Persoverzicht mei 2021
25 25 JEUDI 27 MAI 2021 huy-waremme.lameuse.be Toute l’actualité de votre région en direct 24 h sur 24 sur Une actualité à évoquer ? Envoyez un mail à francois.sudpresse@ sudpresse.be Une info à nous communiquer ? Après deux reports (mars et avril), la première manche du Championnat de France As- phalte se déroule ces 28 et 29 mai au Rallye du Touquet. L’oc- casion d’y retrouver nos régio- naux Maxime Potty et Loïc Du- mont, impatients d’y entrer en compétition. Un duo excité à l’idée d’entamer ses premières courses dans l’Hexagone à bord de la Ford Fiesta Rally2. « On attend ça de- puis pas mal de temps. Notre saison peut enfin commencer, alors que nous sommes déjà fin mai », sourit le Hamoirien Maxime Potty, qui a tout de même pu se jauger avec son co- pilote waremmien Loïc Dumont sur plus de 450 km d’essais, mais aussi en compétition, en avril sur le sol italien, au San Re- mo Rally (asphalte) et à l’Adriati- co Rally (terre). « Mais c’était plus pour casser l’attente suite aux reports successifs des Cham- pionnats de France, qui sont nos objectifs sur terre et asphalte. Nous sommes impatients de dé- couvrir les routes de France, sur lesquelles nous n’avons jamais roulé en rallye. » « UNE COLLABORATION TRÈS HOMOGÈNE » Le Rallye du Touquet se jouera surtout vendredi avec trois spé- ciales à parcourir deux fois, alors que le samedi réservera cinq spéciales beaucoup plus courtes et à parcourir une seule fois. L’occasion pour le duo de pour- suivre son apprentissage à bord de la Ford Fiesta Rally2 du Team TM Compétition. « Il paraît que les spéciales seront très rapides, mais nous partirons sans pres- sion, seulement avec l’objectif d’accumuler les km et d’ap- prendre, en faisant le moins d’erreur possible. On tentera d’augmenter le rythme et de ga- gner des secondes pour se rap- procher de ceux devant nous, en sachant que jouer les premières places sera évidemment impos- sible. La collaboration avec Loïc (NDLR : leur première course commune remonte à décembre à Monza) est très homogène, nous sommes un jeune équi- page, qui n’a pas encore beau- coup d’expérience, mais le bilan de nos trois premières courses est positif. On s’entend et on se complète bien, Loïc est très posé et calme, s’il ressent du stress il ne le montre en tout cas pas du tout. Tout est clair dans ses notes et notre communication est op- timale, il n’y a pas de ba- fouillage. Je sens qu’il a confiance en moi. Nous devons encore travailler la mise en route afin d’être plus rapide. » UN PEU D’APPRÉHENSION Notre équipage régional ne se fixe toutefois aucun objectif en termes de classement pour cette première manche du Cham- pionnat de France, qui se dérou- lera à huis clos et sans podium au sein d’une bulle sanitaire où chacun a dû se soumettre à un test PCR. « Clairement on ne se fixe pas de classement, je ne connais pas assez les pilotes de ce championnat et je ne vou- drais donc pas nous sous-esti- mer ou surestimer. Normale- ment le temps sera sec, ce qui se- ra une bonne chose pour prendre un bon départ, alors qu’il pleuvait à San Remo. La clé sera de trouver la limite de la voiture sur asphalte, au niveau de l’adhérence, notamment dans les virages. J’appréhende un peu car je n’ai pas encore cette expérience, mais je me sens en confiance dans la Fiesta, nous travaillons beaucoup les réglages. » - MAXIME HENDRICK Potty et Dumont avant le rallye du Touquet : « Notre saison commence vraiment » MOTEURS - RALLYE Le Hamoirien et le Waremmien avec la Ford Fiesta Rally2 du team français TM Compétition. © Sylvain Henry Photography Nous vous en parlions fin mars, le Crisnéen de 18 ans Julien Le- clercq s’apprêtait à partir à Sheffield pour y disputer les qualifications pour le tableau fi- nal du championnat du monde de snooker. L’aventure s’était ar- rêtée au deuxième tour mais ce- la signifiait qu’il y avait déjà eu un grand moment. Deux mois plus tard, il est de re- tour, pas au Crucible Theatre mais au Ponds Forge Internatio- nal Sports Centre, pour lancer une série de trois tournois qui pourraient changer le cours de sa vie. Il nous le confiait déjà à l’époque, son rêve est de réaliser le grand saut vers le monde pro- fessionnel. Cela tombe bien, les événements à venir offrent tous la perspective de décrocher le Graal. Julien Leclercq y croit et est en- tré