le club n’est pas à l’arrêt pour au- tant. « Cela fait plusieurs semaines qu’on a repris en extérieur, d’abord par groupe de 4 puis par 10 et maintenant par 16. On sort les machines quand le temps le permet pour travailler le cardio et on donne un programme à faire à domicile en complément. On avait aussi prêté du matériel. Mais on a hâte de pouvoir reprendre com- plètement à l’intérieur. Contraire- ment aux salles de fitness qui perdent pas mal de membres du- rant l’été, au Crossfit, on s’en- traîne toute l’année. Donc, on ne se tracasse pas, on sait que les gens reviendront. » - V.C. L’ouverture des salles réjouit le Crossfit OMNISPORTS - CODECO Jérôme Richart. © DR