dans une phase de concen- tration optimale. C’est d’ailleurs son papa Georges, à ses côtés Outre-Manche, qui nous ré- pond. « Il préfère ne penser qu’à sa préparation mais je le trouve serein, il n’est pas envahi par un stress exagéré », avoue le pa- ternel, lui-même bon joueur par le passé. « C’était à un ni- veau vraiment amateur », glisse- t-il. « Julien a fait du foot et du handball étant petit mais dès l’âge de 9 ans, il s’est lancé dans le snooker. Quand il me venait me voir à une compétition, il voulait essayait. Je l’ai laissé faire, sans même prendre le temps de lui expliquer les règles. On a vu qu’il avait de bonnes aptitudes et tout a dé- marré comme ça. » « OBJECTIF : UNE DEMI-FINALE » En près de dix ans, le Hesbi- gnon a connu une progression fulgurante au point de se re- trouver aux portes d’une concrétisation de ses envies les plus folles. Et en plus, trois chances s’offriront à lui ! « Le circuit professionnel compte 128 joueurs. Chaque année, 64 d’entre eux conservent leur sta- tut et 64, donc, le perdent, en sachant que la moitié est tête de série dans les tournois qualifica- tifs. Julien étant encore novice dans ce cadre-là, il n’aura pas cette chance », résume Georges Leclercq. « Sur une saison, les opportunités de passer pro sont multiples. Ici, il s’agit de trois tournois, un de ce jeudi 27 mai au 1er juin, un du 2 au 7 juin et un du 8 au 13 juin. Pour réussir, il faut atteindre le stade des de- mi-finales, ce qui nécessite de passer six tours. Si Julien y ar- rive du premier coup, on peut rentrer en Belgique, c’est bon. Si ce n’est pas le cas, direction le tournoi suivant. » Julien Leclercq connaît déjà ses opposants au premier tour : l’Anglais Mark Lloyd au tournoi 1, l’Écossais Evan Munro au tournoi 2 et l’Anglais James Sil- verwood au tournoi 3. Des joueurs amateurs… mais qui, pour certains, ont déjà tutoyé le monde pro et sont bien plus ex- périmentés. Notre représentant sait à quoi s’en tenir. « Au pre- mier tour des qualifications du championnat du monde, il a battu le 89e joueur mondial. Rien que ça, c’est une belle réfé- rence et ça prouve qu’il a le po- tentiel pour faire quelque chose de beau. Il sera pro un jour, c’est certain, mais quand ? Dès la saison prochaine, c’est envisa- geable. Il entrera en lice vendre- di, ce qui lui permet de gagner un jour pour s’entraîner après la quarantaine qu’il a fallu ob- server. Puis, tout sera possible en fonction de la forme sur un match », assure son papa. EN QUÊTE D’UN GROS SPONSOR Le Crisnéen aura encore tout le temps nécessaire pour penser au championnat d’Europe ama- teurs qui aura lieu en octobre au Portugal. C’est autre chose qu’il vise désormais. « Son ob- jectif a toujours été d’être pro pour qu’on le voit jouer à la té- lévision. Son avantage, c’est qu’il a eu 18 ans en février seulement et qu’il sera junior jusqu’à 21 ans. Donc même si sa progression est fulgurante, même s’il est le meilleur joueur wallon et même le N.1 belge en amateurs, même s’il a été le co- équipier en interclubs du seul joueur pro belge actuel Luca Brecel, Julien n’a pas de pres- sion sur les épaules. » Si la délivrance a lieu dans les jours à venir, la famille devra ré- fléchir sereinement au futur. « Il n’y a rien en Wallonie pour le snooker, il faut aller en Flandre, ce qui demande du temps et de l’argent. En guise d’investissement intéressant sur le long terme, Julien possède une table à la maison, sur la- quelle il passe cinq à six heures tous les jours pour s’entraîner. Mais s’il devient pro, il ne nous sera plus possible de suivre fi- nancièrement et il faudra espé- rer qu’un gros sponsor s’inté- resse au snooker et croit en lui. » Il le mériterait tant ! - FRANÇOIS LAURENT SNOOKER Une grande concentration. © Jeffrey Gaens E ntre ce jeudi et 13 juin, le Ponds Forge Interna- tional Sports Centre de Sheffield accueille trois tournois très attendus, puisque chaque demi-finaliste obtiendra un pass pour le circuit profes- sionnel. Le Crisnéen Julien Leclercq (18 ans) n’a jamais été aussi près de réaliser son rêve. Trois tournois de suite et trois chances de devenir pro pour le Crisnéen de 18 ans Julien Leclercq a son rêve à portée de main « Il deviendra pro un jour, c’est certain, mais reste à savoir quand » Georges Leclercq, son papa
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